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hébergement d'urgence

  • CARNETS DE CAMPAGNE PRESIDENTIELLES A VANVES : UN CAFE ECOLO CONTRE LE MAL LOGEMENT

    Pour leur 4éme café écolo, la section EELV avait invité Lundi soir au Relais de Vanvres, Emma Cosse, Vice Président logement-habitat-rénovation urbaine au Conseil Régional pour plancher sur le théme « Comment s’en sortir…du mal logement ?».Mais tous ces édiles et militants étaient loin de l’annonce de la candidature du président sortant qui est (enfin) intervenu hier soir, et qui sera abondamment commenté notamment ce soir avec la réunion publique de l’UMP Vanves avec Laurent Wauquiez, ministre des Universités à l’Ecole du Parc à19H30. Mais revebnons à ce débat animé par Lucile Schmid candidat EELV/PS aux législatives dans la 10éme circonscription (Issy-Vanves) des Hauts de Seine. « L’objectif est de montrer comment les écologistes sont des visionnaires et comment ils préconisent des solutions de terrains. Le logement a une place importante dans le projet  « Vivre Mieux » d’EELV » a-t-elle indiqué en introduction

     

    « Nous sommes identifié sur les transports, pas sur le logement. Et pour les Verts, le logement ce n’est pas uniquement l’habitat PVC ou participatif » a d’emblée attaqué Emma Cosse en faisant le point sur la situation actuelle, en insistant sur l’augmentation des loyers – 50% en 10 ans alors que les salaires n’ont augmenté que de 38% - et en rappelant qu’EELV porte une proposition sur l’encadrement des loyers du parc privé, qu’un sénateur vert de Paris a réalisé un rapport sur « comment le mettre en œuvre (l’encadrement) » sachant qu’on est à 50/60 € le m2 à Paris. Notre objectif est d’obtenir un moratoire sur les loyers pour mettre un coup de frein à cette hausse.

     

    Elle a rappelé les 3 axes majeurs du programme d’Eva Joly résumé dans un document de 8 pages : « construire, encadrer, rénover »… en parlant d’une action qui lui tient à coeur, menée par la Région - La lutte contre le précarité énergétique qui touche 3,5 millions de ménages – et des urgences : remettre des crédits dans les centres d’hébergement, accueillir les Sans papiers et SDF dans ceux-ci, appliquer le DALO alors que l’Etat qui ne peut pas reloger préfére payer des amendes, ainsi que la loi SRU en augmentant le taux de logements sociaux à 25%, voire même 30%.

     

    Elle a indiqué que la Région avait engagé 1 milliard d’euros sur 4 ans en donnant la priorité aux logements sociaux : «  Nous avons 410 000 demandeurs de logements sociaux éligibles au PLAI et PLUS. Et le département des Hauts de Seine souhaite privilégier les classes intermédiaires (avec du PLS).   C’est un combat très dogmatique droite/gauche »  constatait elle en reconnaissant qu’elle a de grandes et longues discussions avec les maires des Hauts de Seine. Et en indiquant que les chambres de commerce et d’industrie sont ses plus fervents supporters : « A la CCIP, ils m’ont indiqué que 400 000 emplois sont perdus à cause de problèmes de mobilités des salarié (en Ile de France) »

     

    Beaucoup de questions ont été posés pendant plus de deux heures par des participants attentifs et réactifs : Pourquoi est-ce si difficile de construire des logements ?  Comment aider les communes (qui n’ont pas d’argent) à en construire, avec les équipements qui les accompagnent ? Peut on vendre les terrains de l’Etat ? …. Et notamment sur la formation des ouvriers du bâtiment aux nouvelles techniques  de lutte contre la déperdition d’énergie, sur les économies d’énergie dans les logements etc…, sur les logements étudiants, les résidences dégradées etc…. Des thémes qui reviennent beaucoup ces temps-ci dans le débat politique local, régional et national.

  • AU FIL D’UN ETE 2011 A VANVES (SUITE) : DE LA RECESSION A LA REVOLUTION

    Vanves Au Quotidien revient sur les événements qui ont marqué ses deux mois estivaux en continuant par un mois d’Août marqué par la crise financière, et le retour de la chaleur et du soleil sans atteindre la canicule, qui a permis à notre commune de connaître encore une certaine torpeur estivale jusqu’à ce week-end .

     

    II – AOÜT : LES ESPRITS S’ECHAUFFENT !

