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gpso (grand paris seine ouest)

  • UN PLUI A VANVES POUR QUOI FAIRE PUISQUE C’EST L’ELDORADO DES PROMOTEURS !

    Après avoir approuvé son PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) à l’unanimité,  le 7 Février dernier, le conseil de territoire de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) organise une enquête publique depuis le 27 mai jusqu’au 28 juin inclus. C’est la dernière étape de consultation des habitants qui ont l’occasion de s’exprimer ou de poser des questions, lors de réunions publiques, comme ce fut le cas, hier soir, à l’école Marceau

    Ce document stratégique et réglementaire, détermine les orientations sur l’évolution du territoire pour les 10 à 15 prochaines années. Il concerne de nombreux aspects de votre cadre de vie : logements, déplacements, commerces, environnement… Après 2 années d’échanges autour d’une démarche participative avec les citoyens et acteurs du territoire, ce PLUi a pour ambition d’inscrire GPSO dans un territoire toujours plus agréable à vivre en faveur de l’épanouissement des familles…. Il n’empêche qu’à Vanves, PLU ou pas PLU, ses habitants ont l’impression  que c’est champ libre pour les promoteurs, avec des résultats souvent décevants (comme sur cette photo prise place du Général Leclerc)

    Dernier exemple : ils ont appris qu’une réunion publique (confidentielle) s’était tenue la semaine dernière sur un projet important, pas du tout annoncée dans Vanves Le Mag, ni sur le site internet de la ville comme ce fut le cas pour cette réunion sur le PLUI et GPSO  : La construction par Boyuges Immobilier ( ?)  d’une résidence intergénérationnelle de 9 étages et 240 logements  rue Jean Bleuzen dans l’ex-immeuble de France 3  Paris Ile de France entre les procédés Chenel et le siége d’Hachette.

    Les vanvéens ont de quoi s’interroger sur l’attitude de la municipalité sur un projet aussi important, alors que voilà 20 ans, au début des mandats de Bernard Gaducheau, le projet de construction du siége d’Audiens et du réaménagement de l’îlot du Métro tout à  côté, avait fait l’objet de réunions publiques et d’une communication importante, comme bien d’autres projets par la suite.

    Est-ce que cela fait partie d’une politique de rétention de l’information à un moment où les critiques fussent, sur les réseaux sociaux, contre l’urbanisation à outrance de Vanves, détruisant pavillons et jardins, en dénonçant certains projets. Extraits : « 5 rue Larmeroux. Permis de construire délivré pour la construction de 2 immeubles de 4 et 5 étages .Espérons, sans trop y croire, que les beaux arbres adultes de la parcelle seront préservés »… «113 av. Victor Hugo. Une demande de changement de destination a été déposée pour transformer 3 583 m2 de locaux de bureaux en hébergement hôtelier »… « 10, rue Diderot. Dépôt d'une demande de permis de construire pour un immeuble en R+ 3 de 13 logements. Dommage de ne pas avoir conservé une partie de la parcelle pour aménager un square dans ce quartier qui en manque tant. Les résidents des 3 Ehpad voisins, les bambins de la crèche voisine et les riverains auraient apprécié. Cette solution aurait permis de concilier l'intérêt de construire et celui d'aménager notre cadre de vie ».

    D’autant plus que, parait-il selon des sources bien informées, pour les promoteurs, notre ville c’est l’eldorado, c’est byzance car à les entendre, la ville n’impose rien contrairement à des villes voisines où leurs maires font signer  des chartres imposant  certaines normes architecturales,  des aménagements en rez-de-chaussée pour  des locaux commerciaux ou des équipements publics, ou d’espaces végétalisées, comme sur la bonne conduite des chantiers.

    A se demander pourquoi la municipalité n’a pas prévu un plan d’aménagement directeur pour le triangle compris entre la rue du clos Montholon, les avenues du Général de Gaulle et de la Paix qui qui va bénéficier de l'arrivée du Grand Paris Express. Il aurait permis d’anticiper et faire financer par les promoteurs des équipements publics (créches, écoles…), et prévoir des commerces…que vont leur demander les futurs habitant surtout s’ils viennent de Paris, très exigeant en matière de services.

  • LE PLAN VELO ADOPTE PAR GPSO AURA DES IMPLICATIONS SUR VANVES

    Grand Paris Seine Ouest a adopté à l’unanimité son Plan Vélo territorial  car cet EPT est très volontariste en matière de mobilités décarbonées selon  Pierre Christophe Baguet son président. Il engage les 8 villes de GPSO dans des actions concrètes en faveur du vélo pour rendre la pratique cyclable plus accessible et plus sûre pour le plus grand nombre : aménagement de nouvelles pistes cyclables, signalétique adaptée, développement des stationnements, ateliers de réparation ou encore de remise en selle…

    En 2018, plus de 3% des habitants de GPSO utilisaient déjà le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail. Depuis la crise sanitaire, ces pratiques ont évolué rapidement, la fréquentation des pistes cyclables départementales ayant augmenté de 50 à 75% entre 2020 et 20213 selon les estimations. Le territoire comptabilise 220 km de voies en circulation apaisée, 53 km de bandes ou pistes cyclables et 850 aires de stationnement vélo. Le Plan Vélo vise à poursuivre et renforcer les actions déjà engagées, à l’image des «coronapistes» déployées après le confinement. Suite à une démarche de concertation avec les usagers, acteurs économiques et associations du territoire, engagée en 2019, GPSO s’est fixé des objectifs ambitieux pour son Plan vélo, à horizon 2025. Afin de tripler la fréquentation des principaux axes cyclables, le Plan vélo prévoit notamment :

