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SOLIDARITE - Page 2

  • UN CAMPAGNE CHOC POUR LES 35 ANS DE L’ENFANT BLEU, ASSOCIATION PRESIDEE PAR UNE ACIENNE ELUE DE VANVES : ISABELLE DEBRE

    L’association l’Enfant Bleu qui participe pleinement à l’évolution de la prise en charge des victimes de maltraitances durant l’enfance, célébre ses 35 cette année. Occasion pour Isabelle Debré, sa président d’indiquer « qu’avec notre expertise de terrain, par l’accompagnement de victimes sur les plans psychologique et juridique, mais aussi en tant que partie civile ou représentante de victimes dans des affaires, ou par les participations à des groupes de travail inter-associatifs ou politiques, l’association a pu, entre autres produire et diffuser largement deux Livres Blancs avec de nombreuses propositions législatives pour améliorer la protection des enfants maltraités, et contribuer à l’allongement du délai de prescription de 10 à 30 ans dans le cadre de crimes sexuels ».

    Depuis de longues années, des vanvéens se mobilisent auprés d’Isabelle Debré, ex-maire adjoint à la solidarité et  ex-conseillère départementale de Vanves,  ex-sénatrice des Hauts de Seine, qui consacre sa vie à cette cause comme présidente de cette  association dont le siège est tout prés, à Issy les Moulineaux. Elle devrait recevoir une subvention de 20 000 € du conseil départemental des Hauts de Seine qui a décidé le 25 Novembre dernier de subventionner, pour la première fois, quatre associations qui se préoccupent de la petite enfance,  de la protection de l’enfance et des publics fragilisés.  « Depuis deux ans, on fait face à une vague d’adultes qui n’avaient jamais parlé » souligne Isabelle Debré

    Avec sa nouvelle campagne choc, l’Enfant bleu alerte sur les violences interfamiliales et met en garde : « la chambre n’est pas un endroit sûr. L’écrasante majorité des mineurs maltraités le sont dans leur propre foyer. Chaque semaine en France, un enfant meurt sous les coups de ses parents. 77 % des enfants victimes de maltraitance subissent des violences dans leur propre foyer, perpétrées par un membre de leur famille. » Face à ce constat, elle a décidé de lancer une campagne de sensibilisation avec Cédric Doumbè, figure du MMA français. Ce nouveau porte-parole de l’association, prête son image à cette campagne choc imaginée et réalisée gracieusement par Havas Play. Déclinée en spot TV et affichage, elle présente un parallèle entre la violence encadrée et consentie des sports de combat et celle, dissimulée et insoupçonnée, qui se déroule dans les foyers. La signature « L’endroit le plus violent n’est pas toujours celui qu’on imagine » souligne cette tragédie : le lieu le plus dangereux pour un enfant peut potentiellement être le cocon de sa propre chambre.

    Le spot de 30 secondes réalisé par Marie Vinay et produit par POP, est visible depuis le 20 novembre, notamment sur les bornes digitales présentes dans les gares, métros et vitrines de commerces. Il sera également diffusé gracieusement sur France 5 début décembre. « On est tous touchés par des causes, ce sentiment qu'on doit faire le bien, même si chacun a sa conception »  témoignait sur BFMTV, Cédric Doumbè, le champion de MMA. «Moi, j'ai deux causes qui me tiennent à cœur, la défense des femmes et celle des enfants. J'estime que rien d'autre qu'un sourire ne devrait être dessiné sur le visage d'un enfant »

  • 40e COLLECTE POUR LA BANQUE ALIMENTAIRE EN FRANCE ET A VANVES CE WEEK-END

    Pour la quarantième année consécutive, la Fédération Française des Banques Alimentaires organise sa Collecte Nationale les 22, 23 et 24 novembre 2024 sur tout le territoire. «Cette année, la mobilisation de tous, bénévoles et donneurs, est essentielle pour faire face à la hausse de la précarité en France» en organisant cette opération annuelle de recueil de produits alimentaires dans plus de 8.000 magasins, supermarchés, écoles, mairies, et entreprises avec comme objectif de récolter l'équivalent de 25 millions de repas, à destination de leurs bénéficiaires dont le nombre avoisine aujourd'hui les 2,5 millions.

    «Les créateurs des banques alimentaires il y a 40 ans imaginaient qu'ils étaient partis pour quelques années, que très vite on n'aurait plus besoin d'eux» souligne auprès de l'AFP le président de la Fédération française des banques alimentaires (FFBA) Jean Cottave. «Leur avenir, c'était de disparaître. C'est malheureusement l'inverse aujourd'hui, on a de plus en plus besoin de nous» ajoute-t-il, faisant état de 30% d'augmentation des demandes sur cinq ans, entre 2018 et 2022. «Il y a une quinzaine d'années, on venait en aide à quelque 800.000 personnes, aujourd'hui on en est à 2,4 millions de bénéficiaires, parmi lesquels des familles monoparentales, des petits retraités, des étudiants, et des travailleurs pauvres». Au total, la Fédération indique collecter chaque année sur tout le territoire plus de 120.000 tonnes de produits, soit l'équivalent de 241 millions de repas. La collecte auprès du grand public représente environ 10% de l'approvisionnement. Le reste provient de produits récupérés auprès des grandes surfaces, de l'industrie agro-alimentaires et des agriculteurs, avec le soutien de l'Etat et de l'Union européenne.