     

    Si Août a été très calme sur le plan local, il n’en pas moins marqué les esprits en commençant par cette crise qui agitent les bourses et inquiétent les vanvéens comme les français, en se terminant dans la canicule ses derniers jours et la chuute d’un nouveau tyran arabe en Libye

     

    Il a commencé par le décés de  Léo Figuères, à l’âge de 93 ans. Figure de la Résistance et du Parti communiste, il a surtout été maire de Malakoff pendant 31 ans entre 1965 et 1996. Beaucoup de vanvéens l’ont connu, apprécié ou combattu sur le plan politique Tous ces camarades ont salué en lui « un combattant » au « tempérament entier, profondément attaché à son idéal, passionné dans ses enthousiasmes comme dans ses colères ». Il a tout fait, membre des jeunesses communistes dés l’âge de 16 ans, assurant les contacts entre le PCF et la JC en Corse en 1938, résistant en rentrant dans la clandestinité et en prenant la direction de la JC clandestine et du mouvement de résistance dans le sud, membre du Comité Central du PCF entre 1945 et 1976 dans lequel il entre grâce à Maurice Thorez dont il est l’un des proche, député des Pyrénées Orientales après la guerre, c'est-à-dire membre de l’assemblée consultative provisoire puis de l’assemblée constituante… avec cette parenthése au Vietnam dans les années 50 en pleine guerre d’Indochine, où il se rend en tant que directeur de « l’avant-garde » d’où il rapportera des reportages et un livre (« Je reviens du Vietnam libre ») qui lui vaudra poursuites et condamnations , ainsi que polémiques sur son attitude.  Il a même rencontré 2 à 3 fois Khrouchtvev. Conseiller général de la Seine puis des Hauts de Seine entre 1959 et 1994, il a vécu la naissance de notre département, marquant l’assemblée départementale et reconnaissable à sa voix rocailleuse qui tonnait dans l’hémicycle et irritait la majorité.

     

    Il s’est poursuivi avec une visite à Vanves juste après le dernier des Conseil des ministres avant les vacances gouvernementales, le 3 Août du secrétaire d’Etat au Logement : Benoist Apparu s’est rendu dans ce fameux  hôtel du Parc des Expositions, rue Eugéne Baudoin,  qui sert pour le Samu social de sas d’orientation pour les personnes sans abri. Et dont beaucoup de bénéficiaires demandent où il se trouve lorsqu’ils sortent du métro à Corentin Celton   Cette visite intervenait alors que s’est développé durant tout l’été entre le gouvernement et sa majorité de droite, et la gauche parisienne et francilienne  une polémique sur le logement notamment dans notre région, notamment à la suite du Manifeste des collectivités territoriales de gauche comme nous en avions fait état, à propos de l’hébergement d’urgence. La gauche accusait le gouvernement d’en diminuer les moyens ( moins 35% de subventions) alors que la droite dénonçait une certaine instrumentalisation de la question des sans abris par la gauche…

     

    Sur le plan politique, pas grand-chose en dehors de la proposition de Jean Christophe Fromantin de proposer la candidature de Paris à l’organisation d’une exposition universelle  plutôt qu’aux J.O. Nous aurons l’occasion d’y revenir. Plusieurs vanvéens comme beaucoup de jeunes altoséquanais (1400)  ont participé du 16 au 21 Août  aux  JMJ  à Madrid. Les travaux d’aménagement du terrain synthétique au PMS André Roche se sont poursuivis tout l’été avec notamment depuis le week-end du 15 Août la pose du revêtement vert, c'est-à-dire du gazon synthétique dit de « dernière génération » que beaucoup d’habitués viennent voir par curiosité. Cabourg a fait l’objet d’une visite de la commission de Sécurité le 23 Août, nécessaire  avant l’ouverture du groupe scolaire et des centres de loisirs, dont l’avis a été plus que positif à la grande satisfaction de Bernard Gauducheau et de Gérad Laubier, maire adjoint qui a suivi de très la fin de ce chantier pendant ses vacances. D’autres ont pris fin aussi, rues Jean Bleuzen à la place de la caverne des Particuliers (résidence de services et immeubles de 29 logements avec quelques commerces) et Raymond Marcheron au 36/42  réalisés par la Cogedim,  où les palissades ont disparues,  

    Malheureusement, ce ne fut pas aussi calme sur le plan de la sécurité et de la délinquance : il faut retenir que dans la nuit du 23 au 24 Août, le PMS a été victime de vols de câbles électriques et vandalisme sur les armoires électriques. Du coup, le service des Sports a décidé de fermer plus tôt cet équipement sportifs (à 21H au lieu de 22H). Ce n’est pas le seul, car malgré le grand calme ambiant,  beaucoup de vanvéens se sont plaints de ces jeunes qui trainaient dans les halls ou au bas des immeubles, surtout le soir ou au début de la nuit, rues JB Potin et de Châtillon, avec bien sûr le Plateau, où la police est intervenue après quelques bagarres et blessés, suites à des trafics, des conflits de bandes comme d’habitude.   

