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MEMOIRE ET SOUVENIRS

  • DES PANNEAUX HISTORIQUES POUR RAPPELER LE PASSE DE VANVES

    De nouveaux panneaux d'information historique ont été  installés par la ville ces derniers jours à l'entrée du parc (sur la photo), concernant Geandville, Frédéric Pic, Grandville qui a été un pensionnaire  de  la Maison de Santé. « Cette installation vient après celle, réussie également, sur les Résistants Vanvéens intervenue l'an dernier. A refaire en d'autres lieux pour rappeler sous le même format qui étaient, par exemple, Étienne Jarousse, Maurice Magne, André Roche ou Roger Aveneau » a suggéré un vanvéen sur les réseaux sociaux.

    Alors qu’un autre  suggérait la même chose concernant Albert Culot qui a été un résistant vanvéen, dont une stéle rappelle la mémoire devant la gare SNCF-Transilien « Mais aucune plaque ne nous en dit plus sur cet homme ou n'en présente une photo ; à l'inverse des plaques rappelant, dans nos rues, d'autres Résistants ! »

    Occasion de rappeler que, grâce au service des Archives Municipales, la ville dispose depuis quelques années de nombreuses plaques rappelant l’historique de monuments, comme l’église Saint Remy, de sites où ont vécu des personnalités comme le cardinal Duprat à l’angle de la place du Val et de la rue d’Issy. Il en est ainsi pour les rues qui portent le nom de résistants morts pour la France apposés à l’occasion du 80e anniversaire de la libération, avec de petits panneaux d’informations et leurs portraits rappelant leurs exploits et leurs morts tragiques.

    Voilà maintenant longtemps, certaines plaques apposées à l’entrée des immeubles où ils ont vécus, ou dans des sites de combats de rues où un résistant était tombé sous les balles des nazis,  étaient fleuries par les associations d’anciens combattants à l’occasion de la célébration de la libération, comme c’est le cas des tombes des anciens combattants dans le cimetière communal tous les 11 Novembre. Une tradition qui s’est perdue depuis

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     UN 11 NOVEMBRE INTERGENERATIONNEL

    Ce 107e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 est à marquer d’une pierre blanche. Car Jamais Vanves n’avait réuni une assemblée aussi intergénérationnelle autour de son monument aux morts, de ces familles avec leurs très jeunes enfants aux ainés combattants ou du conseil des seniors en passant par ces jeunes collégiens de la classe de 6e C du collège Saint  Exupery, porte-drapeaux, lecteurs de poémes dont certains ont déposés des gerbes, ses scouts de la meute de Vanves-Malakoff…  Ainsi  comme dans tous les villages de France, la communauté vanvéenne s’est retrouvé aux côtés des anciens combattants, des associations patriotiques, des élus, avec la présence(rare) du député Gabriel Attal, pour honorer tous ceux qui ont donné leur vie pour la France, et plus particulièrement nos 629 vanvéens dont la plupart avaient 25 ans, comme l’a rappelé le maire Bernard Gauducheau : « En rappelant la mémoire des Poilus et de toutes les victimes de la « Grande Guerre », nous affirmons notre devoir de transmission et notre attachement à la paix -  un bien précieux, toujours à défendre, alors que notre continent est encore marqué par les conflits » a-t-il déclaré. C'était aussi une première, pour la nouvelle chef du protocole, Camille Barrière qui a organisé ces cérémonies avec maestria, avec à ses côtés, Paul Guillaud 

     

    COP 30 AU BRESIL : TOULOUSE SE DISTINGUE

    Pierre Toulouse chef de file des Ecologistes est le seul élu vanvéen parmi les 400 élus locaux  dont 112 franciliens à avoir signé une tribune proposée par la Fondation Européenne pour le Climat (et diffusé par France Ouest)   avec des personnalités notamment franciliennes  comme Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Stéphane Troussel… pour «préserver à la fois notre démocratie et notre environnement», alors que se déroule depuis le 10 novembre la COP à Belem dans l’Amazonie (Brésil). D'une seule voix, ils souhaitent faire vivre l’accord de Paris dans leur territoire face à «la montée des autoritarismes et l'affaiblissement des démocraties sur tous les continents ». Ils affirment avec force « que l’action territoriale est une réponse essentielle pour préserver à la fois notre démocratie et notre environnement. C’est à l’échelle locale que le niveau de confiance en l’action publique persiste, et c’est aussi là que la transition écologique prend corps : selon le GIEC, 50 à 70 % des politiques de décarbonation et d’adaptation se feront aux échelons infranationaux. C’est également à l’échelon territorial que la majeure partie des investissements publics sont réalisés et que les habitants ressentent le plus directement les effets du dérèglement climatique ».

