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  • CHRONIQUES DE LA PRESIDENTIELLES A VANVES : PECRESSE DANS UNE MAUVAISE PASSE

    «Les emmerdes ça vole toujours en escadrille» selon l’expression de Jacques Chirac dont Valérie Pécresse (LR) a malheureusement  pu le vérifier, la semaine dernière mais sans s’en laisser compter. «Je suis la femme à abattre car les boules puantes arrivent sur moi en rafale depuis début janvier» expliquait elle mercredi  soir sur BFMTV, en s’indignant du niveau  de la campagne. Dénonçant «un président qui se planque à l’Elysée, qui ne veut pas débattre de son bilan», elle a demandé «un débat avec Emmanuel Macron. Quand on arrive en campagne le 5 mars et que l’élection est le 10 avril, on doit au moins, c’est une question de décence de respect, avoir un débat sur le fond», a affirmé la candidate, selon qui «c’est un scandale qu’on puisse déclarer sa candidature aussi tard. Si je suis présidente de la République, ce sera au moins trois ou quatre mois avant».

    Tout d’abord, elle dévisse selon un sondage Elabe, réalisé pour BFMTV, l’Express et SFR,   puisqu’elle est créditée de 11, 5% L'étude démontre que la présidente de la région Île de France pâtit d'un soutien en net recul chez les électeurs de F.Fillon  (41 %, - 9) et chez ceux se déclarant de droite (25 %, - 14). À 47 jours du premier tour et alors qu'il n'est toujours pas officiellement candidat, Emmanuel Macron reste plus que jamais en tête des intentions de vote (24,5 %, + 0,5) devant Marine Le Pen (18 %). En forte progression (+ 3 en une semaine), la candidate du Rassemblement national semble se détacher des autres prétendants au second tour. Éric Zemmour est quant à lui troisième avec 13,5 % d'intentions de vote. Pour Valérie Pécresse qui réagissait à sondage sur BFM TV « Emmanuel Macron veut continuer son tango avec Eric Zemmour et Marine Le Pen car c’est la réélection assurée pour lui»

    Ensuite, elle fait l’objet d’une accusation par les écologistes pour les liens supposés avec Alstom, parce qu’elle aurait détenu avec son mari des stock options chez Alstom, qui a passé des contrats de plusieurs milliards d'euros avec Ile de France Mobilités depuis l'arrivée de Valérie Pécresse à la tête de la région en 2015. L'entourage de la candidate «s'étonne du calendrier de ces révélations, à quelques jours de la présidentielle concernant une situation qui respecte la loi et les obligations de transparence, et qui est connue depuis 2015» et «dément toute situation de conflit d’intérêts, avançant que le couple Pécresse aurait revendu toutes ses actions dès l’élection de cette dernière à la tête de la région, en décembre 2015 : Valérie Pécresse n'est pas dupe de cette manoeuvre concernant une situation qui respecte la loi et les obligations de transparence, et qui est connue depuis 2015». Elle a annoncé sur France Inter mardi, qu'elle porte plainte en dénonciation calomnieuse, contre ses élus verts, en  déplorant «les boules puantes de la fin de campagne ! Il s’agit de la situation de 2016, quand j’ai été élue présidente de la région Île-de-France. À ce moment-là, j’ai mis en conformité tous mes intérêts, sous le contrôle de la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique. Il n’y a jamais eu de conflit d'intérêts entre moi et l’entreprise Alstom. Personne n’est dupe. Je connais leur méthode et franchement, elle sont indignes», a-t-elle affirmé.

    Enfin, elle a dénoncé une « manipulation de déstabilisation grotesque» après l’enquête du journal Libération sur des adhérents fictifs lors de la primaire LR. «Cette primaire a été exemplaire  et s’il y avait eu le moindre doute sur mon élection, elle aurait été contestée» a affirmé la candidate LR sur BFMTV, en dénonçant «de la pure polémique». Selon le quotidien la primaire de LR  a été entachée de manœuvres douteuses visant à gonfler le corps électoral, en évoquant la présence d’adhérents fictifs ou décédés, voire d’un chien dans les fichiers. « Moi j'ai toujours respecté les règles (...) Est-ce que vous pensez que si mes adversaires avaient le moindre doute, ils aurude. aient laissé faire?», a-t-elle interrogé. «Les faits ne correspondent pas à ce qui est écrit» a encore assuré la candidate. A Vanves, aucun commentaires chez les LR et les UDI, qui tractaient samedi matin aux abords du marché.

