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Sport

  • PERE HENRI DIDON, L’INVENTEUR DE LA DEVISE DES JO PRECURSEUR DU MI TEMPS PEDAGOGIQUE ET DES CLASSES DE NEIGE DE VANVES

    A l’occasion de cet été et de ces Jeux Olympiques et Paralympiques et de cette Rentrée Scolaire inédite, il est intéressant de noter que quelques articles et journalistes ont rappelé le souvenir d’une figure aujourd'hui quasiment oubliée : Henri Dinon (1840-1900), dominicain, qui  était pourtant une célébrité en France à la fin du XIXe siècle et un grand promoteur du sport dans l'éducation,à l’origine de la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort » (Citius, Altius, Fortius) que beaucoup ont cités cet été.

    Grand promoteur du sport moderne, il a participé, aux côtés de Pierre de Coubertin, au renouveau des Jeux Olympiques devenant « l’aumonier de l’olympisme » titre d’une biographie que l’historien Yvon Tranvouez lui consacre. Il est en quelque sorte un précurseur de Max Fourestier à l’origine du mi-temps pédagogique et sportif et des classes de Neige auquel Sébastien Laffage-Cosnier a consacré un livre « l’école rêvée » (Edt Pulin – collection desport et des histoires). Après avoir été élève au petit séminaire de Rondeau, prit l’habit de dominicain, suivi une formation à Rome, été ordonné prêtre, devenu théologien, aumonier militaire pendant la guerre de 1870, prédicateur sanctionné par sa hiérarchie, il a été nommé finalement proviseur à Albert Le Grand à Arcueil en 1890, où il a  introduit une pédagogie à l’anglaise, alliant travaux intellectuels et activités physiques et sportives. Il avait effectué en 1898-1899, un voyage d'études en Grande-Bretagne pour y observer le système éducatif anglais. Ce qui l’avait amené à initier dans cet établissement scolaire, les jeunes catholiques de bonne famille à la démocratie, par le sport, organisant des voyages scolaires, et surtout les jeux sportifs qu'il avait pratiqué enfant à Rondeau lors des JO de Rondeau prés de Grenoble.

    Il a créé au sein de son établissement une association sportive officielle et Albert-le-Grand a participé à une première épreuve sportive laïque le 13 janvier 1891 avant d'organiser sa première compétition le 7 mars.. Il est en quelque sorte un pionnier du sport à l’école . « J'estime que les vainqueurs de football ont bien des chances d'être les lauréats de demain dans les concours d'intellectuels. » expliquait il, repris par Jean Giraudoux dans son éloge du Football. À cette occasion, il a inventé la fameuse devise qu’il a brodé sur le drapeau de l'école qui devint celle des JO de 1897  à l'occasion du premier congrès olympique. Car à lépoque, il avait pris part au mouvement sportif, fréquentant alors les principaux dirigeants sportifs de l'époque comme Georges de Saint Clair et surtout Pierre de Coubertin qui lui demanda son appui pour l'aider à convaincre les établissements scolaires religieux d'accepter les rencontres sportives face aux établissements laïcs.

  • VANVES TRES PRESENT AUX JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024

    SPECTATEUR : Guillaume Benhamou (sur la photo) que beaucoup de vanvéens connaissent car il a été conseiller de quartier du centre Ancien-Saint Remy et membre de la JCE GPSO,  était samedi dernier aux Jeux Paralympiques, invité à Paris La Défense Arena : «J'ai pu assister aux épreuves des finales de para-natation, notamment celle des frères Kylian et Exel Portal Que d'émotions vécues, et bravo pour les médailles !!! » réagissait il félicitant «toutes celles et tous ceux qui ont participé, à tous les niveaux, qui ont facilité ma venue…. Aux volontaires. Il y a encore quelques aspects à améliorer sur la prise en compte du handicap : s'adresser à moi en direct, pas à mon assistant, ... » remarque-t-il justement, d’autant plus qu’il est un expert dans l’art de se débrouiller pour circuler dans Paris et surtout les transports en commun pas souvent accessibles. «Une expérience enrichissante : l'ambiance en présentiel sur site change toute la perspective par rapport à le voir à la maison sur un écran » ajoutait il comme tous ceux qui ont assisté aux épreuves de natation étonnés par la ferveur du public, jusqu'aux nageurs qui expliquaient n'avoir jamais vécu ça.

     

    ACTEUR : Spécialiste du sprint, la para athlète vanvéenne, atteinte d'hémiplégie, Mandy François-Elie s'est également lancée dans l'épreuve du saut en longueur aux Jeux Paralympiques de Paris dimanche, après sa cinquiéme place en finale du 200 m vendredi dernier. Un nouveau défi pour ses quatrièmes Jeux Paralympiques qui s’est entrainé pour le saut en longueur en T 37 (qui concerne les athlètes atteintes de handicap moteur cérébral). Même si elle manque le top 3, elle termine cinquième de l'épreuve. Très concentrée, Mandy François-Elie a réalisé ses six tentatives avec vigueur. Mais, avec ses 4,31 mètres atteints au dernier essai, elle n'a pas su battre son record personnel de 4,64 mètres. L'Américaine Jaleen Roberts et l'autre Française en lice dans la compétition, Manon Genest, ont respectivement atteint 4,77 m et 4,59 m, arrachant les médailles d'argent et de bronze. La Martiniquaise, elle, finit cinquième. «Pas de quoi décourager la multi-médaillée, qui, à 35 ans, n'a toujours pas dit son dernier mot dans les compétitions internationales».


