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  • VANVES ET SES CONSOEURS VICTIME DE LA RECENTRALISATION RAMPANTE DE L’ADMINISTRATION

    « La France est le seul pays à avoir un tel encadrement des collectivités locales par l’administration » dénonce sans cesse  Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental des Hauts de Seine, comme il l’a fait encore lorsque son assemblée a voté, vendredi dernier, sa volonté de fusionner avec le département des Yvelines. Bernard Gauducheau, et ses collègues vérifient chaque jour cette recentralisation rampante par l’administration avec notamment  la loi sur l’égalité et la citoyenneté du 28 Janvier 2017 qui a sûrement des qualités et des répercussions indéniables, mais qui a quand moins amoindrie les compétences des maires. Au moins sur deux points. Et les sujets d’inquiétudes ne manquent pas alors que le Président de la République s’est exprimé devant le Congrés hier et que le premier Ministre Philipe va le faire devant l’assemblée nationale cet après-midi

    Cette loi sur l’égalité et la citoyenneté  lui a ainsi enlevé le droit de préemption urbain pour le confier à l’EPT (Etablissement Public Territorial) GPSO (Grand Paris Seine Ouest) comme c’est le cas pour l’ensemble des 130 communes de la MGP (Métropole du Grand Paris) et des 11 EPT. Il a dû demander de lui transférer délégation du droit de préemption urbain sur la totalité du périmètre de son territoire, comme il l’a fait lors du conseil municipal du 31 Mai dernier. Car heureusement,  le code de l’urbanise prévoit que le titulaire de ce droit de préemption urbain peut le déléguer de droit à une collectivité locale sur tout ou partie de son territoire. Ce transfert de compétence est d’autant plus important pour Vanves que ce droit de préemption a été renforcé sur les secteurs d’interventions de l’EPFIF (Etablissement Public Foncier d’Ile de France).    

    Mais ce n’est pas tout, car cette loi  a supprimé la possibilité de déléguer le contingent préfectoral aux communes en matière de logement social, qui faisait l’objet de conventions pour  32 communes sur 36. Le préfet des Hauts de Seine a rassuré les maires : « Le fonctionnement des attributions de logements sociaux doivent se pratiquer avec vous pratiquement dans les mêmes conditions que lorsque nous avions ces conventions de délégations » a-t-il indiqué en rappelant que le contingent préfectoral ne concerne que 30% des logements sociaux, 70% étant réservé aux communes, aux bailleurs et Action Logement. Et sur ce contingent, le préfet doit gérer le public prioritaire  soit 4900 personnes dont (2500 DALO) sur 100 000 demandeurs,   et les publics concernés par des opérations de démolition au titre de l’ANRU qui ont à vocation à être relogé dans de bonnes conditions de rapidités. Par ailleurs il existe dans le département, un accord collectif qui fixe les objectifs de relogements des publics prioritaires par commune et par bailleur. Mais il n'empêche que c'est une compétence en moins pour les maires.

  • SECOURS CATHOLIQUE A VANVES : 10% DE VANVEENS SECOURUS EN PLUS EN 2012/13

     

    La Collecte pour la banque alimentaire se déroule jusqu’à Dimanche 13H devant les supermarchés carrefour Market, Intermarché et Franprix. Elle est organisé et géré par un collectif de Vanves pour la collecte alimentaire qui regroupe le Secours Catholique qui en est le moteur depuis 15/16 ans, Saint Vincent de Paul et la Croix Rouge, avec le CCAS qui fournit les moyens logistiques. 150 bénévoles devraient être mobilisés pour collecter, trier dans un centre de tri situé au garage municipal, mettre dans des bacs les denrées et stocker dans un local provisoire de la rue A.Briand. Vanves se trouve dans le groupe de tête pour les kilos de denrés erécupérés : 9 à 10 tonnes dont 5 sont récupérés par le Secours our sa distribution de secours alimentaire, et le reste par le Libre Service Social d’Issy/Vanves 

    Occasion de faire le point sur les actions menées par le Secours Catholique avec ses 34 bénévoles, dont la principale est l’accueil du mardi pour la distribution de secours alimentaire à la maison paroissiale Saint remy dans son local : « Le nombre de bénéficiaires qui étaient à la limite de la précarité,  et qui ont plongés dedans et basculés dans l’aide sociale à cause de la perte d’un emploi par exemple,  a augmentés de 10% que ce soit des familles (60%)  avec de plus en plus de jeunes couples avec enfants, ou des personnes isolées. Et parmi ses dernières, de plus en plus de jeunes, en rupture familial et qui ne trouvent pas de travail, et des personnesâgées à cause d’une petite retraite, et qui ne peuvent plus payer leurs impôts locaux. Ce qui est très inquiétant » constate André Giard l’un des responsables du Secours Catholique à Vanves qui ne fait pas de distinction entre ceux qui ont droit à l’aide sociale et méconnaissent cette possibilité,  et les autres, les immigrés sans papiers. 

