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collecte

  • UN BUDGET 2022 DE VANVES VOTE SUR FOND DE CRISE, NON PAS SANITAIRE, MAIS GUERRIEREE AVEC SES CONSEQUENCES

    Le conseil municipal a donc voté mercredi dernier son budget 2022, les marcheurs s’étant abstenu et les écologistes ayant voté conte. Il se monte à 44,5 M€ en fonctionnement et 26,5 M€ en investissement. «Un optimisme raisonnable conduit notre mandat, avec une politique d’équipement pour préserver nottre attractivité. Il s’inscrit dans une reprise de la croissance, avec ces 26,5 M€ d’investissement,  ce qui représente un message d’espoir pour l’avenir. Alors que la guerre en Ukraine apporte son lot d’incertitude avec l’apparition de graves pénuries qui doivent nous conduire à la prudence, et le retour de l’inflation  qui doit nous conduire à veiller aux populations sensible» a déclaré Bernard Gauducheau en ouverture des débats avec la présentation détaillé de Bertrand Voisine maire adjoint chargé des finances.

    «Ce budget apparait ambitieux. On aurait pu avoir d’autres priorité en renforçant la qualité environnementale, en développant la polyvalence des équipements» a jugé Pierre Toulouse (EELV) qui a insisté sur l’accompagnement des personnes fragiles en matière sociale. «Le budget est de nouveau impacté par la crise sanitaire,  les conséquences de la guerre en Ukraine, la suppression de la taxe d’habitation» a noté Jean cyril Le Goff (LREM) qui a noté une baisse de l’effort de la ville sur la santé et sur la citoyenneté. Sandrine Bourg (LR) maire adjointe à la solidarité a salué « le travail irréprochable du CCAS » en constatant « qu’il méne des actions innovantes. Mais on a des difficultés de recrutement dans les services, accentués par les effets de la crise du COVID-19, et des gens qui ne souhaitent pas travailler ans les mêmes conditions qu’avant»

    A l’occasion de ce conseil municipal, les élus ont voté, à l'unanimité,  une subvention de 15 000 € au Fonds d’Action Extérieure des Collectivités Locales (FAGECO) au titre de la situation humanitaire en Ukraine. «3,6 millions d’ukrainins ont fuit leur pays. Vanves prend sa part à l’élan de solidarité ! » a déclaré le maire en donnant  quelques chiffres : 5 palettes de 150 kg ont pu être envoyé en Ukraine grâce à la collecte organisée depuis le 7  Mars au  centre administratif.  «La ville a proposé un logement à la préfecture pour accueillir une famille » a indiqué Bernard Gauducheau. Aurélie Zaluski (EELV)  a exprimée le souhait que cette générosité s’adresse à d’autres populations. Jean Cyril Le Goff (LREM) s’st félicité de cette cohésion municipale

  • ENFIN VANVES SE MOBILISE POUR L’UKRAINE

    Enfin, Vanves a bougé ! Le maire de Vanves a annoncé hier qu’en partenariat avec la Protection Civile, Vanves organise une opération de collecte au profit de la population ukrainienne touchée de plein fouet par l’invasion militaire russe. La ville suit ainsi l’appel de l’association des Maires de France (AMF) qui, à l’exemple de ce qui avait été en 2017 afin d’apporter conjointement leur soutien auprès des victimes de l’Ouragan Irma, s’est associée avec la Protection Civile afin de proposer une solution logistique de collecte et d’acheminement des dons sur place.

    «L’objectif de cette opération commune est d’apporter une réponse immédiate aux besoins urgents des populations déplacées en leur fournissant et acheminant du matériel de première nécessité ainsi que du matériel de secours. Ce partenariat a également pour objectif de fournir un appui logistique aux communes. Grâce au maillage territorial de la Protection Civile, les maires peuvent se rapprocher des structures territoriales de la Protection Civile pour la récupération des matériels collectés.  Ce partenariat doit permettre aux communes qui se mobilisent de bénéficier du soutien logistique des équipes de la Protection civile pour acheminer la collecte jusqu’en Ukraine» indique David Lisnard, président de l’AMF.

