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classes de neige

  • PAS DE RENDEZ-VOUS A VANVES POUR LA PREMIERE SEMAINE DE VACANCES DE FEVRIER : TOUJOURS DE LA NEIGE… MAIS DANS LES STATIONS DE SKI

    Beaucoup de vanvéens sont partis en vacances pour aller skier. D’autant plus que, par rapport aux annéaes passées, il y a de la neige. Bizzarement, ce vendredi de départ, France 3 a consacré un long reportage sur les classes de Neige de Vanves à la Féclaz, lancées en 1953, voilà 65 ans, avec une intervention de Gérard Gadras. Mais de la neige à Vanves et en région parisienne, beaucoup s’en souvienent encore, en publiant encore des photos sur lesréseaux sociaux comme Anne Laure Mondon, conseillère municipale socialiste, sur l’îlot du métro, depuis safenêtre (Cf la Photo), avec quelques commentaires sur les événements marquants : «  Et oui quand un bus roule sagement et que celui qui le suit veut faire le malin et le dépasser il en résulte un grand bazar qui bloque la circulation » constatait Blandine, une habitante de Vanves à propos de ses deux bus qui ont bloqués le centre ancien entre la Girafe et le Tout Va Mieux. Sans parler de la place de la République : « Petite remarque sur la sécurité pour les piétons : le parvis de l'Eglise St Rémy n'était pas assez sécurisé malgré le passage à cet endroit : juste un petit chemin mais pour y accéder on glisse sur sur une petite plaque de glace...et on tombe, où est le sel ? Et j'ai une foulure au poignet ! » témoignait une autre habitante

  • LES RENDEZ VOUS DE VANVES D’UNE SEMAINE MARQUEE PAR LES ANNIVERSAIRES DES CLASSES DE NEIGE AU JUMELAGE

    Prés de 1,5 millions de français dans l’hexagone ou à l’étranger ont écouté et suivi la messe sur France Culture à 10H dimanche, en direct du prieuré Sainte Bathilde des bénédictines de Vanves. Une émission très écoutée aussi vieille dans le temps que Le Jour du Seigneur  à la TV sur France 2, réalisée par les dominicains, sur une radio d’état. « Ce n’est pas la première fois, car les bénédictinex sont une communauté de prédilection qui répond toujours avec beaucoup de générosité » expliquait le pére Laurent Lemoine dominicain, réalisateur et producteur de cette émission, qui cherche toujours à réaliser ce direct dans des banlieues. Il a fait beaucoup de commentaires sur ce prieuré et cette comunauté en insistant beaucoup sur l’accueil de l’association Simon de Cyréne et de son foyer relais pour adultes handicapés. Il a fait parler la mére supérieure, Sœur Marie Madeleine qui a insisté sur le renouveau pour cette communauté avec l'arrivée de cette accueille cette association. Ce qui n'a pas empêché le frére Laurent en fin d’émission de faire un lapsus en parlant de dominicaines plutôt que de bénédictines. Ce que les sœurs lui ont pardonné à la fin du direct, alors que la cinquantaine de fidéles dont certains résidents de Simon de Cyréne quittaient la chapelle.

    Pendant ce temps là, les rues de Vanves avaient retrouvées un aspect normal, avec le retour des vacanciers et de ceux qui ont profités de ce « viaduc ». Au café du Commerce, la conversation  à l’heure de l’apéritif tournait autour du Cornavirus : « Tu vas à l’hôpital et t’en ressort plus malade. Et encotre tu paies pour avoir des microbes. Je ne sais pas d’où vient encore ce nouveau microbe » - « Les gens voyagent tellement ! » -  « Surtout avec les « Ponts ». En tous les cas c’est la reprise à Vanves avec une semaine entre nostalgie – les 60 ans des classes des neige – et les anniversaires – les 50 ans du Jumelage sur lequel le blog reviendra avec notamment au travers de l’association Saint Ex Amitiéz qui a été la seule à s’engager totalement depuis le début jusqu’à maintenant dans ces échanges qui se déroulaient justement le week-end de la Pentecôte.

     

    Lundi 13 Mai 2013 

    A 18h30 à École élémentaire Gambetta Expo : La Ville de Vanves  et l’École Gambetta célèbrent le 60e anniversaire de la 1ére classe de neige de l’école publique française partie de Vanves en 1953 à l’initiative du Docteur Max Fourestier, avec la participation de Sébastien Laffage-Cosnier, agrégé et doctorant, qui prépare une thèse sur les expériences pédagogiques menées à Vanves par le docteur Max Fourestier. Une projection d’un court film sur la classe de neige de 1953 en présence d’anciens élèves et participants, avec exposition de photographies et revues de presse.

