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algérie

  • BERNARD SAINT HILLIER, LE COMPAGNON DE LA LIBERATION DE VANVES S’EST ILLUSTRE DE BIR-HARKEIM A L’ALGERIE

    L’anniversaire de l’appel du 18 Juin samedi dernier, fut l’occasion,  pour certains, de rappeler qu’un compagnon de la Libération repose au cimetière de Vanves : Bernard Saint-Hillier fait Compagnon de la Libération par décret du 27 Mai 1943 qui a donné son nom à la 202ᵉ promotion de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr venu lui rendre hommage à la Toussaint 2017. 

    C’est un ancien élève du lycée Michelet, car aprés des études secondaires au Prytanée national Mimiltaire de la Flèche il a achevé ses études secondaires au lycée de Vanves, puis il est entré à Saint-Cyr en 1931. Diplômé en 1933, il va participer aux conflits qui ont marqué la guerre et l’après guerre au gré de ses affectations : Son premier poste  est au 11e batailllon de chasseur alpin où il commande la section d’éclaireurs-skieurs. A La veille du déclenchement de la seconde guerre mondiale, il avait rejoint, comme lieutenant la légion étrangère et sa 13e demi-brigade, où il devient capitaine en août 1940. Il a participé à l’expédition de Narvick au cours de laquelle il est blessé par un éclat de bombe. Il s’engage alors dans les ForcesFrançaises Libres en empruntant le nom d’un Dolais célébre, Jean de Vienne  avec lesquelles il participe à toutes les campagnes de la 13eDBLE et notamment à la défense de Bir-Hakeim en 1942. Nommé chef d’État-major de la 1ére Division des Français Libres sous les ordres du général Diego Brosset en septembre 1943, il débarque en Italie en avril 1944, puis en France, à Cavalaire, le 16 août 1944.

    En 1945, il prend le commandement de la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère, puis il est affecté en 1946 en métropole et passe deux ans à l'état-major des forces armées, où il est colonel et commande le 18e régiment de parachutistes jusqu'en 1954 date de son départ en Indochine où il commande le Groupement Aéroporté n°1. Il a pris part à l’expédition de Suez en 1956, puis en Algérie en 1958, où il est chef d'état-major à Constantine.. Il commande la 10e division de parachutiste (1960-61) ce qui lui vaudra d’être arrêté par les mutins au moment du putsch d’Avril 1961 à Alger et interné à In Salah. Puis promu général de Brigade, il  devient chef de cabinet militaire du Ministre  de la Défense puis représentant militaire français auprès du commandement allié en Europe (1962). Promu général de division en 1965, il est nommé inspecteur des personnels de réserve de l'Armée de terre. Général de Corps d’armée en 1968, il commande la IIIe région militaire de Rennes et il  est membre du Conseil Supérieure de la guerre

    Jean Christophe Notin  lui a consacré un livre en Septembre 2009 : «Le général Saint-Hillier, de Bir-Hakeim au putsch d’Alger» (Edt Perrin). La Promotion 2015-2018 de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr l'a choisi comme parrain de promotion lors du baptême le 23 juillet 2016 à  Coëtquidam.  Et le 25 Mai 2017, les jeunes Saint-Cyriens de cette promotion  ont rendu hommage à leur parrain de promotion, en se rendant au cimetière pour une courte cérémonie avec dépôt de gerbes, en hommage à ce militaire qui s’est engagé dans les Forces Françaises Libre, au lendemain de l’armistice.

  • JEAN CLAUDE ABECASSIS, PRESIDENT DE L’ AMICALE DES PIEDS NOIRS DE VANVES : « Mon souhait est que l'Algérie , ce très beau pays où j'ai vécu une adolescence heureuse, s'ouvre davantage au monde !

    A l’occasion de l’assemblée générale de l’amicale des Pieds Noirs, aujourd’hui, il sera question bien sûr de l’algérie aujourd’hui en ébullution avec ces manifestations contre un cinquiéme mandat d’Abdelaziz Bouteflika  Parmi ses pieds noirs, beaucoup  espére que ce printemps algérien ne se terminera comme ailleurs. Ils ont été étonné par cet aspect pacifique extraodinaire de la contestation, malgré des expressions violentes sur Bouteflika et surtout  son frére cadet. «Cette révolution est faite par des jeunes qui ont moins peur que leur ainés !» constatait sur une chaîne d’infos un  témoin de ces manifestations à Alger. «C’est un une génération qui a perdu sa jeunesse ! Mais un jour viendra !» expliquait sur LCP cette semaine l’un  de ses jeunes algériens lors de la précédente élection présidentielle pour un  quatriéme mandat  qui avait été alors contesté mais avec moins d’ampleur qu’aujourd’hui.

    Le Blog Vanves Au Quotidien a sollicité jean Claude Abécassis, président de l’Amicale des Pieds Noirs de Vanves qui a donné son avis personnel, sans chercher à jouer le porte parole des pieds noirs, sur la situation en Algérie 

    Vanves Au Quotidien – Comment vit un pied noir,  les événements qui secouent l’Algérie comme nous le voyons actuellement à propos du cinquiéme mandat d’Abdelaziz Bouteflika ?