  • LOGEMENT A VANVES, DANS LE 92 ET EN ILE DE FRANCE : DES REMEDES INSUFFISANTS

    Les vanvéens peuvent se procurer le compte rendu de la réunion du 5 Mai dernier organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) sur « les problèmes de logements à Vanves » à l’entrée des églises Saint François et Saint Remy. Une initiative prise par un collectif constitué du Secoyurs Catholique, du CCFD, de la société Saint Vincent de Paul et de Solidarités Nouvelles logement (SNL) suite à la campagne lancée par Mgr Daucourt, Evêque du diocése des Hauts de Seine.

     

    Ce fascicule est très intéressant car il donne en exemple quelques cas concrets que ses associations ont dû régler ou sont encore en recherche de solutions. Comme cette mére de 3 enfants, de 8 mois à 7 ans, qui travaille comme garde d’enfants à domicile à Vanves.  « Hebergée par une amie qui a dû rendre son appartement, cette famille se retrouve logée par le SAMU Social à Montgeron (77) ». Bonjour les allers-retours dans le métro et le RER.  Comme cette autre jeune mére de 2 enfants qui était locataire depuis environ 5 ans d’un appartement du secteur locatif privé pour lequel elle régle un loyer de 998 €. « Se retrouvant en difficulté suite à une séparation, son bail n’est pas renouvelé et l’appartement mis en vente. La commission Dalo a été saisie ». Il est à noter, comme l’a indiqué le préfet des Hauts de Seine récemment devant le Conseil Général, que le nombre de personnes retenues au titre du DALO est en augmentation permanente depuis  2008 (89 personnes), 2009 (154) et  2010 (173). Et le nombre de relogement s’est considérablement accru : 83 en 2008, 354 en 2009 et 710 en 2010. « Le nombre de personnes reconnues prioritaires augmente. On ne peut pas dire que la commission soit mathulsienne, et le nombre de personnes reconnues relogées est aussi en augmentation » expliquait il.  Autre exemple avec ce couple de personnes âgées qui vit depuis 11 ans dans un hôtel ! « A l’aide de l’APL (Aide personnalisée au logement), ce couple vivait mais sans luxe. Mais un contrôle de la CAF a montré que le chambre n’avait pas la superficie minimale requise, soit 13 m2. Suppression de l’APL et grande difficulté ». Merci la CAF ! Ou ce jeune de 20 ans, « en rupture familiale, qui a un métier mais pas de toît et qui dormait dans des halls d’immeubles quand ses copains ne pouvaient plus l’accueillir. Il a trouvé du travail et a éré hébergé par une gardienne d’immeuble au grand cœur pendant 6 mois. Sa galère continue. Etre jeune avec un salaire modeste et sans famille, c’est difficile de se loger à Vanves »

     

    Ces témoignages sont importants à un moment où la polémique fait rage entre la droite et la gauche sur le logement notamment dans notre région. Manifeste des collectivités territoriales de gauche comme nous en avions fait état la semaine dernière, à propos de l’hébergement d’urgence, qui accusaient le gouvernement d’en diminuer les moyens.  Réponse du Secrétaire d’Etat au logement, Benoît Apparu et du Préfet de Région, Daniek Canépa qui expliquaient privilégier le logement notamment avec le dispositif Solibail : « Près de 30% des ménages évalués et hébergés en hôtels sur Paris pourraient bénéficier d'un logement pérenne au regard de leurs ressources, notamment par l'intermédiaire du dispositif d'intermédiation locative SOLIBAIL »  permettant à un propriétaire de louer un logement dans le parc privé à une association, financée par l'Etat qui le sous-loue pendant une période de 18 mois à un ménage en insertion, jusque-là hébergé à l'hôtel. « Depuis fin 2008, plus de 4 100 personnes ont ainsi été relogées grâce à SOLIBAIL (pour un total de 1 566 logements gérés dans ce cadre en IDF -hors Paris). L'Etat a entrepris de doubler d'ici la fin de l'année le dispositif, ce qui permettra de proposer des solutions de logements plus adaptées aux familles actuellement hébergées à l'hôtel ». Enfin en  matière de logement social de droit commun « l’Etat investit fortement : 50% du budget national dédié au logement social est consacré à l'Ile de France et 1/5 de l'enveloppe nationale est dédié à Paris. En 2010, l'Etat a financé 40 000 nouveaux logements locatifs sociaux en Ile de France dont 6 559 à Paris. L'effort a prioritairement porté sur le logement des classes moyennes et des plus démunis (PLAI et PLUS). Par ailleurs, l'Etat consacre 80% de son contingent préfectoral dans la Capitale au relogement des publics prioritaires (DALO) » indiquait le préfet de Région. Mais voilà, ce n’est pas suffisant.