    A 18H30 à L’hôtel de Ville : A l’occasion du cinquantenaire du jumelage entre Vanves et Lehrte, la Mairie de Vanves organise une exposition retraçant les grandes étapes de la relation entre les deux villes jusqu’au 28 Mai 2013.

    Mardi 14 Mai 2013

    A 11H rue R. Marcheron : Inauguration de l’EHPAD construit sur une partie des terrains  des Jésuites de la Compagnie de Jésus par l’AIV (Association Immobilière de Vanves) qui gére ce terrain et ces bâtiments. Il s’agit d’une petite structure de 27 lits (24 médicalisés, 2 convalescents et 1 de passage) mitoyenne d’une communauté religieuse.

    A 18H30 à l’espace Giner : Vernissage de l’exposition « La vie en couleur » de Laurence Palluel en présence dee l’atiste GBZL compositeur-chanteur de World Music

    Mercredi 15 Mai 2013

    A 15H à la Maison de Retraites Arpage : Spectacle « Edith Piaf, une vie en rose et noir » de l’Atelier Mémoire du Pôle Inter-générationnel auxquels devraient assister des résidents des maisons de retraites Larmeroux et Médicis et des adhérents de l’association Hémisphéric : « Ce pôle  intergénération dont j’ai la mission avec Faroudja Khirat est de porter un peu de poésie dans le cœur de ceux  qui vivent dans les maisons de retraite. Il  a eu l’idée de concevoir une exposition sur la vie d’Edith Piaf dont cette année 2013 célèbre les 50 ans de sa disparition. Les ateliers mémoires du pôle intergénération ont écrit l’histoire de cette voix d’or de la chanson française, les ateliers peintures ont illustrés par des tableaux l’artiste Piaf et les ateliers artistiques du CITL de Vanves ont construit une Piaf grandeur nature. Et nous avons mis en scène la vie d’Edith Piaf sous la forme de saynètes et de chansons avec l’atelier mémoire… pour rendre hommage à cette passeuse de la voix populaire qui respire l’âme de notre nation » indique Pierre Meige. L’exposition sera présente dans la salle d’activités de cette résidence pendant deux mois pour tous les vanvéens

    Jeudi 16 Mai 2013

    A 19h30 à l’école Marceau  : Réunion publique du quartier du Plateau avec Bernard Gauducheau qui répondra bien sûr à toutes les questions des vanvéens après quelques exposés dont l’un sur le budget 2013 de la ville comme d’habitude

    Vendredi 17 Mai 2013

    A 19H à l’hôtel de ville : Célébration du 50éme anniversaire du jumelage Franco-Allemand avec renouvellement du serment

    A 20H30 au Pavillon de la Tourelle : Diner d’anniversaire du Jumelage

    Samedi 18 Mai 2013

    A 9H30 au Sénat : La délégation du jumelage visite le Palais du Luxembourg avec Isabelle Débré, sénateur des Hauts de Seine et 1ére Maire Adjoint comme guide.

    A 10H au Prieuré Saint Bathilde : Les bénédictines organisent un week-end de Pentecôte de prières et d’échangtes sur le théme « Appeler l’Esprit » avec 4 ateliers de prières avec l’Ecriture et la participation à la liturgie du Monastère

    Dimanche 19 Mai 2013

    A 9H dans Paris : L'Association St Ex Amitiés et le Club Franco-Allemand font une ballade en bateau entre le Port de l’arsenal à la bastille et l’ile Saint Germain, déjeune dans le quartier de l’Opéra et visite l’Opéra

    A 20H à l’Hôtel Mercure : Diner d’anniversaire pour les 40 ans des échanges entre l’association Saint Ex Amitiés et le Club Franco-allemand de la Realschule de Lehrte

  • 60 ANS DE CLASSES DE NEIGE : LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE DE VANVES ET DE FRANCE PARTAIT A LA FECLAZ LE 31 JANVIER 1953

