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VANVES/HAUTS DE SEINE : UN 11 NOVEMBRE EXCEPTIONNEL

Les Cérémonies pour le 103e anniversaire l’Armistice de 1918 devraient retrouver toute l’ampleur nécessaire après ses confinements, car comme l’indique Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves et 92 : «Il  s’agit désormais d’un hommage à tous les morts pour la France et tous les conflits». Avec une nouveauté qu’a souhaité ré-instituer le pére curé de Vanves, XavierSchelker : Une messe pour la France qui est traditionnellement célébré ce jour là. Il a invité les autorités civiles et militaires de la commune. Généralement, lors de cette célébration, l’embléme national, le drapeau tricolore de la France, est placé dans le choeur. Elle est offerte à l’attention ds défunt morts pour la France durant l’année écoulée. Deux cérémonies suivront, l’une au cimetière dans le carré militaire, après un dépôtyde gerbe devant le monument de la guerre 1870, l’autre devant le monument aux morts avec la Flamme qu’ont été cherché les anciens combattants, la veille, à l’Arc de Triomphe.

Le même jour, un autre événement se déroulera au Mont Valérien que connaissent les Vanvéens : Le dernier compagnon de la Libération, Hubert Germain, décédé à l'âge de 101 ans le 12 Octobre dernier, sera inhumé aux côtés de seize autres héros de guerre dans la crypte, lors d'une cérémonie nationale présidée par Emmanuel Macron.  Comme tous les autres Compagnons de la Libération, Il avait été décoré par le général de Gaulle lui-même. Il était donc le dernier de ces 1 032 hommes et six femmes qui symbolisaient la France libre, celle qui avait continué à se battre en 1940. En juin 1960, en inaugurant ce mémorial, Charles de Gaulle avait en effet indiqué qu'il souhaitait que le caveau n° 9 de la crypte soit réservé au dernier des membres de l'Ordre de la Libération, qu'il avait créé en novembre 1940. Les autres caveaux de cette crypte sont occupés par les dépouilles de seize personnes symbolisant la France au combat de 1939 à 1945 : il s’agit de onze militaires (dont deux tirailleurs d’Afrique du Nord, deux tirailleurs d’Afrique noire et trois membres des Forces françaises libres) et de cinq résistants (dont un FFI du Vercors et un de la résistance indochinoise). Parmi ces illustres combattants,  Berty Albrecht, Raymond Anne, Diasso Kal Boutie, Alfred Touny et Renée Lévy. En 1954, une urne contenant les cendres de déportés inconnus y a été ajoutée.

Interrogé, il y a une quinzaine d'années, avec les autres Compagnons survivants, sur le fait de savoir s'il accepterait, le cas échéant, d'y être inhumé, Hubert Germain avait répondu par l'affirmative, avait indiqué en 2020 à l'AFP . « Nous étions les braises ardentes et l'Ordre de la Libération s'est donné pour mission de garder ces braises ardentes en témoignage de cette époque. Voilà mon rôle pour le peu de temps que j'ai à vivre encore : à tous les jeunes qui aspirent à travailler pour une France belle forte, saine, je suis apte à leur en donner un message». Il aura été le dernier compagnon à être enterré dans ce mémorial comme pour parachever le combat de cet ordre créé pour défendre la France dans un moment exceptionnelle de son histoire

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