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rosier rouge

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE A VANVES EN 2023

    Le Blog poursuit son retour sur le passé avec des événements plus lointain  dans le temps

    Voilà 50 ans, le Rosier Rouge (sur la photo) ouvrait ses portes un 1er Juillet 1973, premier centre d’accueil pour familles d’hospitalisés venus de faire soigner en région parisienne. Il s’était installé dans l’ancien couvent des Soeurs franciscaines de Marie baptisé «Rosier Rouge»  par Mgr Rodhain en hommage à 5 d’entre elles  qui furent tués le 9 Juillet 1900 en Chine. La station Plateau de Vanves – Malakoff était inauguré, mais le prolongement de la ligne 13 jusqu’à Châtillon Montrouge n’est intervenu que plus tard, réalisé en surface et en viaduc sur 1,8 km avec la station Etienne Dollet où se trouve le PC de cette ligne

    Voilà 60 ans, Vanves se jumelait avec une ville allemande du landkreiss de Basse Saxe, la même année qu’était signé le traité franco-allemand par le Général de Gaulle et Konrad Adenauer  qui sera célébré le 22 Janvier 2023 par un conseil des ministres franco-allemand présidé par Emmanuel Macron et Olaf Scholz. A l’époque, c’était Burgdof district rural comportant plusieurs communes dont Lehrte. Ce fut à la suite de réformes administratives et territoriales de 1980 que Vanves se jumela directement avec Lehrte avec la signature d’un nouvelle Charte en 1986.

    Voilà 70 ans, la première classe de neige de France était organisée par la ville de Vanves à la Féclaz du 30 Janvier au 19 Février 1953. Pour les 32 éléves de la classe de M.Discours «un horizon exaltant s’ouvrait : le soleil des neiges qui ne brillait guére,jusqu’ici que pour les adultes et enfants de familles aisés » racontait son initiateur, Max Fourestier, inspecteur scolaire. Ce n’était pas dans le chalet actuel de la ville de Vanves au col duSire, mais au chalet l’Aurore, au pied des pistes de ski où une plaque rappelle cet événement.

    Voilà plus de 100 ans, en 1203, le territoire de Vanves s’agrandissait en annexant les territoires isséens où se trouvent aujourd’hui le lycée Michelet et toute la partie au sud ouest du Bd du lycée grâce à une décision de l’Evêque de Paris Odon de Sully. Par contre le décret du 8 Novembre 1833 l’amputait de tout une partie de son territoire  par la création de la commune de Malakoff qui fut effective le 1er Février1884. Cette séparation était inévitable à cause de l’aménagement du chemin de fer avec la ligne Paris Montparnasse qui coupait physiquement en deux son territoire. D’ailleurs, la gare SNCF de Vanves-Malakoff était inauguré le 1er Octobre 1883 voilà 140 ans. Dix ans plus tard, Vanves devenait chef lieu de canton grâce à la loi du 12 Avril 1893 comprenant Issy, Châtillon, Malakoff, ce qui devait entraîner la construction d’une nouvelle mairie, l’actuel hôtel de ville inauguré le 23 Juillet 1898 par le ministre Léon Bourgeois.          

  • CELEBRATION OECUMENIQUE ET REPAS POLYNESIEN AU ROSIER ROUGE A VANVES QUI A RECU MISS TAHITI

    Après deux ans sans culte en raison de la Covid, une messe a enfin pu être célébrée dans la petite chapelle du Rosier Rouge à Vanves, suivie d’un repas polynésien offert par le président du Pays et son gouvernement, à la mi-Novembre. Un événement passé inaperçu mais qu’ont rapporté quelques médias dont France Info. Il a rendu possible grâce au Congrés des Maires,  à la veille de la séquence Dom-TOM de ce grand-rendrez vous des Maires, le lendemain. Car de nombreux élus étaient présents, les maires  de Moorea Maiao, des Gambier, de Tahaa, de Rimatara, de Mahina, de Fatu Hiva et de Hao pour entourer les malades du fenua auxquels le président Edouard Fritch a offert un repas polynésien.

    La célébration oecuménique pour les malades polynésiens à Paris s’est tenue dans la belle chapelle du Rosier Rouge, présidée par le pasteur Hioe. Plus de 120 personnes ont pu assister à la célébration dont plus d’une cinquantaine de malades. À la fin de la célébration, la sénatrice Lana Tetuanui a pris la parole pour remercier, au nom du président Edouard Fritch et de tous les maires présents, le pasteur et l’assemblée pour cette belle célébration, ainsi que toutes les associations œuvrant en faveur des malades, comme « Te ramepa ora » et « A tauturu ia na », pour leur présence et leur engagement constant en faveur des malades.