  • RECONFINEMENT A VANVES : LES VANVEENS SERAIENT ILS DEVENUS TRISTES, PESSIMISTES ET ANXIEUX ?

    Selon un sondage Ifop réalisé en ligne pour Consolab / 20 Minutes auprès d'un échantillon national représentatif de la population âgée de 18 ans et plus et résidant en France métropolitaine les vanvéens comme les français seraient 28% à ne pas avoir le moral, depuis ce reconfinement, contre 20% en avril. Son annonce voilà une quinzaine de jours,  a ainsi augmenté le nombre de vanvéens victimes d’anxiété (27%, soit une hausse de 7 points), de troubles du sommeil (38% soit 6 points de plus) mais aussi de dépression (12%, une augmentation de 3 points). À chaque fois, les femmes sont davantage affectées que les hommes.

    Dans ce contexte automnal, ces nouvelles restrictions sanitaires exacerbent le sentiment de tristesse chez les Français (52%), en particulier les femmes (60%), les jeunes (56%) et les personnes confinées seules (54%). De même, le reconfinement a suscité un sentiment de désespoir chez plus d’un tiers des Français (36%), en particulier chez les femmes (41%), les jeunes (49%) et les personnes n’ayant pas d’espace extérieur dans leur logement (47%). Cette baisse de moral s'accompagne en plus d'un isolement croissant de la population que n’arrangent pas les gestes barrières, les mesures de distanciation, sans compter l’effet saisonnalité : les dépressions saisonnières se manifestant déjà plus classiquement en novembre, période où la luminosité diminue en même temps que les relations sociales.

    Ce sondage montre que ces nouvelles mesures de restriction sont moins bien respectées par la population, qui apparaît minée psychologiquement, quinze jours après le début de ce reconfinement, sans parler de la fermeté montré par le gouvernement jeudi dernier lors de la conférence de presse du premier qui désespére nos commerçants et nos restaurateurs qui font leur meilleur chiffre d’affaire à cette époque de l’année. Une majorité de Français (60%) admet avoir déjà transgressé les règles de circulation depuis son entrée en vigueur,  soit quasiment deux fois plus que ce que l’Ifop avait pu observer lors du premier confinement après 6 semaines (33%). Pourtant les vanvéens donnent l’impression d’être respectueux de ces régles, même si l’on en voit quelques uns se déplacer sans masques, ce qui choque et provoque quelques réflexions. Ce sondage a constaté que la proportion de Français se déplaçant sous un faux prétexte est supérieur de 5 points (14 %) par rapport à ce qui avait relevé fin avril.

