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GPSO (Grand Paris Seine Ouest)

  • VANVES N’EST PAS LA SEULE COLLECTIVITE LOCALE A AVOIR VOTE UN BUDGET RESSERE

    Certains de nos élus vanvéens, ont participé la semaine dernière aux assemblées de collectivités qui soutiennent financièrement notre ville et votaient leur budget dans un contexte de fortes contraintes sur leurs ressources sous l’effet des mesures nationales de redressement des finances publiques et notamment d’une baisse importante des dotations perçues.

    Tout d’abord, la métropole du Grand Paris, le 7 Avril, qui s’attache à mobiliser prioritairement les moyens dont elle dispose en investissement au profit des projets portés par les maires de la Métropole dans le cadre des programmes qu’elle a mis en place (Fonds d’Intervention Métropolitain, Fonds Equipements structurants, Fonds d'Intervention Métropolitain de Soutien au commerce, à l'Artisanat et aux Services, Fonds Energie, Fonds Biodiversité, Innover dans la Ville, Plan Vélo Métropolitain …). L’une de ses actions phares, sera de participer via Seine Grands Lacs à la prévention des inondations en y consacrant 5,4 € par habitant

    Ensuite GPSO, le 9 avril qui a voté un programme d’investissement ambitieux, avec un budget d’investissement de 112 M€ pour 2025, dont 91 M€ de dépenses d’équipement et décidé de prendre en charge l’intégralité du Fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) supporté par ses 8 communes. Il continuera en 2025 de porter des projets structurants pour le territoire avec notamment :

    - la mise en place d’un plan de collecte des déchets alimentaires à grande échelle qui fait partie des premiers dispositifs déployés à cette ampleur en Ile-de-France : GPSO est ainsi la 1ere intercommunalité à proposer une collecte en porte-à-porte deux fois par semaine, au plus près des habitants (près de 80 % du territoire desservi au 31 mars 2025, et 100 % au 31 décembre 2025).

    -Le déploiement d’un marché global de performance énergétique pour l’éclairage public, visant à optimiser les consommations grâce à un éclairage plus sûr, plus économe et mieux adapté aux besoins des habitants : installation et maintenance d’un éclairage public 100% LED avec des solutions de télégestion avancées, fluidification du trafic avec des systèmes plus performants de signalisation lumineuse tricolore, etc.
    - Le réseau de transports locaux va connaitre une avancée majeure pour les 6 lignes de bus locales avec le verdissement progressif de la flotte de véhicules entre 2025 et 2027 que ne connaitra pas Vanves qui a décidé de supprimer sa navette municipale. Electriques ou hybrides, ceux-ci permettront une réduction de 91,44 % par an des émissions de gaz à effet de serre. De nouveaux outils numériques seront également proposés pour améliorer la qualité de service (suivi du bus en temps réel, plateforme objet perdus, information sur l’accessibilité, etc.

    Enfin, le conseil départemental des Hauts de Seine le 11 Avril qui va consacrer, pour la première fois, plus d’un milliard au budget pour les solidarités avec 1,6 milliard (64 % du budget de fonctionnement) pour financer la protection de l’enfance (243 M€), la petite enfance (32 M€), les politiques en faveur de l’autonomie des personnes en situation de handicap (229 M€ en hausse de 10 %) et des personnes âgées (167 M€) notamment dans le champ du maintien à domicile (83 M€) ou encore l’accompagnement personnalisé et le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA (203 M€). La réussite des collégiens reste une priorité avec 84 M€ pour les collèges et la restauration scolaire tandis que 52 M€ iront à la politique jeunesse en faveur du le bien-être et de l’épanouissement des 11-25 ans.

    550 M€ seront consacrés à l’investissement, soutenue par l’emprunt pour la seconde année consécutive (432 M€) qui permettra l’avènement de projets majeurs pour le territoire.  «Il s’agit de poursuivre la construction de collèges, d’équipements sportifs et culturels, d’améliorer nos voiries et infrastructures de transport, de renforcer le maillage des pôles sociaux et de poursuivre la transition écologique en vertu de notre Agenda 2030» 

    Enfin malgré le contexte contraint, le soutien du Département à ses trente-six communes reste indéfectible, avec une enveloppe contractualisée de 67 M€ pour leurs seules opérations d’investissement (26,3 M€ d’aides en fonctionnement) dont bénéficie Vanves.  « Face aux chocs qui percutent notre pays, le Département joue un rôle d’amortisseur social. Il a aussi, c’est moins connu, un rôle d’amortisseur territorial pour garantir la cohésion et la solidarité dans un département qui, comme le nôtre, est fait de contrastes » expliquait Georges Siffredi, président du département qui a décidé quelques mesures d’économies pour 33 M€ : « Comme je m’y suis engagé, je me suis refusé à la politique du rabot et aux coupes aveugles, et nous avons engagé un examen méthodique de nos programmes et de nos projets pour identifier nos marges de manœuvres, en gardant à l’esprit l’exigence du maintien de la qualité des services rendus aux habitants. Cela se traduit notamment par la suspension du festival Chorus, le recentrage du dispositif Pass+ sur les collégiens, la suppression de dispositifs qui venaient en doublon avec ceux de la Région ou de l’Etat, des mesures d’économies d’énergie favorisées par la performance des bâtiments, ou encore la suspension de l’indexation sur l’inflation des subventions de fonctionnement versées aux communes»