    En 2023, la collecte a permis de récolter près de 10 121 tonnes de denrées alimentaires. Ces dons permettent de redistribuer à près de «2,4 millions de personnes en situation de précarité alimentaires, accompagnées à travers plus de 6 000 associations, CCAS et épiceries sociales partenaires», Comme c’est le cas à Vanves avec l’antenne locale du  Secours Catholique.

    Cette association au niveau national qui publiait voilà une semaine  son rapport annuel sur la pauvreté, donnait quelques chiffres significatifs : Pus de 1 million de personnes accueillies, leur niveau de vie étant de 555 € par mois et par ménage, un taux de non-recours aux prestations sociales pour ayants droits de 38% pour le RSA et  le minimum vieillesse, avec 25% de personnes accueilles avec zéro ressources.

    Au niveau locale, l’équipe vanvéenne constatait que «les difficultés rencontrées par nos accueillis touchent une population de plus en plus étendue et de plus en plus variés : couples, familles monoparentales, personnes seules, âgées, travailleurs pauvres, comme cet homme ayant un emploi mais qui est obligé de dormir dans sa voiture. Sont encore plus vulnérable les migrants hébergés à Vanves sans ressources, en demande de titres de séjour pour pouvoir travailler et subvenir à leurs besoins vitaux notamment pour les enfants» indiquait l’un de ses responsables dans le Sel et Lumière, le journal des paroisses de Vanves,  du week-end dernier en donnant quelques chiffres : «Cette année, nous avons accueilli 182 familles soit plus de 200 personnes, aidées par 273 colis distribuées et 286 rendez-vous pour un accompagnement dans les démarches d’accès aux droits»

  • A VANVES HEMISPH’ERIK, UN CLUB POUR LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT A TRAVERS DES ATELIERS CREATIONS

    À Vanves, le club Hemispherik qui «s’engage dans la lutte contre l’isolement social à travers de nombreux ateliers, pour s’ouvrir à l’autre et apporter de l’humain là où il n’y en a pas », organise aujourd’hui une  « Porte Ouverte » dans ses locaux de la rue Louis Dardenne, une ex-pharmacie où cette association s’est installée en 1993. Ce club qui a fêté ses 30 ans en Septembre dernier sur la photo), est un lieu pour s'entraider, se ressourcer, pour créer des liens, pour trouver de la chaleur humaine, pour prendre des initiatives, pour sortir de l’isolement, pour reprendre confiance en soi

    « C’est un lieu d’entraides et d’acceptation, personne n’a d’étiquettes sociales ou religieuses» indique Séverine Genevaz Coordinatrice. «Un lieu de vie différent où convivialité, simplicité, service, entraide sont des mots courants au sein de cette structure non militante qui accueille en journée  des personnes dont l’âge peut varier entre 35 et 75 ans et sont parfois à un stade d’isolement assez avancé et/ou en soufrance physique. Un lieu aménagé comme un chez soi, accueillant et fonctionnel avec du mobilier offert par des mécènes. Un lieu qui permet aux adhérents de se retrouver régulièrement en dehors des structures de soins afin de partager de moments conviviaux », c’est-à-dire «un sas entre l’hôpital et la vie de tous les jours».
    Un espace cosy où chacun peut s’adonner à la lecture, aux jeux de société, à l’informatique, à la Wii, etc... et où deux animateurs accueillent les adhérent(e)s sans poser de questions indiscrètes si ce n’est que de proposer une collation « soft » froide ou chaude. Des tables, des fauteuils posés ça et là permettent à chacun de suivre des cours de dessin, de peinture ou de discuter tout simplement avec d’autres. Tout l’espace est baigné de lumières indirectes ce qui rend l’ensemble chaleureux. «Chacun vient quand il le souhaite et participe à sa manière à la vie de l’association».

    Sous l'impulsion des adhérents, d’autres activités prennent corps pour le plus grand plaisir de chacun. Ils ont le pouvoir de proposer une activité qu’ils aimeraient pratiquer ou, pourquoi pas, qu’ils aimeraient animer : les animateurs sont là pour les aider à réaliser leur projet, ils ont un rôle de facilitateur. Les adhérents deviennent alors les acteurs de ce Club.

    «Nous sommes dans une optique d’entraide avant tout. C’est le principe des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM), nous aidons dans de nombreux domaines. Il y a tout pour accompagner les personnes qui le souhaitent à la thématique santé, par exemple. Grâce à des ordinateurs, nous pouvons nous rendre sur internet pour aider les personnes isolées à mieux gérer leurs dossiers et lutter ainsi contre la fracture numérique » indique-t-elle

    Ce club qui est subventionné par l'ARS Ile deFrance, le Conseil Départemental des Hauts de Seine est l’un des 500 G.E.M existant sur la France rencontrant un vrai succès et représentent une réponse pour tous ceux qui risquent d’être marginalisés par la maladie ou en situation de fragilité psychique (Loi de février 2005 visant à promouvoir la participation et la citoyenneté des personnes handicapées)