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compagnon de la libération

  • 78 ANS APRES, VANVES CELEBRE SA LIBERATION

    Une cérémonie s’est déroulé hier en fin d’après-midi devant le monument aux morts pour célébrer  le 78e anniversaire de la Libération de Vanves comme à Paris bien sûr et dans les communes environnantes, comme Montrouge où une plaque en hommage à Cécile et Henri Rol-Tanguy a été dévoilée en leur hommage, en présence de leurs enfants, Allée Rol-Tanguy dans le square des Etats-Unis, avec une exposition qui leur ait également consacrée jusqu’au 1er septembre dans cette allée. Un couple qui a joué un rôle clef dans la Résistance et la libération de Paris et de ses voisines comme Vanves. La ville de Paris a rendu hommage à Hubert Germain, le dernier Compagnon de la libération  décédé en octobre 2021 à l'âge de 101 ans, et elle est revenue  «sur ce qui s'est passé en 1942», notamment lors de «la Rafle du Vel d'Hiv'», «la mise en place de la Shoah de façon intensive» et «la participation de la police de Vichy à ces exactions» lors de la cérémonie sur le parvis de l’hôtel de ville. «Ses commémorations sont d'autant plus «importantes, qu'on a vu ces derniers temps combien il y avait de tentatives de falsifications de l’Histoire. C'est important de commémorer ces grand moments où les citoyens, d'abord les Résistants suivis petit à petit par les Parisiens eux-mêmes, ont pris les armes pour lutter contre les Allemands et libérer Paris le 25 août 1944»

    Le 25 Août 1944 était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passait dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils furent tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté terrorisérent plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il

  • BERNARD SAINT HILLIER, LE COMPAGNON DE LA LIBERATION DE VANVES S’EST ILLUSTRE DE BIR-HARKEIM A L’ALGERIE

    L’anniversaire de l’appel du 18 Juin samedi dernier, fut l’occasion,  pour certains, de rappeler qu’un compagnon de la Libération repose au cimetière de Vanves : Bernard Saint-Hillier fait Compagnon de la Libération par décret du 27 Mai 1943 qui a donné son nom à la 202ᵉ promotion de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr venu lui rendre hommage à la Toussaint 2017. 

    C’est un ancien élève du lycée Michelet, car aprés des études secondaires au Prytanée national Mimiltaire de la Flèche il a achevé ses études secondaires au lycée de Vanves, puis il est entré à Saint-Cyr en 1931. Diplômé en 1933, il va participer aux conflits qui ont marqué la guerre et l’après guerre au gré de ses affectations : Son premier poste  est au 11e batailllon de chasseur alpin où il commande la section d’éclaireurs-skieurs. A La veille du déclenchement de la seconde guerre mondiale, il avait rejoint, comme lieutenant la légion étrangère et sa 13e demi-brigade, où il devient capitaine en août 1940. Il a participé à l’expédition de Narvick au cours de laquelle il est blessé par un éclat de bombe. Il s’engage alors dans les ForcesFrançaises Libres en empruntant le nom d’un Dolais célébre, Jean de Vienne  avec lesquelles il participe à toutes les campagnes de la 13eDBLE et notamment à la défense de Bir-Hakeim en 1942. Nommé chef d’État-major de la 1ére Division des Français Libres sous les ordres du général Diego Brosset en septembre 1943, il débarque en Italie en avril 1944, puis en France, à Cavalaire, le 16 août 1944.

    En 1945, il prend le commandement de la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère, puis il est affecté en 1946 en métropole et passe deux ans à l'état-major des forces armées, où il est colonel et commande le 18e régiment de parachutistes jusqu'en 1954 date de son départ en Indochine où il commande le Groupement Aéroporté n°1. Il a pris part à l’expédition de Suez en 1956, puis en Algérie en 1958, où il est chef d'état-major à Constantine.. Il commande la 10e division de parachutiste (1960-61) ce qui lui vaudra d’être arrêté par les mutins au moment du putsch d’Avril 1961 à Alger et interné à In Salah. Puis promu général de Brigade, il  devient chef de cabinet militaire du Ministre  de la Défense puis représentant militaire français auprès du commandement allié en Europe (1962). Promu général de division en 1965, il est nommé inspecteur des personnels de réserve de l'Armée de terre. Général de Corps d’armée en 1968, il commande la IIIe région militaire de Rennes et il  est membre du Conseil Supérieure de la guerre