    ACCOMPAGNATEUR : Lucas Mathonat du Stade de Vanves est plutôt le guide du sprinter Trésor Makunda, para athléte qui a participé au 400 m T11 ce week-end. Coureur valide avec un record en 48 secondes sur 400m, Lucas avait été contacté par Trésor Makunda en août 2019 pour devenir son guide et ainsi former un duo complémentaire, mêlant la jeunesse du premier et l’expérience paralympique du second. Avant son entrée en master en haute performance sportive à l’INSEP à la rentrée 2021, le jeune sprinteur a guidé Trésor Makunda sur le chemin de la médaille Paralympique, en bronze cette fois, à Tokyo. "Ces guides sont  des athlètes valides qui assistent les athlètes déficients visuels lors de l'épreuve, mais aussi en dehors"

  • DES JEUX DIFFICILES POUR LES NAGEURS DU STADE DE VANVES SELECTIONNES

    Pacôme Bricout qui est un jeune nageur du Stade de Vanves, prometteur, a été éliminé en série aux JO sur 800m nage libre. « Il débarquait aux Jeux pour apprendre et il fait peu de doutes qu'il va rentrer avec des leçons et des enseignements dans ses valises. Pacôme Bricout n'a pas réussi de miracle, à la Paris La Défense Arena, dans les séries du 800 m nage libre. Le natif de Cannes, qui s'entraîne à Martigues avec Philippe Lucas depuis trois ans, est encore un jeune nageur sur la scène internationale » constataient les journalistes sportifs. «Pour lui, rejoindre la finale relevait d'un petit exploit qui ne s'est pas produit. 4e de la deuxième des quatre séries remportées par le Montpelliérain David Aubry (en 7'44''59, 8e temps et qualification en finale), le vanvéen de 19 ans a signé le 23e temps global (7'57''32), alors que seuls les huit premiers chronos rejoignaient la finale…Il espérait nager en 7'52''. Parti trop vite en raison de son excitation et boosté par l'ambiance, il a raté le coche. Il n'aurait pas craché sur un nouveau record, pour effacer celui qu'il avait obtenu en juin aux championnats de France à Chartres (7'48''63), mais il s'était fixé un objectif davantage en adéquation avec une course en séries » commentaient ils.

    « J'ai vraiment vécu un truc incroyable, franchement. Le bruit qu'on entend derrière le plot, l'énergie que cela nous donne, il faut vraiment réussir à la canaliser. Il faut savoir l'utiliser au bon moment et je pense que je suis parti avec trop d'énergie. Ce n'est pas ce qu'il fallait faire mais je l'ai fait... Je l'ai payé direct. Ce truc s'apprend avec le temps et l'âge. Ce n'était que ma deuxième compétition internationale » expliquait Pacôme Bricout. «Niveau temps, ce n'est pas ce que j'espérais ! C'est compliqué. Je pense que j'ai deux-trois choses à changer à l'entraînement. Physiquement je suis bien, mentalement ça va, j'arrive à bien finir mais je ne parviens pas à accélérer le rythme. Aux 300 mètres, je suis déjà à une seconde. Devant, ça nage très vite, on le voit, et si je veux le faire aussi il va falloir que je tienne cette allure à l'entraînement. C'est quelque chose qu'il faudra que je travaille. On fait beaucoup de caisse mais moins d'allure (avec Philippe Lucas). L'année a quand même été difficile, je ne me suis pas beaucoup entraîné à cause de ma mononucléose (il a été touché en fin d'année dernière, NDLR), je me suis peut-être entraîné cinq mois sur dix pendant l'année. Je le paie peut-être là » reconnaissait il

    Hadrien Salvan, a participé à la finale du relais 4x200 m nage libre avec Wissam-Amazigh Yebba,Yann Le Goff et Roman Fuchs le 30 Juillet dans la bassion de l’Arena La Défense, mais ils n’ont décroché que la cinquiéme place dans un vacarme assourdissant des supporters français pour les encourager. Les relayeurs britanniques ont été les plus forts, décrohant aux JO de Paris un deuxième titre consécutif sur 4x200 m, devant les Américains et les Australiens. Déjà meilleur chrono des séries, ils ont rapidement pris les commandes pour boucler la course en 6 min 59 sec 43.

    Enfin, le troisiéme nageur vanvéen, Damien Joly (sur la photo), pour sa deuxième finale olympique (après Rio 2016),  a terminé 8e de la finale du 1500 m.  Après sa perf’ en série, il a tout donné. «On savait que ça allait nager vite, mais il n’y a jamais eu un tel niveau sur le 1500m» avait il réagi au micro de Nelson Monfort sur France 2. Mais « cela restera un super souvenir ! »