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travaux de rénovation

  • 40 ANS DE ROSIER ROUGE A VANVES – 3) 1993- 2003 : Une vaste rénovation en plusieurs tranches

    Durant cette troisiéme décennie du Rosier Rouge, Marcel Meslin après plus de 16 ans passés à la direction de ce foyer passait le relais au printemps 1996 à Antonio Dos Santos. Il expliquait alors que « c’est une maison qui fait de grandes choses sans faire beaucoup de bruit » dans un article du Parisien consacré à ce foyer lors de la journée nationale du Secours Catholique qui accueillait les équipes de France pour la messe télévisée du Dimanche 19 Novembre 1995 en direct de sa chapelle. Son successeur a mené à bien un grand chantier de rénovation des 95 chambres.  

     

    « Mon prédécesseur avait lancé des tests pour rénover les chambres avec salles de bains, parce qu’on se rendait compte que nos résidents s’attendaient à plus de conforts. Les sanitaires et les douches sur le palier n’étaient plus viables » expliquait Antonio Dos Santos. Ainsi ses travaux de rénovation des 92 chambres ont été lancés en plusieurs tranches chaque fois sur deux ans jusqu’en 2001/02, et ont occupé finalement cette troisiéme décennie. Ainsi chaque chambre a pu disposer d’un sanitaire-douche, d’une prise TV mais sans téléviseur, et un téléphone.  5 d’entre elles ont été adaptées aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et 5 autres transformables en unités famiales de 2 pièces avec kitchenette. 14 MF ont été dépensé financé par ses fonds propres, dans les premiers temps, par deux legs importants (prés de 3 MF), un soutien du Secours Catholique (1,5 MF), du Conseil Général des Hauts de seine  ( 750 000 frs), la Fondation des Hôpitaux (700 000 frs), la ville de Vanves (50 000 frs), des caisses de retraites et de prévoyance (300 000 frs), et la Fondation de France

     

    Ces travaux inaugurés le 15 juin 2001, ont correspondu à un moment le Rosier Rouge connaissait une baisse d’activité importante, peut être parce que ses responsables avaient dirigés ce foyer en bon pére de famille, en ne  prenant pas assez en compte les nouvelles attentes et exigences de ses résidents. « Nous avons eu une grosse crainte en menant ces travaux, en mettant plus de confort : Que ces familles s’isolent dans leurs chambres. Or par expérience, nous savons que c’est la convivialité avec les autres, le partage de cette souffrance, qui redonne de l’espoir et rend solidaire » expliquait il. Le nombre des bénévoles avait augmenté (52) aux côtés des 20 employés. Si au début, ils assuraient le transport dans les hôpitaux et l’accueil, ils se sont de plus en plus impliqués dans des ateliers et des animations au fil du temps  

     

    Parmi les résidents, le nombre de polynésiens et d’africains avait augmenté, ces derniers originaires du Burkina Faso et d’Algérie ayant remplacé les italiens. Avec beaucoup de traumatisés par la guerre interne qui se développpait alors dans ce pays. Quant aux polynésiens, leur accroisement s’expliquait aisément puisque son gouvernement autonome avait mis l’accent sur les évacuations sanitaires à Paris pour certaines pathologies, ne pouvant pas être soignés sur place, faute d’équipement ou de professionnel. Beaucoup cherchaient un point de chute pour ses malades qui n’avaient pas besin d’être hospitalisés, mais devaient faire des examens ou suivre de longs traitements. « Nous avons joué pour ces personnnes un substitut du domicile, ne remplaçant pas du tout la chambre d’hôpital, ni la maison de convalescence, parce qu’ils ne pouvaient pas rentrer chez eux à 24 ou 25H d’avions » indiquait il.

     

    Si ces résidents représentaient toujours 10 à 15% au Rosier Rouge, ils étaient passés à 25%, ce qui interrogeaient beaucoup les responsables de ce foyer mais aussi de la Fédération Nationale des Foyers d’Accueil pour familles de malades hospitalisés (1974) et l’association des Cités de Secours Catholique (1990). Heureusement,  depuis 2001, la Sécurité Sociale permettait à ces établissements d’accueillir ces malades en soins ambulatoires, à la condition de ne pas dépasser un quota de 25%, pour bénéficier de son aide financière (40% des dépenses nettes de fonctionnement, soit une participation journalière de 90 frs par assuré social accueilli). La convention de financement a d’ailleurs été renégocié avec la Sécurité Sociale qui participait en fonction du nombre de familles accueillies relevant du régime général, amenant le Rosier Rouge a faire de même avec d’autres partenaires financiers. 

     

    A Suivre...

  • COLLEGE SAINT EXUPERY A VANVES : UNE RENOVATION ACTEE

    La rénovation du collége Saint Exupery a été actée ses derniers mois par le Conseil Général des Hauts de Seine dont les services ont réalisés une étude de préfaisabilité datant d’Octobre 2012. 

     

    Guy Janvier (PS) ne cache pas qu’il est à l’origine de la demande en tant que conseiller général  depuis 8 ans. « J’ai demandé à M.Claude, proviseur de l’époque, quelles étaient ses intentions en matière de rénovation du collége qui date des années 1965, bientôt 50 ans. Un certain nombre de bâtiments ont besoin d’être rénovés, parce que devenus vétuste même si ce n’est pas un état de vétusté aggravé comme on peut le trouver parfois. Depuis 2004, j’ai obtenu une classe européenne, un enseignement de qualité grâce à une équipe pédagique extraordinaire avec Mme Dubois, la nouvelle principale Landi. Et maintenant cette étude préfaisabilité  qu’a prise Mme Barody Wess, vice présidente chargée des Colléges ».

     

    Cette étude fait tout d’abord  une présentation du site occupé par ce collége construit en 1966 sur une parcelle de 6 992 m2 avec 6 Bâtiments  dont le gymnase, la restauration et les logements. Ensuite un historique des travaux effectués depuis 2011. Enfin un descriptif des travaux envisagés :  La construction d’un nouveau préau, l’adjonction d’une surface du préau à la restauration qui aura ainsi un espace et une surface plus confortable, l’amélioration et l’optimisation du pôle sportif, l’accessibilité des personnes handicapés  qui est traitée avec deux ascenseurs, un au bâtiment A, un autre au bâtiment C, la réhabilitation de l’ensemble des locaux et leurs mises aux normes techniques et thermiques : Mise en place d’un isolant thermique performant par l’extérieur et d’un parement adapté, remplacement de toutes les fenêtres par des fenêtres en aluminium à rupture de pont thermique, étanchéité des bâtiments couverts par une toîture-terrasse, traitement de l’amiante et du plomb, remise à neuf de l’installation électrique avec sécuruité incendie et anti-intrusin, distribution VDI. Le coût représente plus de 8 130 000 € TTC pour l’instant.

     

    Il reste maintenant à en discuter avec l’équipe enseignante, la mairie et les différents partenaires et interlocuteurs intéressés, sur cette rénovation et son phasage, avec mise en place de locaux provisoire pour assurer la continuité de l’enseignement pendant le déroulement des travaux.  « J’ai demandé notamment à ce que l’on regarde de plus prés, l’accessibilité du gymnase et des salles. Je souhaiterais, et c’est une demande récurrente de l’association des amis de St Exupery Amitiés, qu’il y ait un accés directe au gymnase et aux salles pour  pouvoir les ouvrir aux assiociayions notamment » indique Guy Janvier.