    Les 32 écoliers de la classe de Gaston Discours prenaient dans la soirée de 31 Janvier 1953, voilà exactement 60 ans,  le train de nuit pour Chambery afin de rejoindre en car, le lendemain matin la Féclaz, station de ski dans le massif des Bauges. Pour la première classe de neige et  des classes de découverte de France. « Ils tentaient une expérience absolument neuve dans l’histoire de l’enseignement en France et dans le monde » expliquait Max Fourestier, inspecteur de l’Hygiéne scolaire, fondateur de cette expérience unique qui était une suite logique au mi-temps pédagogique et sportif mis  en place entre 1950 et 1954. Intéressant 60 ans après, alors que l’on débat en France de rythmes scolaires. « On ne se contentait pas de réduire la durée de travail scolaire pour envoyer les enfants au stade, à la piscine, au gymnase. La classe entière était transplantée à la montagne,  avec ses écoliers, son maître, son professeur de culture physique, ses livres et son tableau noir. Pour ces 32 enfants, un horizon exaltant s’ouvrait : le soleil des neiges qui brillait guére jusqu’ici que pour les adultes et enfants de familles aisées ». 60 ans après c’est une classe de l’école élémentaire Max Fourestier (de Mme Delafosse) qui est à la Féclaz en ce moment anniversaire.

     

    « Nous sommes partis à 18H dans un camion Citroen baché avec nos bagages et nos skis pour la gare de Lyon où on a pris le train à 22H pour arriver le lendemain matin à 6H à Chambery. Un car nous a emmené à la Féclaz au chalet de l’Aurore situé au pied des pistes où nous sommes arrivés à 8H. Le temps était neigeux. Nous étions tous très surpris » se souvient Gérard Gadras, commerçant du marché, retraité maintenant qui avait 13 ans à l’époque comme ses camarades. « L’immensité blanche tenait les enfants immobiles, muets, comme fascinés par ce spectacle qui semble irréel à leurs yeux » écrivait Max Fourestier. « On a découvert un grand dortoir et des lits superposés où nous avons dormi durant tout le séjour » se souvient Gérard Gadras qui reconnait « qu’au départ, c’était un peu surprenant de se retrouver tous là. Mais très vite, il s’est créé une ambiance famliliale ». L’emploi du temps était celui du mi temps pédagogique et sportif : Réveil et petit déjeuner à 7H30, classe dans la salle à manger du chalet entre 8H15 et 11H45 ; Déjeuner à 12H, sieste ou repos de 13H à 13H30, puis ski et activités de plein air jusqu’à 16H30 avec des petites marches dans la montagne pour faciliter l’adaptation à une altitude élevée les premiers jours, puis initiation et promenade en ski. « Je suis revenu avec un niveau de ski 2 Etoiles » précise t-il. Gouter à 16H30, Etudes dirigées de 17H à 18H30, Diner et veillée à 19H. « Les jours de congés, nous faisions des excursions : Le Mont Revard, Courchevel où on a pris le téléphérique pour la première fois » raconte Gérard Gadras en recnnaissant «que  ces souvenirs là sont trop fort pour s’effacer ».

     

    « Jamais mes éléves n’ont été aussi détendus, aussi appliqués et attentifs pendant les trois heures et demi de classes le matin et l’étude du soir » constatait  Gaston Discours. « Ce mois en Savoie a été plus efficace que 6 mois d’éducation physique à Paris » ajoutait Max Fourestier. « Ils travaillaient mieux qu’ils ne faisaient à l’ordinaire, retrouvaient l’appétit et la santé. Leur teint brunissait. Ils découvraient la vie en commun et leur professeur » ajoutait il comme l’ont constaté tous les instits et les profs d’écoles qui ont participé depuis à ces classes de neige et découverte, notamment tous ces enseignants vanvéens comme un certain Martin de l’école du Parc. « Un jour, un enfant m’a dit à la suite d’une veillée qui nous regroupait tous le soir : « Je peux donc vivre avec mon professeur come avec un autre homme, lui parler ailleurs que devant son bureau ou les couloirs de l’école, lui dire que la neige est belle » confiait Max Fourestier à l’auteur de ce blog en Février 1983 pour une interview de V.I.

       

    « L’hiver d’après, nous étions plus costauds pour affronter la neige et la montagne » se souvient Gérard Gadras qui a participé à trois clases de neige,  en ayant retenu que « cette classe de neige, ce mi-temps pédagogique et sportif nous ont fait aimé l’école parce que nous avions beaucoup de loisirs et d’activités sportives. Cela nous motivait pour les études » ajoute cet ardent défenseur des classes de neige. « A l’époque, nous ne nous rendions pas bien comte de l’importance de cette première. On en parlait beaucoup autour de nous, et entre nous, car nos camarades nous enviaient beaucoup ». Cette première classe de neige a eu un retentissement considérable grâce aux journalistes qui avaient assistés au départ gare de Lyon et à leur retour, ainsi que par les fonctionnairee de l’Education Nationale. Elle fit l’objet deux communications à l’Académie de Médecine, d’un voeu au Congrés Mondial de l’éducation Physique en 1958, et même d’une référence à cete innovation importante à l’exposition de Moscou de 1961