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  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    MISE EN GARDE : Dans la matinée de lundi, Gabriel Attal a publié un long message sur X dans lequel il mettait notamment en garde les oppositions sur les conséquences d'une censure, estimant que le pays a besoin de stabilité - «Il n’est pas trop tard pour se ressaisir, et être à la hauteur du moment » - critiqué par l’opposition. «Rarement, sans doute, notre pays n’aura eu autant besoin de stabilité. Stabilité politique, stabilité institutionnelle, stabilité économique» commençait l’élu de Vanves. «Nous appelons solennellement les oppositions à ne pas céder à la tentation du pire, à renoncer à leur funeste projet, et donc à ne pas voter la censure du gouvernement» martelait-il. Le président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée nationale estimait que «les extrêmes préfèrent regarder ailleurs alors que les oppositions aurait dû être de donner un budget à la France et ainsi ne pas menacer la stabilité d’un gouvernement qui est aujourd’hui la seule voie pour répondre aux urgences de notre pays. Ils préfèrent se faire la courte échelle dans une vaste pièce de théâtre dont les Français ne sont que le décor» dénonçait-il encore en pensant « à nos chefs d’entreprise, qui redoutent plus que tout l’instabilité et la crise économique qui pourrait succéder à la crise politique, à tous ces Français modestes, qui sont toujours les premières victimes des crises lorsqu’elles frappent». Et de terminer en prévenant : «l’instabilité est un poison lent, qui s’attaquera progressivement à notre attractivité économique, à notre crédibilité financière, à la confiance, déjà entamée, que les Français ont dans leurs institutions».

    ROSIER ROUGE : Comme chaque année, le Rosier Rouge a accueilli tous les malades polynésiens présents dans l'Hexagone, pour un repas festif fin Novembre. En musique, ils ont pu déguster un poisson cru, du taro et même des firi-firi. « C'est devenu une tradition, chaque année les malades évasanés de Polynésie française se retrouvent pour partager un repas convivial et chaleureux au Rosier rouge, la plus grande maison d'accueil hospitalière de France, située à Vanves, juste à côté de Paris. De quoi réchauffer le coeur de ces malades qui ont pu retrouver un peu de leur Polynésie » indiquait la 1ére Chaine Polynésienne en précisant que Tepuaraurii Teriitahi, élue à l'assemblée de Polynésie française et Lana Tetuanui, sénatrice étaient présentes pour l'occasion.

    DEREGLEMENT CLIMATIQUE : Pour les vanvéens attentifs, il y a des signes qui ne trompent pas notamment sur les répercussions du dérèglement climatiques dans la commune. Jamais, de mémoire d’adhérents de la section tennis du Stade de Vanves, ils peuvent jouer aussi tard dans l’année sur les terrains de terre battu. Généralement ces cours-là sont fermés à la Toussaint. Durant cette première semaine d’Avant, ils continuent d’y jouer malgré l’épisode neigeux voilà presque quinze jours. Une satisfaction pour cette section Tennis qui a tenu son assemblée générale samedi dernier. Ses responsables ont fait part aux représentant de la mairie présent, de leur mécontentement sur les nouveaux horaires du PMS André Roche qui ferme à 20H le soir et maintenant tous les jours fériés, à un moment où justement ceux qui travaillent, peuvent jouer à leur sport favori, surtout le soir, en été, où il fait jour jusqu’à 22H

  • 40 ANS DE ROSIER ROUGE A VANVES – 3) 1993- 2003 : Une vaste rénovation en plusieurs tranches

    Durant cette troisiéme décennie du Rosier Rouge, Marcel Meslin après plus de 16 ans passés à la direction de ce foyer passait le relais au printemps 1996 à Antonio Dos Santos. Il expliquait alors que « c’est une maison qui fait de grandes choses sans faire beaucoup de bruit » dans un article du Parisien consacré à ce foyer lors de la journée nationale du Secours Catholique qui accueillait les équipes de France pour la messe télévisée du Dimanche 19 Novembre 1995 en direct de sa chapelle. Son successeur a mené à bien un grand chantier de rénovation des 95 chambres.  