    Un repas a ensuite été offert par le président du pays aux malades, aux accompagnateurs et à toute la communauté polynésienne présente. C’était également l’occasion de marquer les fêtes de fin d’année qui approchent et de redonner un peu de baume au cœur après une période pénible de restrictions sanitaires consécutive à la crise de la Covid 19. Les malades étaient ravis d’avoir pu échanger avec leurs Tavana. Certains maires ont ainsi pu prendre des nouvelles de leurs administrés et mieux mesurer ce que représente la vie des malades polynésiens évasanés en métropole

    Le Rosier Rouge a reçu aussi  Miss Tahiti lors d’une courte escale, quelques jours plus tard : Tumateata Buisson  (sur la photo) qui est vraiment une ambassadrice auprès des évasanés. Son programme chargé de visites à aris s’est achevé à Vanves avec l’accueil plus qu’émouvant des malades hébergés au Rosier Rouge. Une petite fête lui avait été préparée par les associations A Tauturu ia na et Te Ramepa ora que président Teva Pani et Nini Topata. Très émue et ne pouvant retenir ses larmes, la miss s’est adressée à ses compatriotes du Pacifique pour leur dire de tenir bon et de ne jamais désespérer, alors qu’elle-même, il y a quatre ans, avait été durement éprouvée lors de la perte de sa mère souffrant d’un cancer. «En tant qu’ambassadrice, c’est mon rôle, et je tenais à rencontrer les malades. C’est une cause qui me tient à cœur de défendre en tant que Miss Tahiti, et c’est aussi une cause Miss France... Aujourd’hui, une miss n’est plus qu’un physique ; elle a aussi des valeurs, des messages que l’on souhaite porter haut, grâce à son titre, et donner une voix à ceux qui n’en ont pas forcément. Et puis, il faut remercier toutes ces personnes qui travaillent pour nos malades».

  • FRANCE INFOS A CONSACRE UN REPORTAGE AU ROSIER ROUGE QUI A PRESQUE 50 ANS

    «De Wallis-et-Futuna à Paris, le Rosier-Rouge permet l'hébergement des malades et des familles» s’intitule le reportage et l’articke sur le site Internet de France  réalisé par Louis Métivier, consacré à cette Maison d’Accueil Hospitalière (MAH) qui permet l’hébergement de malades en soins ambulatoires et de leur famille accompagnante depuis 1973 dans un ancien couvent des Franciscaines, créé à l’initiative du Secours Catholique. Parmi eux, de nombreux patients venus de Wallis-et-Futuna, hébergés dans ce lieu agréable qui leur permet de se sentir presque comme chez eux, dont il dresse le portrait. «Un véritable espace de vie qui ne s’arrête pas à l’hébergement» lui détaille Isabelle Nicolas, la directrice de l’établissement : «On accompagne dans le parcours de soin, dans les dossiers pour les frais, dans Paris avec le métro, on crée des animations pour leur changer les idées et leur permettre de se rencontrer». Ce lieu permet de faire venir la famille, c’est un vrai service :  la famille est très importante, elle permet de guérir plus vite, c’est un soutien» ajoute-t-elle

    Mais cela a un coût qui, depuis la convention de 2017 signée par les autorités du territoire, le préfet, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), l’Agence Régionale de Santé et le Rosier Rouge,  est pris en charge, ce qui  représente un véritable budget pour le territoire de Wallis-et-Futuna «puisque la pension complète est de 66 € avec la télévision et le wifi par jour», explique Gladys Taputai-Tuifa, et les personnes restent généralement plusieurs mois. «Un coût, mais qui est très important pour la santé des Wallisiens et des Futuniens. En effet, la directrice rappelle que «les Outre-mer sont moins bien dotés en hôpitaux, et les ultramarins sont obligés de venir en métropole pour voir des spécialistes». Un des gros problèmes sur ce territoire du Pacifique est le manque de médecins. Comme les campagnes de l’Hexagone, c’est un désert médical.  Malgré tout, grâce à cette prise en charge complète, jusqu’à trente personnes de Wallis-et-Futuna viennent ici chaque année,  pour soigner des cancers ou recevoir une greffe. Plus largement, les Ultramarins sont nombreux à venir au Rosier-Rouge puisque la directrice affirme que «sur 55 familles accueillies, environ 40 viennent d'Outre-mer» raconte-t-il à travers les témoignages.   

    Un problème accentué par l’épidémie de Covid-19 qui règne en Nouvelle-Calédonie puisque les médecins qui venaient prêter main forte sont tous occupés et que Wallis-et-Futuna a fermé toutes ses frontières, sauf pour le fret. Depuis les premiers cas autochtones de Covid en Nouvelle-Calédonie le 6 septembre, la situation sanitaire est extrêmement tendue. «Plus qu’un désagrément pour ceux qui voulaient être hospitalisés non loin de chez eux, c’est surtout un empêchement pour les autres de pouvoir rentrer chez eux. « Beaucoup sont à la fin du parcours de soin, mais, les vols sont interdits, donc ils continuent à être hébergés en attendant un éventuel rapatriement» lui indiquait un des pensionnaires.