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SOCIAL

  • A VANVES HEMISPH’ERIK, UN CLUB POUR LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT A TRAVERS DES ATELIERS CREATIONS

    À Vanves, le club Hemispherik qui «s’engage dans la lutte contre l’isolement social à travers de nombreux ateliers, pour s’ouvrir à l’autre et apporter de l’humain là où il n’y en a pas », organise aujourd’hui une  « Porte Ouverte » dans ses locaux de la rue Louis Dardenne, une ex-pharmacie où cette association s’est installée en 1993. Ce club qui a fêté ses 30 ans en Septembre dernier sur la photo), est un lieu pour s'entraider, se ressourcer, pour créer des liens, pour trouver de la chaleur humaine, pour prendre des initiatives, pour sortir de l’isolement, pour reprendre confiance en soi

    « C’est un lieu d’entraides et d’acceptation, personne n’a d’étiquettes sociales ou religieuses» indique Séverine Genevaz Coordinatrice. «Un lieu de vie différent où convivialité, simplicité, service, entraide sont des mots courants au sein de cette structure non militante qui accueille en journée  des personnes dont l’âge peut varier entre 35 et 75 ans et sont parfois à un stade d’isolement assez avancé et/ou en soufrance physique. Un lieu aménagé comme un chez soi, accueillant et fonctionnel avec du mobilier offert par des mécènes. Un lieu qui permet aux adhérents de se retrouver régulièrement en dehors des structures de soins afin de partager de moments conviviaux », c’est-à-dire «un sas entre l’hôpital et la vie de tous les jours».
    Un espace cosy où chacun peut s’adonner à la lecture, aux jeux de société, à l’informatique, à la Wii, etc... et où deux animateurs accueillent les adhérent(e)s sans poser de questions indiscrètes si ce n’est que de proposer une collation « soft » froide ou chaude. Des tables, des fauteuils posés ça et là permettent à chacun de suivre des cours de dessin, de peinture ou de discuter tout simplement avec d’autres. Tout l’espace est baigné de lumières indirectes ce qui rend l’ensemble chaleureux. «Chacun vient quand il le souhaite et participe à sa manière à la vie de l’association».

    Sous l'impulsion des adhérents, d’autres activités prennent corps pour le plus grand plaisir de chacun. Ils ont le pouvoir de proposer une activité qu’ils aimeraient pratiquer ou, pourquoi pas, qu’ils aimeraient animer : les animateurs sont là pour les aider à réaliser leur projet, ils ont un rôle de facilitateur. Les adhérents deviennent alors les acteurs de ce Club.

    «Nous sommes dans une optique d’entraide avant tout. C’est le principe des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM), nous aidons dans de nombreux domaines. Il y a tout pour accompagner les personnes qui le souhaitent à la thématique santé, par exemple. Grâce à des ordinateurs, nous pouvons nous rendre sur internet pour aider les personnes isolées à mieux gérer leurs dossiers et lutter ainsi contre la fracture numérique » indique-t-elle

    Ce club qui est subventionné par l'ARS Ile deFrance, le Conseil Départemental des Hauts de Seine est l’un des 500 G.E.M existant sur la France rencontrant un vrai succès et représentent une réponse pour tous ceux qui risquent d’être marginalisés par la maladie ou en situation de fragilité psychique (Loi de février 2005 visant à promouvoir la participation et la citoyenneté des personnes handicapées)

  • LORSQUE DES HABITANTS DE VANVES SE MOBILISENT POUR LA PROTECTION DES ENFANTS

    A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, pour une meilleure lutte contre les violences commises sur les mineurs, prévue le 20 Novembre, des annonces fortes seront faites par le gouvernement a indiqué Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat chargé de l’enfance lors de la présentation du livre blanc sur la protection des enfants par l’association l’Enfant Bleu présidé par Isabelle Debré le 8 Novembre dernier, en présence Gabriel Attal, Ministre de l’Education..  Il est le fruit de l'expertise de l'association auprès des victimes (33 000 accompagnées depuis 1989), des nombreuses constitutions de partie civile dans des procés ayant attraits à des faits de maltraitance, mais aussi de son travail de plaidoyer au plus près des pouvoirs publics concernés. Car le constat reste dramatique : tous les cinq jours, un enfant meurt sous les coups de l’un de ses parents. Une réalité sous estimée.

    « Les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Si on ne les protège pas, que vont-ils devenir ? Malheureusement, le schéma est amené à se répéter. Quand un parent a été violent, il est très fréquent que l’enfant soit à son tour violent. Il faut faire en sorte de casser cette chaîne » a expliquée Isabelle Debré militante de cette cause sur laquelle elle se mobilise depuis de très longues années, bien avant même ses responsabilités d’élus ( Maire adjointe à Vanves, Conseillère Départementale des Hauts de Seine, Sénatrice et Vice Présidente du Sénat) ayant entrainé avec elle de nombreux vanvéens

