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SOLIDARITE

  • L’ENJEU DE LA COLLECTE DE LA BANQUE ALIMENTAIRE CE WEEK-END A VANVES

    Comme chaque année, lors de ce dernier week-end de Novembre, a lieu la collecte de la banque alimentaire partout en France, et à Vanves devant le Franprix, Intermarché et Carrefour Market.. Les dons récoltés alimenteront l’épicerie sociale (LSS) accessible aux familles vanvéennes et permettront les distributions de colis alimentaires d’urgence assurées par le Secours Catholique pour les personnes démunies.

    Elle se déroule dans un contexte particulier, car jamais les associations caritatives n’ont été autant sollicités en ayant accueillis 2,4 millions de personnes en 2022, soit + 9% en un an. Mais les quantités distribuées par des association, épiceries solidaires, CCAS, grâce aux banques alimentaires, ont été inférieures, à cause notamment de l’arrêt des aides européennes liées au Covid-19 mais surtout à une nouvelle hausse de 10% des bénéficiaires à la fin de l’année 2023. Car la précarité alimentaire continue de s’accentuer en France, avec près de 7 millions de personnes qui seraient dépendantes de l’aide alimentaire dans un contexte inflationniste toujours prégnant. Cette situation se matérialise par une hausse très importante de la fréquentation des centres d'activité des associations de +20 à +30 %, et frappe notamment de plus en plus des populations fragiles telles que les enfants et les jeunes nourrissons.

    Et la précarité s’aggrave selon le dernier rapport du secours Catholique rendu public ces derniers jours. Il a accueilli l’an dernier en France un million de personnes, qui ont bénéficié de différents services, comme une aide alimentaire ou un accompagnement social. Parmi ces personnes, les ménages composés d’un seul adulte sont surreprésentés (75 %). Il s’agit surtout de mères isolées (25,7 %) et de femmes seules (20,9 %). Et la précarité féminine a régulièrement augmenté ces dernières décennies, alors que la pauvreté touchait de façon égale hommes et femmes jusqu’au début des années 2000, constate le Secours catholique. Les femmes représentent désormais 57,5 % des personnes rencontrées par l’association, contre 52,6 % en 1999.

    A Vanves, l’équipe du Secours Catholique qui agit sur la paroisse Saint Remy, indiquait dans le Sel et Lumière du 19 Novembre qu’entre 2021 et 2023, parmi les 232 foyers rencontrés, 59% étaient des familles monoparentales ou personnes seules, constituées à 82% de femmes.

    C’est pourquoi l’enjeu est de réussir cette collecte nationale : « Si la dernière a permis d’assurer l’équivalent de 18 millions de repas, cette fois-ci on a besoin d’atteindre les 24 millions » selon l’une des dirigeantes de la Fédération française des Banques Alimentaires

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    UNE SUBVENTION DE L’EUROPE POUR DENSIFIER LA VILLE

    Un tout petit panneau est affiché sur la palissade du chantier de construction d’un ensemble immobilier du promoteur Franco-Suisse avenue du Général de Gaulle. Il annonce que « Grâce à cette opération, la commune bénéficie des fonds européens dans le cadre du plan France Relance », et notamment du Next Génération UE, qui est un plan temporaire destiné à aider à réparer les dommages économiques et sociaux immédiats causés par la pandémie, car «  l’Europe de l’après-COVID-19 doit être plus verte, plus numérique, plus résiliente et mieux adaptée aux défis actuels et à venir ». La France a obtenu un total de 39,4 milliards d'euros de subventions qui représente 40% de son plan de relance national, baptisé « France Relance » (de 100 milliards d’euros au total). Elle a choisi d’investir 46 % de son enveloppe dans la transition écologique et énergétique et 21 % dans des mesures qui soutiennent la transition numérique. Il serait intéressant de savoir quel est le montant de la subvention qu’a obtenue la ville de Vanves,  dans la mesure où sur d’autres panneaux semblables posés par exemple par la Région Ile de France ou le Département des Hauts de Seine, le montant est indiqué, et pour quelles raisons ? La densification de la ville et notamment de ce quartier du clos Montholon à proximité de la future gare du Grand Paris Express que laisse supposer ce panneau accrché à une palissade de chantier, serait ainsi financé par l’Europe

     