    Ainsi Vanves ouvrira lundi prochain, un point de collecte au centre administratif de produits de première nécessité dont les Ukrainiens ont besoin : Produits d’hygiène (gels, savons, dentifrices, brosses à dents, couches, lait maternel, médicaments, serviettes hygiéniques… et matériels logistiques et de secours (masques chirurgicaux, matériel de suture, blouses médicales, bandages élastiques, garrots, pansements, lits de camps, sacs de couchage, couvertures de survie…). «Fidèle à ses valeurs démocratiques et humanistes, défenseure d’une Europe politique forte et anti-totalitaire, Vanves s’investit pleinement dans cet impérieux mouvement de solidarité» écrit bernard Gauducheau sur le site internet de la Ville. Mais aucun drapeau ou couleurs de l’Ukraine ne flottaient sur l’hôtel de Ville, sauf à la fenêtre d’un habitant de Vanves (sur la photo)

    De nombreuses villes franciliennes et des Hauts de Seine se sont mobilisées avec des associations qui ont lancée des initiatives pour organiser dons de médicaments, récoltes de vêtements, soutiens symboliques… «On est évidemment impuissant d’un point de vue politique et militaire. Par contre, on croit en la petite goutte d’eau qui donnera une rivière de dons» expliquait une élue de Taverny (95). Montrouge (92) lançait une plate-forme téléphonique ( 01 46 12 74 45), destinée aux habitants qui veulent «obtenir des renseignements sur les possibilités qui s’offrent à eux pour soutenir le peuple ukrainien» : »Le combat du peuple ukrainien pour la démocratie et la liberté est aussi le nôtre, ne l’oublions jamais» affirmait le maire UDI Étienne Lengereau, dans un communiqué. Bagneux indiquait avoir «décidé de participer à l’accueil de réfugiés ukrainiens» mais aussi de verser des  «subventions exceptionnelles à la Croix Rouge et au Secours Populaire pour contribuer à l’aide humanitaire sur place».

    Au-delà des nombreuses collectes organisé à Sceaux (92), Châtillon (92) – «Alors que la guerre est malheureusement de retour sur le sol européen, la Ville de Châtillon est solidaire de la population ukrainienne » déclarait  Nadège Azzaz (PS), sa maire -, une série de municipalités ont décidé d’afficher symboliquement le drapeau bleu et jaune de l’Ukraine, comme Chatillon (92), Meudon (92), Saint Denis (93), Saint Germain en Laye (78),  Fontainebleau(77). Et même des rassemblements contre la guerre en Ukraine comme à Malakoff et à Colombes le 2 Février dernier

  • COVID-19 ET VANVES : Les jeunes sont les premières victimes de la crise sanitaire

    La crise économique engendrée par le coronavirus risque plus fortement d'aggraver la précarité des moins de 30 ans, qui représentent déjà près de la moitié des pauvres en France, selon un rapport de l'Observatoire des inégalités rendu public à la veille de la collecte de la banque alimentaire qui se poursuit encore aujourd’hui devant Carrefour Matket, Intermarché et Franprix à Vanves.

    Rappelons qu’entre le mois de mars et le mois de juillet 2020, 30 tonnes de produits ont été distribués chaque mois, soit une hausse de 20% par rapport à la normale. L’IDF est particulièrement touchée par la hausse de la précarité en raison de la prépondérance de secteurs économiques fragiles face à la Covid-19 comme le tourisme, la restauration ou l’événementiel. Elle l’est aussi par la concentration de publics à la rue et sans domicile stable. «Les personnes âgées ont payé les plus lourdes conséquences du coronavirus en matière de santé, les jeunes vont subir l'essentiel de ses retombées économiques a déclaré jeudi dernier  Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités, lors d'une présentation de la deuxième édition du «Rapport sur la pauvreté». Un constat similaire à de nombreuses associations notamment d’aides alimentaires.

    Cet observatoire indépendant a adopté depuis plusieurs années une définition plus restrictive de la pauvreté, en la situant sous le seuil de 50% du revenu médian (contre 60% pour les organismes officiels), selon elle «plus proche de la réalité». Ainsi, selon cette définition, en 2018 - dernière année connue - on comptait 5,3 millions de pauvres vivant avec moins de 885 € par mois, soit 8,3% de la population. Parmi eux, plus de la moitié (52%) étaient âgés de moins de 30 ans, dont un tiers étaient des enfants et des adolescents grandissant dans une famille pauvre, relève l'Observatoire. Ainsi, le niveau de vie médian des jeunes «est deux fois inférieur au niveau de vie des Français».