    Parmi ses 23 propositions, l’association souhaite que soit créé un fichier national regroupant les informations préoccupantes et les signalements judiciaires. Et ce, «afin que des parents maltraitants ayant déménagé et changé de département ne s’évaporent pas dans la nature.  Ces dossiers sont censés être transmis d’un département à l’autre. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas» déplore Laura Morin, directrice nationale de L’Enfant Bleu. Autre proposition : qu’à la suite d’un dépôt de plainte d’un mineur, une enquête soit ouverte dans un délai n’excédant pas trois mois.  «Toutes les semaines, on a connaissance de victimes ayant déposé plainte et qui n’ont aucune nouvelle» se désole-t-elle. Par ailleurs, l’association insiste pour qu’un effort de prévention soit menée dans les écoles afin d’aider les enfants à savoir comment réagir en cas de maltraitance.  «En 2022, nous avons sensibilisé 5 500 élèves, de la maternelle au collège, sur ce sujet. Et bien souvent, après notre passage, des enfants font des révélations… » indiquait-elle.  Gabriel Attal a indiqué vouloir «inscrire cet enjeu dans la formation initiale et continue des enseignants et des personnels éducatifs». «Un nouveau module axé sur les vulnérabilités de l’enfant dans le parcours de formation de chaque enseignant de France» est en préparation, selon le ministre. «Certaines recommandations exprimées il y a sept ans ont été prises en compte par le législateur. Nous saluons ces avancées mais il reste beaucoup à faire. Il est aujourd’hui essentiel que des moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux soient octroyés. La protection des enfants doit s’imposer comme grande cause nationale»  a souligné Isabelle Debré

    Plusieurs acteurs du secteur ont appelé à manifester le 18 novembre «contre les violences faites aux enfants et en faveur de leurs droits». Une mobilisation qui précède le prochain comité interministériel à l’enfance, prévu pour fin novembre, alors que la Journée internationale des droits de l’enfant se tiendra le 20 novembre.

  • VANVES DISPOSE D’UN NOUVEAU POLE SOCIAL DEPARTEMENTAL MAIS A ISSY LES MOULINEAUX

    Vanves est concerné par le nouveau pôle social départemental inauguré la semaine derniére à Issy les Moulineaux par Georges Siffredi, président du Conseil Départemental des Hauts de Seine (CD 92) avec les maires de Vanves  (Bernard Gauducheau) et d’Issy les Moulineaux (André Santini) qui se situe à deux pas du tramway et de la future gare Issy RER du Grand Paris Express.. Car depuis le 26 Septembre,  il accueille les habitants de Vanves et d’Issy-les-Moulineaux mais aussi de Clamart et  Meudon.. Il  vise à faciliter le parcours des usager, du plus jeune au grand âgs et à améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge par les professionnels.

    Il constitue le pôle central d’un maillage avec des antennes de proximité dans chacune des communes. «Avec cet équipement innovant, nous regroupons l’ensemble de l’offre sociale et médico-sociale de notre Département, avec un seul objectif : assurer un accompagnement intégral, qui prend en compte l’ensemble des difficultés auxquelles nos concitoyens sont confrontés » a indiqué Georges Siffredi, président du CD 92 lors de son inauguration

    Le pôle social départemental réunit sur un même site des équipes pluridisciplinaires (plus de 10 métiers sont représentés : assistants sociaux, conseillers en économie sociale et familiale, éducateurs spécialisés, psychologues, infirmières puéricultrices, auxiliaires de puériculture, médecins, sages-femmes, conseillères conjugales et familiales, éducateurs de jeunes enfants, assistantes administratives et gestionnaires d’offres de service) en charge de services sociaux et médico-sociaux dédiés à la protection maternelle et infantile, à la santé sexuelle, à l’action sociale et à l’insertion, à l’aide sociale à l’enfance. «Cette organisation, «en transversalité» se reflète dans l’aménagement des lieux» a décrit le président du CD 92 « Les usagers sont d’abord orientés vers une unité d’accueil pour préinstruire leurs situations et être accompagnés dans leurs démarches en ligne pour l’accès aux droits. Se trouve ensuite l’unité d’évaluation, dont la mission est de déceler l’ensemble des fragilités pour proposer un parcours d’accompagnement complet et adapté, que vous pouvez ensuite suivre dans la durée, afin que notre soutien s’inscrive dans le temps long lorsque cela est nécessaire »

    Ainsi, le Département des Hauts-de-Seine a entrepris depuis quelques années la modernisation de l'ensemble de ses sites sociaux de proximité (Châtenay-Malabry en 2016, Villeneuve-la-Garenne en 2018, Châtillon en 2019, Asnières en juin 2023). Avec 969 M€ dédiés aux solidarités en 2023, il s’agit d’un axe majeur de la politique départementale au travers de dispositifs adaptés aux familles et aux publics fragilisés (les personnes âgées, les personnes handicapées, les familles en difficultés, les personnes en insertion socio-professionnelle). Les pôles sociaux représentent un maillon essentiel de l’action départementale pour favoriser le lien social de proximité.

    Ce pôle s’inscrit dans un maillage de proximité, qui mise sur l’articulation des services et des acteurs pour que chaque Alto-séquanais dispose d’un pôle social à moins de 20 minutes de chez lui et, quand ce n’est pas le cas, d’une antenne départementale à moins de 15 minutes. «Mais c’est tout aussi vrai pour nos antennes de proximité implantées dans chacune des Villes, notamment nos unités de protection maternelle infantile, comme  Mary Besseyre à Vanves. Cette dernière implantation accueille d’ailleurs des agents des services de la petite enfance de la commune, venant renforcer concrètement les liens entre la Ville et le Département ainsi que la complémentarité entre les dispositifs d’accompagnement que nous proposons » a indiqué Georges Siffredi