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marcel meslin

  • UN WEEK-END A VANVES D’ANNIVERSAIRES, DE TROPHEES ET DE TOURNOIS A VANVES !

    Les Dieux étaient avec le ciel malgré ce vent, pour ces événements qui ont marqué Vanves dés Vendredi soir avec deux importants rendez-vous traditionnels qui se déroulent presaque toujours le même soir

     

    Tout d’abord la fête annuelle du Rosier Rouge qui revêtait un caractère particulier en ce 14 juin 2013 avec son 40éme anniversaire célébré finalement en famille, sans ministres, avec le maire Bernard Gauducheau, mais sans maires adjoints,  le conseiller Général Guy Janvier, avec quelques représentants de l’opposition, élus et non élus, les 4 directeurs sur 5 qui se sont succédés à la tête de ce foyer d’accueil ( Marcel Meslin, Antonio Dos Santos, Pierre Nicolas, Emma Canatar), avec notamment les présidents de l’association des Cités du Secours Catholique (Jean Louis Loirat), le président des Amis du Rosier Rouge, le personnel, les bénévoles dont la plus ancienne, Mme Jackson qui fut l’une des plus premiers « chauffeurs bénévoles »  et les résidents. Tous se sont retrouvés au cœur de ce cloître fermé, dans ce jardin qui est finalement le lieu de ces fêtes lorsque le temps le permet, jusqu’à très tard dans la nuit, grâce à une animation musicale, qui a fait voyager jusqu’au bout du monde

    Il y a eu les discours : « Ce n’est pas évident de vous accompagner avec vos problèmes quotidiens. Nous espérons que vous puissiez y trouver de quoi espérer » a déclaré Emma Canatar à l’adresse des résidents tout en saluant « cette idée fabuleuse de Mgr Rodhain bien qu’il pensait que le Secours Catholique prenait un gros risque ! » - « Vanves est très attaché au Rosier Rouge. Il contribue à affirmer la vocation sociale de Vanves » a expliqué Bernard Gauducheau en insistant sur le fait que « Vanves a la particularité de donner la priorité aux relations humaines. C’est cela qui nous porte et fait que nous pouvons vivre ensemble » - « 40 ans, c’est la maturité,  l’âge où on est reconnu, où l’on peut ête une référence » a déclaré Jean Louis Loirat en parlant de « prototype provoquant les pouvoirs publics », « témoins de beaucoup de pleurs, mais aussi de résurrections », « une maison amie ». Et les témoignages des directeurs présents que le Blog a  rappelé dans son historique. Mais tous se sont retrouvés autour du buffet après les discours et de la musique aux couleurs de tous ces pays dont sont originaires les résidents au cœur de cette maison

     

    Un peu plus haut, presque en face, le théâtre du lycée Michelet accueillait la 11éme édition des Trophées de Vanves en Sports. Trop petit puisqu’il a fallu accueillir 300 personnes dans un lieu qui ne pouvait en contenir que 200. Maxime Gagliardi adjoiint aux Sports et Emmanuel Clerin directeur du service des Sports ont finalement réussi à faire de ce rendez-vous,  une véritable fête du sport, avec une mise en scéne impeccable, remises de médailles et de trophées étant entrecoupés d’intermédes artistiques que les spectateurs ont appréciés, avec des grands moments d’émotions, comme lorsqu’ils ont vu Djamel mastouri enveloppé dans le drapeau français, mais aussi drôles, Emmanuel Clérin n’arrêtant pas d’appeler  Darren Tulett, journaliste à BeIn Sports, parrain de Vanves en Sports,  « Darren d’Angleterre » qui s’est prêté avec beaucoup de chaleur aux cérémonies de remise des trophées comme des photos après pendant le buffet sous l’auvent Baltard. Cette soirée était aussi le symbole de l’ouverture du lycée Michelet sur la ville et le lancement de sa première étape, avec la rénovation de ses équipements sportifs dont pourront profiter les athlétes du Stade de Vanves comme l’ont montré  et exprimé Bernard Gauducheau maire de Vanves et Patrick Serin, proviseur de ce lycée qui a reçu un maillot de la Vanvéenne pour avoir ouvert les allées de son parc à cette course. Plusieurs sportifs vanvéens ont reçu des trophées des mains du maire, de la sénateur, de l’adjoint aux sports, de JM Vitter président de Kiwanis Sports, de Matthieu Cauneau champion de golf et de Darrien Tulett avec remise de ma lédaille de la Jeunesse et des Sports à Ghislaine Gilbert et une présentation de l’équipe de football féminine de Vanves Expograph : Daniel Drouard (Plongée), Loic Rakotomala et l’équipe de handball, Even Grégoire  (triathlon), David Andoniaina (Karaté Goju Ruy), Manon Marlot (Natation),  Anna Raffet et Apolline de Vaulchier (GRS), Djamel Mastouri (Athlétisle) qui sera le porte drapeau de l’Ecole Inter Arme sur les Champs Elysées le 14 Juillet pour le défilé

