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loyers

  • A VANVES LES LOCATAIRES DE HAUTS DE SEINE HABITAT RALENT CONTRE LA HAUSSE DES LOYERS

    Les locataires vanvéens de Hauts Seine Habitat ont vu leurs charges augmenter à la Rentrée de 20/40 à 120 € par mois comme tous ceux des Hauts de Seine, Beaucoup rale contre cette hausse qui s’ajoutent à d’autres, sans voir pour autant leurs salaires augmenter. La direction de cet office départemental des Hauts de Seine les avait informé en juillet que c’était en raison fait de la flambée des prix de l’énergie (gaz et électricité) mais aussi de celle des carburants et d’une inflation jamais connue depuis des décennies. l’UNLI, association représentative des locataires s’est opposée à l’augmentation des loyers de 3,50 % prévu en 2023 et annoncé par Hauts de Seine Habitat, tout en s’associant à la démarche de cet organisme d’HLM pour demander à l’Etat, de  prendre en compte la détresse des locataires du secteur social et réduise les charges considérables qui pèsent sur leur quittance

    Son conseil d’administration du 21 Octobre, auquel l’UNLI est représenté,  a voté à l’unanimité une motion de défense du pouvoir d’achat des locataires. Elle demande au Ministre du Logement de prendre des mesures d’urgence face à l’inflation générale, aux coûts des matériaux du bâtiment et à l’envolée des coûts des énergies.. «Nous chercherons par tous les moyens à préserver le pouvoir d’achat de nos locataires qui paient déjà un très lourd tribut dans cette crise sans précèdent. Nous ne voudrions devoir nous résigner à augmenter les loyers faute de mesures d’urgence de l’Etat» a souligné Remi Muzeau, son président. «A l’approche de la présentation du budget nous sommes face à une situation de plus en plus compliquée. Nous devons à la fois faire face à une augmentation de nos dépenses liée à la crise de l’énergie et à l’inflation et à une amputation de nos recettes. Faute de mesures concrètes et d’urgence de l’Etat, cette situation nous obligerait soit à augmenter les loyers soit à réduire de manière significative le budget d’entretien et de réhabilitation de notre patrimoine ce qui aurait un impact sur le bien-être de nos locataires» ajoutait Damien Vanoverschelde, Directeur général de Hauts-de-Seine Habitat.

    Dans cette motion, Hauts de Seine Habitat demande donc à l’Etat de prendre plusieurs dispositions :

    - La baisse de la TVA sur les consommations énergétiques (gaz et électricité) de 20 % à 5,5%, pour tous, de manière à réduire l’impact des augmentations pratiquées par les producteurs sur les ressources des ménages.

    - La suppression de la Réduction de Loyer de Solidarité, pour redonner des marges de manœuvre d’investissement à l’ensemble des organismes HLM, notamment afin d’engager des rénovations thermiques, qui réduiront les consommations et coûts énergétiques des locataires.

    - La Baisse de la TVA à 5,5% pour la construction de tous types de logements sociaux, afin d’accélérer le développement de logements de première nécessité, pour du logement abordable pour tous.

    - Le gel de l’augmentation du taux du livret A, qui par sa progression réduit les capacités de production des organismes.

    «A défaut de la prise en compte de ces mesures, Hauts-de-Seine Habitat sera contraint de procéder à une hausse de ses loyers de 3,5% pour assurer son équilibre économique» indique l’OPHLM 92 qui  demande qu’une délégation puisse être reçue au plus tôt par les ministres concernés et en particulier le Ministre délégué à la Ville et au Logement, Monsieur Olivier Klein, «afin de lui faire part de nos inquiétudes, et des impacts sociaux immédiats et à court terme de la crise actuelle».

     

  • SECOURS CATHOLIQUE A VANVES : 10% DE VANVEENS SECOURUS EN PLUS EN 2012/13

     

    La Collecte pour la banque alimentaire se déroule jusqu’à Dimanche 13H devant les supermarchés carrefour Market, Intermarché et Franprix. Elle est organisé et géré par un collectif de Vanves pour la collecte alimentaire qui regroupe le Secours Catholique qui en est le moteur depuis 15/16 ans, Saint Vincent de Paul et la Croix Rouge, avec le CCAS qui fournit les moyens logistiques. 150 bénévoles devraient être mobilisés pour collecter, trier dans un centre de tri situé au garage municipal, mettre dans des bacs les denrées et stocker dans un local provisoire de la rue A.Briand. Vanves se trouve dans le groupe de tête pour les kilos de denrés erécupérés : 9 à 10 tonnes dont 5 sont récupérés par le Secours our sa distribution de secours alimentaire, et le reste par le Libre Service Social d’Issy/Vanves 

    Occasion de faire le point sur les actions menées par le Secours Catholique avec ses 34 bénévoles, dont la principale est l’accueil du mardi pour la distribution de secours alimentaire à la maison paroissiale Saint remy dans son local : « Le nombre de bénéficiaires qui étaient à la limite de la précarité,  et qui ont plongés dedans et basculés dans l’aide sociale à cause de la perte d’un emploi par exemple,  a augmentés de 10% que ce soit des familles (60%)  avec de plus en plus de jeunes couples avec enfants, ou des personnes isolées. Et parmi ses dernières, de plus en plus de jeunes, en rupture familial et qui ne trouvent pas de travail, et des personnesâgées à cause d’une petite retraite, et qui ne peuvent plus payer leurs impôts locaux. Ce qui est très inquiétant » constate André Giard l’un des responsables du Secours Catholique à Vanves qui ne fait pas de distinction entre ceux qui ont droit à l’aide sociale et méconnaissent cette possibilité,  et les autres, les immigrés sans papiers. 