    - Un maillage renforcé à travers le développement d’un réseau d’axes cyclables structurant, sécurisé et facilitant les connexions entre les 8 villes.  À terme, l’objectif est de disposer d’un réseau d’axes cyclables structurant de 93 km

    - Un doublement du nombre de stationnements pour les vélos dans l’espace public par rapport à 2020 ;

    - Une augmentation des zones de circulation apaisée en ville, en complément du réseau structurant, où la vitesse est limitée à 30 ou 20 km/heure ;

    - Des ateliers destinés aux habitants du territoire afin de les informer, sensibiliser et former à la pratique et l’entretien du vélo. 65 ateliers par an sont prévus dans les différentes villes du territoire.

    Le Plan vélo de GPSO est constitué de 10 maillons, couvrant l’ensemble des actions permettant de faciliter les déplacements à vélo sur le territoire : Tout d’abord, quatre maillons concernent les aménagements et équipements favorables aux cyclistes : -Rendre nos rues plus propices au vélo et à la marche : développement des zones apaisées, instauration de doubles-sens cyclables… 

    Aménager un réseau vélo structurant pour mailler le territoire, où la pratique du vélo est sécurisée et où la circulation entre les villes est facilitée. Les projets d’aménagement significatifs seront étudiés dès 2022 puis progressivement mis en œuvre afin de densifier le réseau cyclable. 

    -Matérialiser des itinéraires vélo par de la signalétique et des indications sur les temps de trajet.

    -Développer le stationnement pour les vélos et l’adapter aux différents usages : espaces et parkings publics, abords des transports en commun…

    Ensuite, six maillons concernent l’accompagnement et les services pour les habitants :

    -Déployer des services de location de vélo pour créer un réseau plus dense et plus complet : poursuite du développement des Velib’, location longue durée de vélos à assistance électrique…

    - Lutter contre le vol en facilitant le stationnement, le marquage des vélos et en sensibilisant aux bonnes pratiques...

    -Faciliter l’entretien des vélos par l’apprentissage à la réparation et l’installation de mobiliers dans l’espace public.

    -Informer et former à la pratique du vélo, notamment à travers l’organisation d’ateliers à destination du grand public.

    -Accroître la part du vélo dans l’activité des entreprises, en les accompagnant dans le développement de l’usage du vélo

    -Prendre en compte les autres engins de déplacement personnels pour le stationnement et la circulation.

    Une enveloppe de 15 M€ est inscrite au budget de GPSO en investissement entre 2021-2025 pour la réalisation de ces actions. En plus de cette enveloppe, GPSO prévoit des dépenses récurrentes pour entretenir les équipements, contribuer au service Velib’, communiquer, sensibiliser ou accompagner les usagers, notamment avec les ateliers vélo. Rien que sur les années 2019 à 2021, ces dépenses ont représenté environ 2 M€.

  • VANVES, LA METROPOLE DU GRAND PARIS et GPSO : Une baisse de 37,2% d’activités

    Une Note de l’APUR (Agence Parisienne de l’Urbanisme Régional) a mesuré l’impact économique de la crise liée au Covid-19 dans la métropole du Grand Paris (MGP) : Selon ses spécialistes, elle a connu une perte d’activités de 37,2% liées aux mesures de confinement (-34,5% en France), alors que le nombre d’emplois a augmenté d’une manière continue depuis 2011 avec 3,9 millions d’emplois en 2016 dont 1,7 millions à Paris, et 466 200 à Paris Ouest La Défense. Pour cette estimation, ils se sont référés à des estimations de plusieurs institutions telles que l’Insee, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), XERFI ou encore la Banque de France qui ont observés des écarts qui s’expliquent par des effets de spécialisations sectorielles.

    À l’échelle de la MGP, GPSO (Grand Paris Seine Ouest) fait parti des territoires les plus touchés avec -41%. «Les secteurs contribuant à ce plus fort impact constaté pour GPSO sont les activités scientifiques, techniques et de soutien aux entreprises (contribution de 27 points à la perte d’activité), le secteur information et communication (31 points) et le commerce (11 points). Par ailleurs, dans ce territoire, le faible poids des secteurs relativement moins touchés joue également» indique l’APUR.

    «Les effets de plus long terme de la crise économique sont encore difficiles à mesurer en raison des mesures de soutien décidées par l’État et les collectivités locales, ces mesures ayant joué un rôle d’amortisseur à la crise. L’ensemble des pertes d’emplois liées aux fermetures de commerces, d’entreprises et aux grands plans de licenciements annoncés à l’échelle nationale n’est pas encore connu. L’évolution de la crise économique à moyen ou long terme dépend du comportement des consommateurs et des entreprises, de nouvelles mesures de restriction de l’activité liées à une éventuelle deuxième vague de la Covid-19, des effets des dispositifs mis en œuvre par l’État et la Région ainsi que des plans de relance locaux, tels que ceux initiés par la MGP, la Ville de Paris ou les territoires»….

    Enfin la crise a souligné l’importance d’accompagner l’évolution du tissu économique vers un modèle plus résilient, plus économe en ressources, plus ancré localement, et moins dépendant des grands flux de touristes internationaux.