  • 40 ANS DE ROSIER ROUGE A VANVES – 3) 1993- 2003 : Une vaste rénovation en plusieurs tranches

    Durant cette troisiéme décennie du Rosier Rouge, Marcel Meslin après plus de 16 ans passés à la direction de ce foyer passait le relais au printemps 1996 à Antonio Dos Santos. Il expliquait alors que « c’est une maison qui fait de grandes choses sans faire beaucoup de bruit » dans un article du Parisien consacré à ce foyer lors de la journée nationale du Secours Catholique qui accueillait les équipes de France pour la messe télévisée du Dimanche 19 Novembre 1995 en direct de sa chapelle. Son successeur a mené à bien un grand chantier de rénovation des 95 chambres.  

     

    « Mon prédécesseur avait lancé des tests pour rénover les chambres avec salles de bains, parce qu’on se rendait compte que nos résidents s’attendaient à plus de conforts. Les sanitaires et les douches sur le palier n’étaient plus viables » expliquait Antonio Dos Santos. Ainsi ses travaux de rénovation des 92 chambres ont été lancés en plusieurs tranches chaque fois sur deux ans jusqu’en 2001/02, et ont occupé finalement cette troisiéme décennie. Ainsi chaque chambre a pu disposer d’un sanitaire-douche, d’une prise TV mais sans téléviseur, et un téléphone.  5 d’entre elles ont été adaptées aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et 5 autres transformables en unités famiales de 2 pièces avec kitchenette. 14 MF ont été dépensé financé par ses fonds propres, dans les premiers temps, par deux legs importants (prés de 3 MF), un soutien du Secours Catholique (1,5 MF), du Conseil Général des Hauts de seine  ( 750 000 frs), la Fondation des Hôpitaux (700 000 frs), la ville de Vanves (50 000 frs), des caisses de retraites et de prévoyance (300 000 frs), et la Fondation de France

     

    Ces travaux inaugurés le 15 juin 2001, ont correspondu à un moment le Rosier Rouge connaissait une baisse d’activité importante, peut être parce que ses responsables avaient dirigés ce foyer en bon pére de famille, en ne  prenant pas assez en compte les nouvelles attentes et exigences de ses résidents. « Nous avons eu une grosse crainte en menant ces travaux, en mettant plus de confort : Que ces familles s’isolent dans leurs chambres. Or par expérience, nous savons que c’est la convivialité avec les autres, le partage de cette souffrance, qui redonne de l’espoir et rend solidaire » expliquait il. Le nombre des bénévoles avait augmenté (52) aux côtés des 20 employés. Si au début, ils assuraient le transport dans les hôpitaux et l’accueil, ils se sont de plus en plus impliqués dans des ateliers et des animations au fil du temps  

     

    Parmi les résidents, le nombre de polynésiens et d’africains avait augmenté, ces derniers originaires du Burkina Faso et d’Algérie ayant remplacé les italiens. Avec beaucoup de traumatisés par la guerre interne qui se développpait alors dans ce pays. Quant aux polynésiens, leur accroisement s’expliquait aisément puisque son gouvernement autonome avait mis l’accent sur les évacuations sanitaires à Paris pour certaines pathologies, ne pouvant pas être soignés sur place, faute d’équipement ou de professionnel. Beaucoup cherchaient un point de chute pour ses malades qui n’avaient pas besin d’être hospitalisés, mais devaient faire des examens ou suivre de longs traitements. « Nous avons joué pour ces personnnes un substitut du domicile, ne remplaçant pas du tout la chambre d’hôpital, ni la maison de convalescence, parce qu’ils ne pouvaient pas rentrer chez eux à 24 ou 25H d’avions » indiquait il.

     

    Si ces résidents représentaient toujours 10 à 15% au Rosier Rouge, ils étaient passés à 25%, ce qui interrogeaient beaucoup les responsables de ce foyer mais aussi de la Fédération Nationale des Foyers d’Accueil pour familles de malades hospitalisés (1974) et l’association des Cités de Secours Catholique (1990). Heureusement,  depuis 2001, la Sécurité Sociale permettait à ces établissements d’accueillir ces malades en soins ambulatoires, à la condition de ne pas dépasser un quota de 25%, pour bénéficier de son aide financière (40% des dépenses nettes de fonctionnement, soit une participation journalière de 90 frs par assuré social accueilli). La convention de financement a d’ailleurs été renégocié avec la Sécurité Sociale qui participait en fonction du nombre de familles accueillies relevant du régime général, amenant le Rosier Rouge a faire de même avec d’autres partenaires financiers. 

     

    A Suivre...