    Ils ont d’ailleurs eu une réunion avec l’équipe départementale de l’aide sociale (ex-Circonscription de la Vie Sociale) pour mieux s’organiser afin que le budget disponible au CCAS soit mieux et plus utilisé  qu’il ne l’était jusqu’à présent, l’équipe d’assistantes sociales départementales se tournant systématiquement vers le Secours Catholique. « Jusqu’à présent, elles hésitaient à faire des demandes pour de petites avances financières et se retournaient vers nous afin de payer des loyers, des factures EDF/GDF qui pèsent fortement sur ces ménages. Et nous avons de très nombreuses demandes d’apurement de dette EDF » explique t-il en précisant « Ces petits secours représentent 200 à 3000 € par personne ou familles et devraient croître encore, vu la situation. Et il y a toujours un petit reliquat en fin d’année. Mais en 2012, il a fallu demander 1000 € au conseil municipal pour pouvoir terminer l’année. Ce qui n’a pas posé de problème, car nous sommes complémentaire du LSS en se situant en amont ». 

    Avec ces aides, le Secours Catholique participe à la campagne sur le logement lancée voilà 3 ans dans les Hauts de Seine. Elle s’est traduite par la création d’une permanence DALO  pour notre secteur à Châtillon. « Nous avons eu 6 ou 7 attributions DALO à Vanves pour des familles suivies par le Secours Catholique » indique t-il. « Par les loyers à bail glissant n’ont pas marché, notre association se portant garant du loyer devant être payé par le locataire. Il est toujours difficile de trouver et de décider les propriétaires. Nous gérons 2 appartements à Vanves l’un loué à la mairie dans le parc social public, l’autre à un bailleur privé que nous sous-louons à des personnes qui peuvent y rester 1 ou 2 an le temps de trouver un  emploi ou un autre logement. Nous pourrions en avoir un troisiéme bientôt dans un petit immeuble de la rue J.Bleuzen »

  • CARNETS DE CAMPAGNE PRESIDENTIELLES A VANVES : UN CAFE ECOLO CONTRE LE MAL LOGEMENT

    Pour leur 4éme café écolo, la section EELV avait invité Lundi soir au Relais de Vanvres, Emma Cosse, Vice Président logement-habitat-rénovation urbaine au Conseil Régional pour plancher sur le théme « Comment s’en sortir…du mal logement ?».Mais tous ces édiles et militants étaient loin de l’annonce de la candidature du président sortant qui est (enfin) intervenu hier soir, et qui sera abondamment commenté notamment ce soir avec la réunion publique de l’UMP Vanves avec Laurent Wauquiez, ministre des Universités à l’Ecole du Parc à19H30. Mais revebnons à ce débat animé par Lucile Schmid candidat EELV/PS aux législatives dans la 10éme circonscription (Issy-Vanves) des Hauts de Seine. « L’objectif est de montrer comment les écologistes sont des visionnaires et comment ils préconisent des solutions de terrains. Le logement a une place importante dans le projet  « Vivre Mieux » d’EELV » a-t-elle indiqué en introduction

     

    « Nous sommes identifié sur les transports, pas sur le logement. Et pour les Verts, le logement ce n’est pas uniquement l’habitat PVC ou participatif » a d’emblée attaqué Emma Cosse en faisant le point sur la situation actuelle, en insistant sur l’augmentation des loyers – 50% en 10 ans alors que les salaires n’ont augmenté que de 38% - et en rappelant qu’EELV porte une proposition sur l’encadrement des loyers du parc privé, qu’un sénateur vert de Paris a réalisé un rapport sur « comment le mettre en œuvre (l’encadrement) » sachant qu’on est à 50/60 € le m2 à Paris. Notre objectif est d’obtenir un moratoire sur les loyers pour mettre un coup de frein à cette hausse.

     

    Elle a rappelé les 3 axes majeurs du programme d’Eva Joly résumé dans un document de 8 pages : « construire, encadrer, rénover »… en parlant d’une action qui lui tient à coeur, menée par la Région - La lutte contre le précarité énergétique qui touche 3,5 millions de ménages – et des urgences : remettre des crédits dans les centres d’hébergement, accueillir les Sans papiers et SDF dans ceux-ci, appliquer le DALO alors que l’Etat qui ne peut pas reloger préfére payer des amendes, ainsi que la loi SRU en augmentant le taux de logements sociaux à 25%, voire même 30%.

     

    Elle a indiqué que la Région avait engagé 1 milliard d’euros sur 4 ans en donnant la priorité aux logements sociaux : «  Nous avons 410 000 demandeurs de logements sociaux éligibles au PLAI et PLUS. Et le département des Hauts de Seine souhaite privilégier les classes intermédiaires (avec du PLS).   C’est un combat très dogmatique droite/gauche »  constatait elle en reconnaissant qu’elle a de grandes et longues discussions avec les maires des Hauts de Seine. Et en indiquant que les chambres de commerce et d’industrie sont ses plus fervents supporters : « A la CCIP, ils m’ont indiqué que 400 000 emplois sont perdus à cause de problèmes de mobilités des salarié (en Ile de France) »

     

    Beaucoup de questions ont été posés pendant plus de deux heures par des participants attentifs et réactifs : Pourquoi est-ce si difficile de construire des logements ?  Comment aider les communes (qui n’ont pas d’argent) à en construire, avec les équipements qui les accompagnent ? Peut on vendre les terrains de l’Etat ? …. Et notamment sur la formation des ouvriers du bâtiment aux nouvelles techniques  de lutte contre la déperdition d’énergie, sur les économies d’énergie dans les logements etc…, sur les logements étudiants, les résidences dégradées etc…. Des thémes qui reviennent beaucoup ces temps-ci dans le débat politique local, régional et national.