    Jean Christophe Notin  lui a consacré un livre en Septembre 2009 : «Le général Saint-Hillier, de Bir-Hakeim au putsch d’Alger» (Edt Perrin). La Promotion 2015-2018 de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr l'a choisi comme parrain de promotion lors du baptême le 23 juillet 2016 à  Coëtquidam.  Et le 25 Mai 2017, les jeunes Saint-Cyriens de cette promotion  ont rendu hommage à leur parrain de promotion, en se rendant au cimetière pour une courte cérémonie avec dépôt de gerbes, en hommage à ce militaire qui s’est engagé dans les Forces Françaises Libre, au lendemain de l’armistice.

  • VANVES/HAUTS DE SEINE : UN 11 NOVEMBRE EXCEPTIONNEL

    Les Cérémonies pour le 103e anniversaire l’Armistice de 1918 devraient retrouver toute l’ampleur nécessaire après ses confinements, car comme l’indique Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves et 92 : «Il  s’agit désormais d’un hommage à tous les morts pour la France et tous les conflits». Avec une nouveauté qu’a souhaité ré-instituer le pére curé de Vanves, XavierSchelker : Une messe pour la France qui est traditionnellement célébré ce jour là. Il a invité les autorités civiles et militaires de la commune. Généralement, lors de cette célébration, l’embléme national, le drapeau tricolore de la France, est placé dans le choeur. Elle est offerte à l’attention ds défunt morts pour la France durant l’année écoulée. Deux cérémonies suivront, l’une au cimetière dans le carré militaire, après un dépôtyde gerbe devant le monument de la guerre 1870, l’autre devant le monument aux morts avec la Flamme qu’ont été cherché les anciens combattants, la veille, à l’Arc de Triomphe.

    Le même jour, un autre événement se déroulera au Mont Valérien que connaissent les Vanvéens : Le dernier compagnon de la Libération, Hubert Germain, décédé à l'âge de 101 ans le 12 Octobre dernier, sera inhumé aux côtés de seize autres héros de guerre dans la crypte, lors d'une cérémonie nationale présidée par Emmanuel Macron.  Comme tous les autres Compagnons de la Libération, Il avait été décoré par le général de Gaulle lui-même. Il était donc le dernier de ces 1 032 hommes et six femmes qui symbolisaient la France libre, celle qui avait continué à se battre en 1940. En juin 1960, en inaugurant ce mémorial, Charles de Gaulle avait en effet indiqué qu'il souhaitait que le caveau n° 9 de la crypte soit réservé au dernier des membres de l'Ordre de la Libération, qu'il avait créé en novembre 1940. Les autres caveaux de cette crypte sont occupés par les dépouilles de seize personnes symbolisant la France au combat de 1939 à 1945 : il s’agit de onze militaires (dont deux tirailleurs d’Afrique du Nord, deux tirailleurs d’Afrique noire et trois membres des Forces françaises libres) et de cinq résistants (dont un FFI du Vercors et un de la résistance indochinoise). Parmi ces illustres combattants,  Berty Albrecht, Raymond Anne, Diasso Kal Boutie, Alfred Touny et Renée Lévy. En 1954, une urne contenant les cendres de déportés inconnus y a été ajoutée.

    Interrogé, il y a une quinzaine d'années, avec les autres Compagnons survivants, sur le fait de savoir s'il accepterait, le cas échéant, d'y être inhumé, Hubert Germain avait répondu par l'affirmative, avait indiqué en 2020 à l'AFP . « Nous étions les braises ardentes et l'Ordre de la Libération s'est donné pour mission de garder ces braises ardentes en témoignage de cette époque. Voilà mon rôle pour le peu de temps que j'ai à vivre encore : à tous les jeunes qui aspirent à travailler pour une France belle forte, saine, je suis apte à leur en donner un message». Il aura été le dernier compagnon à être enterré dans ce mémorial comme pour parachever le combat de cet ordre créé pour défendre la France dans un moment exceptionnelle de son histoire