     

    « Mon prédécesseur avait lancé des tests pour rénover les chambres avec salles de bains, parce qu’on se rendait compte que nos résidents s’attendaient à plus de conforts. Les sanitaires et les douches sur le palier n’étaient plus viables » expliquait Antonio Dos Santos. Ainsi ses travaux de rénovation des 92 chambres ont été lancés en plusieurs tranches chaque fois sur deux ans jusqu’en 2001/02, et ont occupé finalement cette troisiéme décennie. Ainsi chaque chambre a pu disposer d’un sanitaire-douche, d’une prise TV mais sans téléviseur, et un téléphone.  5 d’entre elles ont été adaptées aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et 5 autres transformables en unités famiales de 2 pièces avec kitchenette. 14 MF ont été dépensé financé par ses fonds propres, dans les premiers temps, par deux legs importants (prés de 3 MF), un soutien du Secours Catholique (1,5 MF), du Conseil Général des Hauts de seine  ( 750 000 frs), la Fondation des Hôpitaux (700 000 frs), la ville de Vanves (50 000 frs), des caisses de retraites et de prévoyance (300 000 frs), et la Fondation de France

     

    Ces travaux inaugurés le 15 juin 2001, ont correspondu à un moment le Rosier Rouge connaissait une baisse d’activité importante, peut être parce que ses responsables avaient dirigés ce foyer en bon pére de famille, en ne  prenant pas assez en compte les nouvelles attentes et exigences de ses résidents. « Nous avons eu une grosse crainte en menant ces travaux, en mettant plus de confort : Que ces familles s’isolent dans leurs chambres. Or par expérience, nous savons que c’est la convivialité avec les autres, le partage de cette souffrance, qui redonne de l’espoir et rend solidaire » expliquait il. Le nombre des bénévoles avait augmenté (52) aux côtés des 20 employés. Si au début, ils assuraient le transport dans les hôpitaux et l’accueil, ils se sont de plus en plus impliqués dans des ateliers et des animations au fil du temps  

     

    Parmi les résidents, le nombre de polynésiens et d’africains avait augmenté, ces derniers originaires du Burkina Faso et d’Algérie ayant remplacé les italiens. Avec beaucoup de traumatisés par la guerre interne qui se développpait alors dans ce pays. Quant aux polynésiens, leur accroisement s’expliquait aisément puisque son gouvernement autonome avait mis l’accent sur les évacuations sanitaires à Paris pour certaines pathologies, ne pouvant pas être soignés sur place, faute d’équipement ou de professionnel. Beaucoup cherchaient un point de chute pour ses malades qui n’avaient pas besin d’être hospitalisés, mais devaient faire des examens ou suivre de longs traitements. « Nous avons joué pour ces personnnes un substitut du domicile, ne remplaçant pas du tout la chambre d’hôpital, ni la maison de convalescence, parce qu’ils ne pouvaient pas rentrer chez eux à 24 ou 25H d’avions » indiquait il.

     

    Si ces résidents représentaient toujours 10 à 15% au Rosier Rouge, ils étaient passés à 25%, ce qui interrogeaient beaucoup les responsables de ce foyer mais aussi de la Fédération Nationale des Foyers d’Accueil pour familles de malades hospitalisés (1974) et l’association des Cités de Secours Catholique (1990). Heureusement,  depuis 2001, la Sécurité Sociale permettait à ces établissements d’accueillir ces malades en soins ambulatoires, à la condition de ne pas dépasser un quota de 25%, pour bénéficier de son aide financière (40% des dépenses nettes de fonctionnement, soit une participation journalière de 90 frs par assuré social accueilli). La convention de financement a d’ailleurs été renégocié avec la Sécurité Sociale qui participait en fonction du nombre de familles accueillies relevant du régime général, amenant le Rosier Rouge a faire de même avec d’autres partenaires financiers. 

     

    A Suivre...