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grand paris seine ouest (gpso)

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : La Métropole du Grand Paris absente de la campagne des municipales

    La plupart des canditats à Vanves comme dans les autres communes de la Métropole du Grand Paris (MGP) ne vous en parlent pas ou très peu, et même du territoire, GPSO qui a pourtant changé les choses dans notre ville depuis maintenant plus de 10 ans: Des transferts de compétence (voirie, propreté, stationnement, espaces verts, conservatoire etc…) pour mutualiser les moyens, sans pour autant faire baisser le nombre d’employés communaux ( ?) notamment à Vanves,  moins de conseils municipaux puisque tout se décide au conseil de territoire qui parait très opaque, ne communiquant que très peu sur ces décisions, à part les pages institutionnelles dans les revues municipales…Sans parler de la MGP elle-même qui s’est traduit concrètement par ce projet Woodeum de réaménagement de la porte Brançion (sur la photo) dans le cadre du concours «Inventons la MGP », sans oublier bien Vélib' et Autolib'.  Mais elle est menacé par un grand bouleversement institutionnel  à l’œuvre actuellement avec l’acte II de MGP qui devrait être ouvert après les municipales afin de « clarifier et de sécuriser son avenir » pour ses partisans, ou de la supprimer carrément pour simplifier drastiquement le mille feuille administratif du Grand Paris, pour ses opposants.

    Car personne n’y comprend plus rien. Les maires constatent certes, qu’elle leur apporte de l’argent « mais c’est notre argent que l’on va chercher,  récupérer » comme l’exprime l’un d’entre eux qui voit ses services ne pas arrêter de faire des dossiers pour obtenir des financements du Fond d’Investissement Métropolitain. Ils s’aperçoivent que le monde tourne à l’envers et que l’on a complexifié les choses, avec derrière tout cela, la volonté d’affaiblir le pouvoir des municipalités au profit d’échelle plus importante alors que les français restent attachés profondément à leur village ou leur commune.

  • VANVES CONSULTE SES HABITANTS SUR UNE FUSION DES 8 COMMUNES DE GPSO

    Rappelez-vous, à la mi-Avril, des rumeurs ont commencé à circuler, à la suite de la réunion annuelle de l’Association des Maires d’Ile de France (AMIF)  : Pourquoi ne pas créer une commune nouvelle pour éviter la création d’un établissement public territorial à la place des Communautés d’agglomération, ce qui entrainerait une fusion de communes comme le préconise l’AMF (Association des Maires de France) en province. Et mettre ainsi une pierre dans le jardin de la MGP (Métropole du Grand Paris) en cours de constitution. Cette idée a plu aux maires de GPSO qui ont lancé une enquête auprès de leurs administrés. Ainsi, depuis le 12 Mai et jusqu’à la fin de semaine, une société de sondage (IPSOS) doit consulter prés de 3000 habitants de GPSO pour connaître leur opinion. L’enjeu est crucial pour les 8 Maires de GPSO comme l’a déjà expliqué ce blog en reprenant leurs opinions :  « La Nouvelle commune ou le regroupement de communes est la meilleure façon de lutter contre la baisse de la DGF et des dotations de l’Etat » expliquait on au congrés de l’AMIF car l’Etat accorde des avantages aux communes qui s’engagent dans ce processus. Ainsi les 8 Villes de GPSO ne formerait plus qu’une très grande commune avec des mairies d’arrondissement comme à Marseille, Lyon et Paris, en gardant tous ses pouvoirs et surtout son autonomie fiscale.  Une façon de contrer la MGP à la mode socialiste.

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES (suite et fin) : PEREQUATION, EMPRUNT, TERRAIN COCHE/BRIAND…AU CENTRE DU DOB

    A entendre l’opposition, Anne Laure Mondon(PS) et Claire Papy (EELV), mercredi soir lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), «la situation financière de la ville parait saine et bonne », «nettement meilleure qu’en 2008 » selon l’élue écologiste, avec « de bons indicateurs » selon la présidente du groupe PS/PC : « 70,25% de taux de réalisation des investissements, une épargne disponible qui a augmente en 2013 par rapport à 2012 : 2.371.000 € contre 1.928.000 € -  Toutefois cela n’aura pas permis à la ville de ne pas faire appel à l’emprunt puisque celui-ci a été de 2 M€  - des charges de personnel qui augmentent mais restent contenues sous la barre de la hausse moyenne des charges de personnel dans la fonction publique de 2,5% ».