    Ils ont d’ailleurs eu une réunion avec l’équipe départementale de l’aide sociale (ex-Circonscription de la Vie Sociale) pour mieux s’organiser afin que le budget disponible au CCAS soit mieux et plus utilisé  qu’il ne l’était jusqu’à présent, l’équipe d’assistantes sociales départementales se tournant systématiquement vers le Secours Catholique. « Jusqu’à présent, elles hésitaient à faire des demandes pour de petites avances financières et se retournaient vers nous afin de payer des loyers, des factures EDF/GDF qui pèsent fortement sur ces ménages. Et nous avons de très nombreuses demandes d’apurement de dette EDF » explique t-il en précisant « Ces petits secours représentent 200 à 3000 € par personne ou familles et devraient croître encore, vu la situation. Et il y a toujours un petit reliquat en fin d’année. Mais en 2012, il a fallu demander 1000 € au conseil municipal pour pouvoir terminer l’année. Ce qui n’a pas posé de problème, car nous sommes complémentaire du LSS en se situant en amont ». 

    Avec ces aides, le Secours Catholique participe à la campagne sur le logement lancée voilà 3 ans dans les Hauts de Seine. Elle s’est traduite par la création d’une permanence DALO  pour notre secteur à Châtillon. « Nous avons eu 6 ou 7 attributions DALO à Vanves pour des familles suivies par le Secours Catholique » indique t-il. « Par les loyers à bail glissant n’ont pas marché, notre association se portant garant du loyer devant être payé par le locataire. Il est toujours difficile de trouver et de décider les propriétaires. Nous gérons 2 appartements à Vanves l’un loué à la mairie dans le parc social public, l’autre à un bailleur privé que nous sous-louons à des personnes qui peuvent y rester 1 ou 2 an le temps de trouver un  emploi ou un autre logement. Nous pourrions en avoir un troisiéme bientôt dans un petit immeuble de la rue J.Bleuzen »

  • L’HABITAT A VANVES ET SES HABITANTS : Une population de foyers intermédiaires

    Le Blog Vanves Au Quotidien continue de feuilleter  le PLH 2013-18 de la Communauté d’Agglomération  Grand Paris Seine Ouest (PLH 2013-18), ce document de près de 215 pages truffé de chiffres très intéressants sur l’habitat à Vanves et ses occupants.

     

    Rappelons que Vanves comptait 26 845 habitants au moment où il a été établi en constatant que notre commune avait renouée avec la croissance démographique comme Meudon, alors qu’elle avait perdu de la population entre 1990 et 1999 (- 0,21%).  23% ont moins de 20 ans, 16% entre 20 et 30 ans, 42% entre 30 et 60 ans, 20% ont plus de 60 ans. La taille des ménages vanvéens est globalement petite, passant de 2,11 personnes à 2,12 entre 1999 et 2008 (+ 0,06%). Ce qui expliquerait que notre commune compte moins de 30% de T4 comme à Issy les Moulineaux et Boulogne. En tous les cas, l’un des objectifs de ce PLH est de maintenir les familles sur les terrtoires et de prendre en compte le vieillissement de la population, en anticipant les besoins du parc.

     

    A ce propros, il est intéressant de noter que le rapport remis au premier ministre avant-hier « adaptation de la société au vieillissement : année zéro » préconise de repenser le cadre de vie en proposant  des mesures concernant le logement justement et que les documents d’urbanisme définissent des « zones propices au vieillissement » où serait appliqué un quota de 20% de logements adaptés pour toute nouvelle construction. Il suggére de remettre des bancs publics dans nos rues, car leur disparition est un frein à l’autonomie des aînes qui ont besoin de se reposer lors d’un trajet à pied. Tout comme allonger le temps laissé aux feux tricolores pour permettre à nos seniors de traverser la rue. Les candidats aux municipales vanvéennes qui font actuellement plancher leurs équipes sur leurs programmes, devraient bien s’en inspirer.

     

    Mais revenons à ce document qui indique que le revenu moyen des ménages vanvéens est de 32 480 €. Vanves fait partie des villes où les ménages intermédiaires sont le plus présents (17%), où plus de 21% des ménages sont éligibles au PLA. Et 27% des foyers sont non imposés. 47%  des locataires du parc social ont des revenus très modestes (inférieurs à 60% des planfonds PLUS). Par contre les ménages aux ressources supérieures au plafond PLUS représentent 14% du parc social comme à Sévres, Issy et Boulogne. Enfin, le parc social compte 34% de + de 60 ans  et 6% de jeunes de moins de 30 ans   

    31%  des vanvéens sont allocataires de la la CAF 92 dont 5,3% sont allocataires à faible revenu, 13,1% bénéficient d’une aide au logement et 3,2% touchent le RSA. 23 ménages ont été reconnus prioritaires ou urgents au titre DU DALO dont 20 ont été relogés entre 2008 et 2010. Vanves a des difficultés comme Ville d’Avray à respecter la loi MOLLE qui prévoit pour toute commune d’un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunal) de prévoir un logement pour 1000 habitants, soit 26.

     

    A Suivre …