    LA JOURNEE DES PAUVRES

    Cette « journée des pauvres » instituée par le pape Français ouvre une période d’appels à la solidarité et aux dons des vanvéens, avec notamment la collecte nationale de la banque alimentaire le week-end prochain. Et d’autres initiatives. C’est le cas, ce week-end  avec le Secours Catholique qui a lancé sa campagne de fin d’année, et a publié son rapport annuel sur la pauvreté avec un focus sur la situation des femmes : « Pauvretés : les femmes en première ligne » : « Ce qui est pointé au niveau national est aussi visible sur le plan local. Dans notre paroisse, nous observons les mêmes difficultés aux accueils, dans les rendez-vous « accès au droit » ou commission des aides financières. Les profils sont multiples :jeunes mamans hébergées au Rosier Rouge, mères isolées en charge d’enfants, personnes âgées, veuves aux pensions limitées… un dénominateur commun : des révenus très insuffisant et l’isolement » indique l’équipe du Secours Catholique qui agit sur la paroisse, dans le Sel et Lumière du 19 Novembre, en donnant des exemples et des chiffres : Entre 2021 et 2023, parmi les 232 foyers rencontrés, 59% étaient des familles monoparentales ou personnes seules, constituées à 82% de femmes.

  • LORSQUE DES HABITANTS DE VANVES SE MOBILISENT POUR LA PROTECTION DES ENFANTS

    A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, pour une meilleure lutte contre les violences commises sur les mineurs, prévue le 20 Novembre, des annonces fortes seront faites par le gouvernement a indiqué Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat chargé de l’enfance lors de la présentation du livre blanc sur la protection des enfants par l’association l’Enfant Bleu présidé par Isabelle Debré le 8 Novembre dernier, en présence Gabriel Attal, Ministre de l’Education..  Il est le fruit de l'expertise de l'association auprès des victimes (33 000 accompagnées depuis 1989), des nombreuses constitutions de partie civile dans des procés ayant attraits à des faits de maltraitance, mais aussi de son travail de plaidoyer au plus près des pouvoirs publics concernés. Car le constat reste dramatique : tous les cinq jours, un enfant meurt sous les coups de l’un de ses parents. Une réalité sous estimée.

    « Les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Si on ne les protège pas, que vont-ils devenir ? Malheureusement, le schéma est amené à se répéter. Quand un parent a été violent, il est très fréquent que l’enfant soit à son tour violent. Il faut faire en sorte de casser cette chaîne » a expliquée Isabelle Debré militante de cette cause sur laquelle elle se mobilise depuis de très longues années, bien avant même ses responsabilités d’élus ( Maire adjointe à Vanves, Conseillère Départementale des Hauts de Seine, Sénatrice et Vice Présidente du Sénat) ayant entrainé avec elle de nombreux vanvéens

    Parmi ses 23 propositions, l’association souhaite que soit créé un fichier national regroupant les informations préoccupantes et les signalements judiciaires. Et ce, «afin que des parents maltraitants ayant déménagé et changé de département ne s’évaporent pas dans la nature.  Ces dossiers sont censés être transmis d’un département à l’autre. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas» déplore Laura Morin, directrice nationale de L’Enfant Bleu. Autre proposition : qu’à la suite d’un dépôt de plainte d’un mineur, une enquête soit ouverte dans un délai n’excédant pas trois mois.  «Toutes les semaines, on a connaissance de victimes ayant déposé plainte et qui n’ont aucune nouvelle» se désole-t-elle. Par ailleurs, l’association insiste pour qu’un effort de prévention soit menée dans les écoles afin d’aider les enfants à savoir comment réagir en cas de maltraitance.  «En 2022, nous avons sensibilisé 5 500 élèves, de la maternelle au collège, sur ce sujet. Et bien souvent, après notre passage, des enfants font des révélations… » indiquait-elle.  Gabriel Attal a indiqué vouloir «inscrire cet enjeu dans la formation initiale et continue des enseignants et des personnels éducatifs». «Un nouveau module axé sur les vulnérabilités de l’enfant dans le parcours de formation de chaque enseignant de France» est en préparation, selon le ministre. «Certaines recommandations exprimées il y a sept ans ont été prises en compte par le législateur. Nous saluons ces avancées mais il reste beaucoup à faire. Il est aujourd’hui essentiel que des moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux soient octroyés. La protection des enfants doit s’imposer comme grande cause nationale»  a souligné Isabelle Debré

    Plusieurs acteurs du secteur ont appelé à manifester le 18 novembre «contre les violences faites aux enfants et en faveur de leurs droits». Une mobilisation qui précède le prochain comité interministériel à l’enfance, prévu pour fin novembre, alors que la Journée internationale des droits de l’enfant se tiendra le 20 novembre.