    Elle a reconnue qu’il peut paraître de « bonne guerre » de mettre sur le dos du gouvernement actuel une péréquation et des dépenses toujours plus importantes et des dotations toujours plus faibles mais cela ne doit pas vous exempter » d’expliquer aux Vanvéens que « la nécessité pour les collectivités locales d’être inclues dans l’action gouvernementale de maîtrise de la dépense publique, l’est depuis de nombreuses années », « que la volonté de la part de l’Etat que les collectivités diminuent leurs dépenses, certes pour stabiliser leur dette, mais également pour que les dotations et concours de l’Etat aux collectivités puissent aussi diminuer, s’observait déjà fortement dès la loi de finances 2012, avant donc l’arrivée de la gauche au pouvoir ». Cette loi de finances avait notamment renforcé la péréquation avec le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France) et  le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal) et prévue que le FSRIF devrait augmenter de plus de 50% d’ici 2015… « L’augmentation de la contribution de Vanves cette année n’est donc pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! ». Elle a rappelé que si « les taux d’imposition communaux n’ont pas augmenté depuis 2009 vous avez pourtant voté, au sein de notre communauté d’agglomération GPSO, une hausse du taux intercommunal des impôts locaux qui est ainsi passée de 6,65 à 7,25% pour la taxe d’habitation et qui a engendré un rajout de 0,65% de la taxe foncière… et dans le même temps une grande partie du bénéfice qui découle de ces hausses d’impôts est redistribué à notre commune dont la dotation augmente d’environ un tiers… ». Enfin, elle a noté qu’aprés déduction des recettes propres de la commune, il est fait état  d’un solde à financer par emprunt de 9.679.000€  en 2014 (contre 5.098.000€ en 2013) : « Les conséquences d’un nouvel emprunt consenti sur l’exercice 2014 pèseront directement sur les équilibres de l’exercice 2015 avec un éventuel accroissement de l’annuité de la dette qui viendrait diminuer l’épargne disponible. Et les acquisitions foncières dans le cadre du projet Briand/Coche et ventes à venir ne peuvent expliquer à elles seules, ce solde à financer par emprunt qui restera conséquent »

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de lui répondre ainsi qu’à une question plus générale de Lucile Schmid (EELV) : « On sent beaucoup dans cette présentation des orientations budgétaires, et la mise en valeur de votre gestion, que l’on est en campagne. Avec ces bouleversements que nous allons vivre, comment envisagez-vous l’avenir ? » s’était elle interrogée en faisant référence au projet de loi sur la métropole du Grand Paris et la disparition des intercommunalités comme GPSO : « Ces réformes vont entrainer des bouleversements dans les conditions de gestion de nos communes. Une période de préfiguration  est prévue pendant 2 ans où tout va se décider notamment sur les transferts de compétences » a-t-il expliqué en rappelant que « l’intercommunalité nous a beaucoup aidé. Sa disparition ne peut que nous inquiéter. On n’aura plus les mêmes garanties dans les années qui viennent. Nous ne serons plus dans les mêmes conditions de sécurité. Nous pouvons craindre que des décisions soient prises et que l’on nous dise de nous débrouiller. Et je vois bien les choses venir comme cela. Et ces incertitudes nous empêchent de dire les conditions dans lesquelles nous gérerons cette vile…surtout au-delà de 2016 où nous n’avons aucune visibilité ». D’ailleurs il est revenu  sur le terrain Coche/Briand à la suite des interventions de Claire Papy  et Anne Laure Mondon en les assurant que le projet est tout à fait claire : « On ne rachéte qu’une parcelle (1/3 du terrain) puisque la ville est propriétaire du reste. J’ai lz certitude d’avoir deux exercices budgétaires dans des conditions satisfaisantes. Après 2016, je n’en sais rien. Mais ne vous faites pas d’illusion, si l’emploi, si l’économie, ne repartent pas… »… « Tout le monde en souffrira. Et ce n’est une question, ni de droite, ni gauche » a enchaîné Isabelle Debré (UMP). « Notre pays souffre ! Il est en déclin, et n’attire plus de fonds étrangers. Il faut que tout le monde se retrousse les manches ».