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JEAN CLAUDE ABECASSIS, PRESIDENT DE L’ AMICALE DES PIEDS NOIRS DE VANVES : « Mon souhait est que l'Algérie , ce très beau pays où j'ai vécu une adolescence heureuse, s'ouvre davantage au monde !

A l’occasion de l’assemblée générale de l’amicale des Pieds Noirs, aujourd’hui, il sera question bien sûr de l’algérie aujourd’hui en ébullution avec ces manifestations contre un cinquiéme mandat d’Abdelaziz Bouteflika  Parmi ses pieds noirs, beaucoup  espére que ce printemps algérien ne se terminera comme ailleurs. Ils ont été étonné par cet aspect pacifique extraodinaire de la contestation, malgré des expressions violentes sur Bouteflika et surtout  son frére cadet. «Cette révolution est faite par des jeunes qui ont moins peur que leur ainés !» constatait sur une chaîne d’infos un  témoin de ces manifestations à Alger. «C’est un une génération qui a perdu sa jeunesse ! Mais un jour viendra !» expliquait sur LCP cette semaine l’un  de ses jeunes algériens lors de la précédente élection présidentielle pour un  quatriéme mandat  qui avait été alors contesté mais avec moins d’ampleur qu’aujourd’hui.

Le Blog Vanves Au Quotidien a sollicité jean Claude Abécassis, président de l’Amicale des Pieds Noirs de Vanves qui a donné son avis personnel, sans chercher à jouer le porte parole des pieds noirs, sur la situation en Algérie 

Vanves Au Quotidien – Comment vit un pied noir,  les événements qui secouent l’Algérie comme nous le voyons actuellement à propos du cinquiéme mandat d’Abdelaziz Bouteflika ?

Jean Claude Abecassis : « C'est avec intérêt que je constate que la jeunesse algérienne nombreuse se préoccupe sérieusement de son avenir et qu'elle n'hésite pas à se rebeller contre un pouvoir absolu incapable semble-t-il, d'apporter une solution pérenne au problème du chômage très important notamment  chez les jeunes souvent très diplomés et ce malgré la richesse tirée des gisements pétrolier et gazier.  Il a suffi que le président BoutéfliKa, malade, absent physiquement de la scène politique algérienne depuis 2012 dont il faut encore le rappeler en est le premier personnage, annonce sa candidature pour un 5eme mandat pour soulever spontanément le mouvement que l'on voit s'étoffer depuis maintenant 4 semaines

Après plus de 3 semaines de manifestations massives d'étudiants de lycéens et de professions diverses et variées dans les plus grandes villes, le retrait annoncé dans un court message de sa candidature a été accueilli , dans un premier temps, comme une victoire. Mais le report sine die des élections qui devaient se tenir le 18 avril 2019 avec prolongation de facto de la présidence Bouteflka a, malgré le remaniement du gouvernement et la promesse d'une nouvelle constitution, semé le doute .Les algériens apparemment ne sont pas dupes, qui manifestaient encore massivement vendredi en exigeant le départ sans condition de leur président. Il nous faut encore attendre pour juger de l'évolution de la situation en espérant que la sagesse l'emportera malgré une inquiétude palpable .

VAQ - Qu’est-ce qui vous a marqué dans ce soulévenement populaire mené par tous cette jeunesse algérienne ?

J.C.A. : « La détermination de cette jeunesse souvent diplomée au chômage, le côté pacifique des manifestations de part et d'autre" manifestants et forces de l'ordre", la lucidité des manifestants après le renoncement du président Boutéflika ont révélé une grande maturité de cette jeunesse.Une page de l'Histoire de l'Algérie semble se tourner à travers ce mouvement de fond d'une jeunesse qui veut prendre en main son destin.

VAQ – Qu’est-ce que vous craigniez ?

J.C.A. : La crainte, par dessus tout , l'arrivée au pouvoir des islamistes au prochaines élections !Mon souhait que l'Algérie , ce très beau pays où j'ai vécu une adolescence heureuse, s'ouvre davantage au monde et au tourisme à l'instar des 2 autres pays du Maghreb que sont le Maroc et la Tunisie

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