  • LA DEVIATION POUR TRAVAUX DE LA RUE MARCHERON A VANVES DEMONTRE L’IMPOSSIBILITE D’UNE MISE A SENS UNIQUE…POUR L’INSTANT

    IL était intéressant hier de faire état du recours contre le réaménagement de la rue Raymond Marcheron par deux vanvéens dont l’un d’entre eux, le chef de file des écologistes vanvéens, Pierre Toulouse, défend le scénario d’une mise à  sens unique de cette rue non retenue par la ville, pour pouvoir aménager une piste cyclable.

    La mise en sens unique de la rue Raymond Marcheron  (Lameroux-place de l’Insurrection) depuis le 12 Février, à cause des travaux du SEDIF sur son réseau d’eau potable et  la déviation de la circulation par  l’avenue Antoine Fratacci et la rue République pour l’autre sens, est en train de démontrer qu’un tel scénario est impossible. Cette déviation crée une strombose au bas de l’avenue Antoine Fratacci à cause de l’arrivée de la rue Sadi Carnot, la file de véhicules remontant souvent jusqu’au marché. D’autant plus que la voie de bus est neutralisée par travaux EDF qui durent – beaucoup de vanvéens se demandent bien pourquoi -  en espérant que la ville ne transforme pas en zone piétonne la place de la République le temps d’un week-end, pendant ces 10 à 12 semaines de travaux. Sans parler d’une augmentation de la circulation sur la rue de la République qui traverse le Centre Ancien. Dans une « note critique consacrée sur les études de circulation du GPSO en préalable au réaménagement de la rue Marcheron », Pierre Toulouse indique qu’il y aurait une augmentation de +203 véh/h en heure de pointe (sur cette déviation) et qu’il faudrait adapter le cycle de feu en bas de l’avenue A/Fratacci pour faciliter le tourner à gauche du « 59 » afin de limiter l’attente du bus à ce carrefour

    C’est pourquoi la ville avait lors de la réunion publique du 15 Mai 2023 déclaré que ce scénario d’une voie à sens unique n’était pas concluant : « Elle aurait demandé de dévier la ligne 59 dans un sens, mais aucun itinéraire de substitution ne convenait (rues Fratacci et de la République, rue Aristide Briand…). L’autre solution était la mise en sens unique pour les véhicules individuels, en conservant le double sens pour les bus et les vélos. Les simulations des reports de trafic réalisées par GPSO ont montré qu’une mise en sens unique entraînerait des reports trop importants sur la rue de la République et sur des voies résidentielles. L’ensemble du plan de circulation devrait alors être revu, sans que cela ne permette de gagner en surface piétonnisée ou végétalisée car les deux voies de circulation devraient être conservées On a choisit une circulation à double sens avec des aménagements » avait expliqué Kevin Coster, adjoint au maire  

    Lors de la campagne pour les municipales en 2020, la liste écologiste conduite par Pierre Toulouse avait proposé que les vanvéens se prononcent par un référendum sur la requalification de la rue Raymond Marcheron à partir de 4 solutions dont l’une proposait de réaliser un itinéraire piéton-vélo de la rue Aristide Briand à l’allée Baudelaire en passant par les rues Delafosse et Châtillon. Tout en réaménageant cette rue, en facilitant la circulation du 59, en l’embellisant et en la verdissant, et en la mettant en sens unique (sens Clamart Vanves) avec la rue de La République dans l’autre sens avec pour chacune suppression du stationnement, élargissement des trottoirs, mise en place jardinières et de bancs, création d’une piste cyclable à cotre sens

  • RECOURS CONTRE LE PROJET DE REAMENAGEMENT DE LA RUE MARCHERON A VANVES

    Un recours en annulation du projet de réaménagement de la rue Raymond Marcheron a été déposé devant le tribunal administratif de Cergy Pontoise, car il ferait l’impasse sur tout aménagement cycliste, en étant ainsi non conforme à l’article L228-2 du Code l’Environnement imposant, à l’occasion de travaux de « rénovations des voies urbaines », l’aménagement d’itinéraires cyclables pourvus d’aménagements prenant la forme de pistes, de bandes cyclables, de voies vertes, de zones de rencontre […] en fonction des besoins et contraintes de la circulation » 