    Ils réaffirment « leur engagement  à atteindre la neutralité climatique pour la seconde moitié du siècle, à développer des politiques climatiques concrètes dans les domaines clefs que sont les transports, la biodiversité, l’énergie, l’aménagement et l’agriculture, etc… et à renforcer la résilience de nos territoires face aux impacts du changement climatique : inondations, sécheresses, canicules »…Enfin, ils  demandent que « l’action des collectivités soit reconnue et valorisée à Paris, à Bruxelles et à Belém, comme un levier indispensable de la lutte contre le dérèglement climatique ».

    « Or, ce n’est pas la trajectoire suivie aujourd’hui. Depuis plusieurs années, les collectivités subissent une contrainte budgétaire renforcée, alors qu’elles ne représentent qu’une part marginale des déficits publics. Les orientations prévues pour 2026 laissent présager une pression accrue, alors même que l’action décentralisée prouve son efficacité.

    Représentantes et représentants des territoires, garants du lien entre nos concitoyens et l’action publique, nous prenons cette direction avec détermination : celle de faire vivre l’accord de Paris, ici et maintenant »

  • VANVES CELEBRE L’ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918 ET LE CENTENAIRE DU BLEUET DE FRANCE

    Vanves célébre aujourd’hui le 107e anniversaire de l’armistice de la guerre 1914-18. Elle a eu, comme toutes les villes et villages de France, ses morts :  607 vanvéens dont les noms sont inscrits sur cette immense plaque en haut de l’escalier d’honneur de la Mairie à l’entrée de la salle Henri Darien, 113 sont enterrés dans le carré militaire du cimetière qui compte 212 tombes avec celles de 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldats du bataillon sénégalais. Toutes ont été fleuris ses derniers jours par la ville, comme l’a remarqué un internaute. A cette occasion, la municipalité comme les associations d’anciens combattants de Vanves invitent les vanvéens à se recueillir devant le monument aux morts

    Les cérémonies ont commencé hier soir à l’Arc de Triomphe, car des vanvéens, anciens combattants, membres du Conseil des Seniors, avec des collégiens de Saint Exupery ont participé au ravivage de la Flamme Sacrée. Ce matin, grâce à Paul Guillaud, président de la 71e section UNC de Vanves-Malakoff, des collégiens de différentes classes de 3e et de 6e de Saint Exupery participeront aux cérémonies dont 4 porte-drapeaux de 3e, d’autres aux dépôts de gerbe avec les personnalités, et à la lecture de poèmes. Elles débuteront au carré militaire du cimetière en présence des représentants des différents cultes après un dépôt de gerbe devant le monument aux morts de la guerre de 1870, et se poursuivront devant le monument aux morts  avec l’arrivée de la flamme, lecture du message du ministre des Armées par Kevin Cortes maire adjoint aux anciens combattants, et l’intervention du maire qui avait rappelé  l’année dernière, que le monument aux morts avait été inauguré le 11 Novembre en 1924, morts réalisé par le sculpteur Robert Le Bout, ainsi que le carré militaire du cimetière communal.

    Cette année, c’est le Bleuet de France qui célèbre son centenaire, né au lendemain de la Première Guerre mondiale, soit un siècle de solidarité et de mémoire en faveur des victimes de guerre, civiles comme militaires. « Ce symbole d’espoir est né dans les tranchées, là où, au milieu de la boue et du chaos, le bleuet était souvent la seule fleur à pousser, évoquant la résilience et la renaissance ». Depuis 100 ans, l’œuvre du Bleuet de France soutient les militaires blessés, anciens combattants, victimes du terrorisme, pupilles de la Nation et familles endeuillées. Chaque année, plus de 25 000 bénéficiaires reçoivent une aide précieuse, un supplément d’âme, sous la forme d’un soutien psychologique, physique ou financier grâce aux dons fait lors des quêtes organisées, lors des cérémonies patriotiques  à Vanves par Paul Guillaud qui a aussi lancé une campagne pour recruter des jeunes porte-drapeaux (à partir de 13 ans).