    Jean Claude Abecassis : « C'est avec intérêt que je constate que la jeunesse algérienne nombreuse se préoccupe sérieusement de son avenir et qu'elle n'hésite pas à se rebeller contre un pouvoir absolu incapable semble-t-il, d'apporter une solution pérenne au problème du chômage très important notamment  chez les jeunes souvent très diplomés et ce malgré la richesse tirée des gisements pétrolier et gazier.  Il a suffi que le président BoutéfliKa, malade, absent physiquement de la scène politique algérienne depuis 2012 dont il faut encore le rappeler en est le premier personnage, annonce sa candidature pour un 5eme mandat pour soulever spontanément le mouvement que l'on voit s'étoffer depuis maintenant 4 semaines

    Après plus de 3 semaines de manifestations massives d'étudiants de lycéens et de professions diverses et variées dans les plus grandes villes, le retrait annoncé dans un court message de sa candidature a été accueilli , dans un premier temps, comme une victoire. Mais le report sine die des élections qui devaient se tenir le 18 avril 2019 avec prolongation de facto de la présidence Bouteflka a, malgré le remaniement du gouvernement et la promesse d'une nouvelle constitution, semé le doute .Les algériens apparemment ne sont pas dupes, qui manifestaient encore massivement vendredi en exigeant le départ sans condition de leur président. Il nous faut encore attendre pour juger de l'évolution de la situation en espérant que la sagesse l'emportera malgré une inquiétude palpable .

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a marqué dans ce soulévenement populaire mené par tous cette jeunesse algérienne ?

    J.C.A. : « La détermination de cette jeunesse souvent diplomée au chômage, le côté pacifique des manifestations de part et d'autre" manifestants et forces de l'ordre", la lucidité des manifestants après le renoncement du président Boutéflika ont révélé une grande maturité de cette jeunesse.Une page de l'Histoire de l'Algérie semble se tourner à travers ce mouvement de fond d'une jeunesse qui veut prendre en main son destin.

    VAQ – Qu’est-ce que vous craigniez ?

    J.C.A. : La crainte, par dessus tout , l'arrivée au pouvoir des islamistes au prochaines élections !Mon souhait que l'Algérie , ce très beau pays où j'ai vécu une adolescence heureuse, s'ouvre davantage au monde et au tourisme à l'instar des 2 autres pays du Maghreb que sont le Maroc et la Tunisie

  • LORSQUE MACRON FAIT DES VAGUES A VANVES CHEZ LES PIEDS NOIRS ET AILLEURS, EN ILE DE FRANCE

    Les militants d’En Marche et les supporters d’Emmanuel Macron se sont fait interpellés Samedi dernier par quelques pieds noirs et anciens combattants d’Afrique du Nord lorsqu’ils distribuaient des tracts devant le marché et place du Val (de Lattre de Tassigny). Le terme dé décolonisation est mal passé comme l’a exprimé Jean Claude Abecassis, président de l’Amicale des Pieds Noirs de Vanves lors de son assemblée générale annuelle dimanche matin à l’hôtel de ville en présence d’Isabelle Debré vice présidente du Sénat, Bernard Gauducheau, maire de Vanves, quelques élus et représentants d’associations d’anciens combattants  (UNC, FNACA)

    « 35 ans, c’est l’âge de la maturité pour une association qui rassemble plus d’une trentaine  de membres » a constaté JC Abecassis, son président, en évitant de revenir sur la polémique de la commémoration du  19 Mars et en souhaitant que les massacres d’Oran en Juillet 1962 soir reconnu. « Un candidat à la présidentielle en vite à Alger, a osé tenir des propos maladroitsen condamnant la décolonisation. L’ignorance est la cause de ses propos inappropriés en parlant decrime comme l’humanité. Comment tenir de tels propos. On n’a pas eu la volonté d’éliminer une ethnie. On a plutôt permis à sa population de se développer (grâce  au gaz et au pétrole découvert dans ce pays) »  a-t-il expliqué en laissant entendre qu’ils seraient bien resté là bas s’il n’y avait pas eu cette guerre de 8 ans qui les a renvoyé en métropole, l’indépendance de ce pays étant inéluctable. « Ce n’est pas comme cela qu’on rassemble » a-t-il conclu. « Il faut continuer à faire vivre l’âme des pieds noirs et rappeler la réalité des choses » s'est borné à dire Bernard Gauducheau

    Emmanuel Macron lors de son audition par l’Assemblée des Départements de France suscité une vive réaction de  l’association « Grande Couronne Capitale » qui considère qu’il a fait « des propositions inacceptables symbolisant sa méconnaissance totale du fonctionnement des collectivités territoriales et des enjeux de la région capitale ». Dans son programme pour réduire le millefeuille administratif, il propose « de supprimer au moins un quart des départements, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles ». Pour  François Durovray président LR de l’Essonne qui la préside, « sa proposition qui consiste à supprimer les départements d’ÎDF relève d’une vision de la région capitale calée sur les années 60, avant les lois de décentralisation. Le candidat socialiste( ?) d’En Marche devrait mettre à jour ses fiches sur l’IDF qui ne compte plus 8 départements mais 7, depuis la fusion de la ville et du département de Paris » a-t-il réagit dans un communiqué : « La mise en oeuvre d’un tel programme constituerait un recul dramatique de la démocratie et de l’efficacité des services publics, et obérerait les chances de Paris de demeurer une ville-monde dans la compétition internationale.». Malgré cette vive réaction d’un départementaliste, la question qui a été déjà soulevé vaut d’être posé lorsqu’on voit la complexité engendré par la création de la métropole du grand Paris.