    « Je ne conçois pas qu’en 2024, on puisse mettre 2,1 millions d’euros sur la table sans dépenser un euro pour les cyclistes » déplorait Laurent Delrieu, l’un des requérants, juriste et citoyen engagé dans le Parisien du 15 Février dernier qui se référait au « Plan vélo territoriale 2021-2025 » de GPSO qui prévoyait la mise en place d’aménagements cyclables sur cette voie, mis en priorité n°1, car J.Bleuzen-R.Macheron est l’un des axes les plus fréquenté par les cyclistes, tout en ne prévoyant aucun report vers d’autres rues. L’autre requérant, Pierre Toulouse, conseiller municipal EELV et expert en mobilité, aurait souhaité la mise à sens unique de cette voie pour permette l’aménagement d’une piste cyclable. Mais cette solution n’avait pas été retenue par la ville, comme l’avait expliqué l’équipe municipale lors d’une réunion publique le 15 mai 2023, parce que cette rue fait partie d’un axe trés emprunté (J.Bleuzen-R. Marcheron-Lermeroux) avec 10 000 véhicules/jours et à cause du passage du bus 59. Le double sens a été maintenue, sans aménagement cyclable, avec le report « conseillé » du flux cycliste sur d’autres voies, notamment paralléle, comme sur un itinéraire bis constitué des rues Chatillon, Docteur Delafosse, Aristide Briand, René Coche, Victor Basch.  

    Les auteurs de ces recours mettent en cause l’interprétation de cet article du code de l’environnement par GPSO qui considère « qu’aucun aménagement cyclable ne doit être réalisé sur la rue Marcheron en raison, d’une part, d’une balance avantages / inconvénients non satisfaisante et, d’autre part, d’une emprise foncière insuffisante » Ils considérent que cet article lui laisse le soin de choisir entre différents types d’aménagements cyclables sans pouvoir s’exonérer de la réalisation de l’un d’entre eux en arguant « des besoins et des contraintes de la circulation » en se référant aux travaux parlementaires

    « En choisissant de ne pas réaliser les aménagements cyclables imposés par l’article L. 228‐2 du code de l’environnement, GPSO a mal interprété cet article et a méconnu l’intention du législateur.  Sa décision est donc illégale » indiquent les réquérants en se référant à deux décisions du conseil d’Etat concernant tout d‘abord la commune de Batz sur Mer :« Ces besoins et contraintes n’ont lieu d’être pris en considération que pour déterminer quels aménagements doivent être créés […] et non pour déterminer si des aménagements doivent être créés » a expliqué le rapporteur public. En ce domaine, il y a une « liberté des moyens mais une obligation de résultat ». Pour Amiens Métropole qui avait prévu un itinéraire cycliste alternatif à proximité de la rue réaménagé comme à Vanves, la cour administrative a sanctionné le report de la circulation cycliste vers un itinéraire alternatif qui allongeait « de deux tiers la distance à parcourir »

    Ces deux vanvéens considérent le projet de GPSO ne répond pas aux conditions posées par la jurisprudence pour autoriser l’absence d’aménagements cyclables sur la voie objet des travaux. « Le raisonnement sur l’argument d’une emprise foncière insuffisante est inexact puisque, dans sa partie la plus étroite, la rue Marcheron fait 11,70 mètres de large. Ce qui laisse tout à fait la place d’aménager une voie à sens unique sur une seule file ainsi que des aménagements cyclables » expliquent ils, mais en mettant en avant le scénario d’une rue à sens unique (auquel tient particulièrement Pierre Toulouse) qui n’a pas été retenu par GPSO et la ville et en considérant que « le dévoiement cyclable proposé ne répond donc pas aux conditions posées par la jurisprudence et il est donc illégal ». Quant à l’itinéraire cycliste bis, ils constatent que le projet ne prévoit aucuns travaux sur les rues de Châtilon, Docteur Lafosse et Aristide Briand pour les rendre conformes à la règlementation et accueillir ce flux cycliste supplémentaire, comme c’est le cas actuellement avec le réaméagement les rues René Coche et Victor Basch qui le prévoit,  alors même que ces rues ne sont pas adaptées à un flux cycliste à double sens

    Les requérants demandent donc qu’une injonction soit prononcée à l’encontre du président de l’EPT Grand Paris Seine Ouest dans le but de réexaminer (dans un délai de six mois à compter de la notification de la présente décision) leur demande de modification du projet de réaménagement de la rue Marcheron pour le rendre conforme à l’article L 228‐2 du code de l’environnement. Pas sur qu’ils obtiennent satisfaction selon certains spécialistes, alors que certains élus vanvéens, ne faisant pas partie de la majorité municipale, considèrent que ces recours ne servent à rien