  • VANVES ET GPSO : VIF DEBAT SUR UN PROJET DE FUSION DES 8 COMMUNES EN UNE COMMUNE NOUVELLE

    La gauche socialiste s’est mobilisée contre le projet de fusion des communes constituant GPSO. Ses élus ont tenu hier matin au Sénat qui examine en seconde lexture la loi NOTRe, une conférence de presse, pour dénoncer ce projet. Un véritable détournement de la loi  Pélissard sur la commune nouvelle dont l’objectif est de réduire l’émiettement communal en France, pays où plus de 85% des 36 700 communes comptent moins de 2000 habitants. « Car ses maires de droite espèrent en tirer des avantages politiques et financiers. Ils veulent bénéficier du mécanisme d’incitation prévue par la loi de stabilité de la DGF pour 3 années pour toute intercommunalité qui se constituerait en commune nouvelle avant le 1er Janvier 2016. Au regard de l’importance des ressources de la Communauté d’Agglomération, un tel bénéfice serait profondément choquant au moment où les collectivités françaises entreprennent d’importants efforts pour participer au redressement des finances publiques. Ils espèrent ainsi également contourner les mécanismes de solidarité financière qui accompagneront la mise en place de la MGP dont l’objectif est justement de permettre un développement plus équilibré et une meilleure répartition de la richesse créé au sein de la zone la plus dense d’Ile de France. Ils espérent réduire la représentation de l’opposition à sa portion congrue, si ce n’est à l’éviction pure et simple des oppositions municipales alors que dans presque toutes les communes concernées, elles portent la voix de plus de 40% des suffrages exprimés  » expliquaient ses élus qui refusent la méthode retenue par les maires de droite des villes constituant GPSO qui consiste à ne pas associer la population. « En effet, un simple sondage téléphonique dont les résultats n’ont pas été révélés, a été effectué. Il ne s’agit en aucun cas d’une concertation ».  Beaucoup d’entre eux se sont exprimés dans des tribunes  parus dans les journaux municipaux (Boulogne, Issy les Moulineaux, Meudon, Sévres, Ville d’Avray) et ont posé des questions orales comme ce fut le cas à Vanves, lors du Conseil Municipal de Mercredi dernier.

    Jean Cyril Le Goff PS) a posé la  question suivante au maire :  « Nous avons appris par voie de presse le projet du Bureau de notre communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest de fusionner les 8 communes qui la compose pour créer une commune nouvelle d’ici fin 2015. A cet effet, l’institut de sondage IPSOS a consulté un panel d’habitants des 8 villes de GPSO. Ce projet n’a jamais été au centre de votre programme des dernières municipales de mars 2014 pour lequel les Vanvéens vous ont réélu. Votre campagne était axée sur la proximité et la défense de notre commune. A l’heure où semble-t-il la disparation de notre commune est programmée pour être absorbée dans une nouvelle commune de 315 000 habitants dont le centre de décision sera éloigné de nos administrés et du territoire de notre ville, pouvez-vous nous confirmer la véracité de ce projet ? Quelle est votre position personnelle sur ce projet de fusion et de création d’une commune nouvelle ?Quand sera rendu public le résultat de la consultation d’IPSOS ? Quand est-ce qu’une information détaillée sur les contours et les enjeux de ce projet sera donnée aux élus de Vanves ? aux représentants du personnel de notre ville ? aux habitants ? Si ce projet voit le jour, quel sera le devenir des mandats des élus qui composent notre conseil municipal jusqu’aux prochaines élections municipales de 2020 ? » 

    Bernard Gauducheau lui a répondu : « En effet, la campagne de mon équipe pendant les municipales de mars 2014 était axée sur la proximité et sur la défense de notre commune.J’avais aussi mis en avant tous les avantages pour l’amélioration des services publics locaux de notre entrée en communauté d’agglomération en 2003 avec Arc de Seine devenue Grand Paris Seine Ouest en 2010 regroupant aujourd’hui 315 000 habitants de 8 communes.Depuis, les décisions du gouvernement socialiste comme la baisse vertigineuses des dotations aux collectivités, la disparition programmée de GPSO dans le cadre de la création au 1er janvier 2016 de la Métropole du Grand Paris étendant ses pouvoirs sur 124 communes de 1ère couronne dont Paris nous obligent à étudier toutes les pistes, sans exception, pour protéger notre action en direction de nos administrés.Face à une Métropole du Grand Paris aux pouvoirs tentaculaires touchant 7 millions d’habitants et à un asséchement des finances communales par l’Etat, les maires des 8 communes de GPSO veulent continuer de servir leurs administrés en conservant les spécificités de nos territoires.

     Ce sont les raisons pour lesquelles un sondage demandé le mois dernier par GPSO sur l’ensemble de son territoire a eu pour objet de recueillir les perceptions  des habitants sur l’action de notre communauté d’agglomération et leur avis sur une hypothèse de fusion entre ses 8 villes membres.L’analyse du sondage nourrira nos légitimes réflexions face à un Etat dont l’incohérence des choix asphyxie nos villes. Si des décisions devaient être prises, sachez que nous échangerons avec les élus et nous en ferons part à nos concitoyens qui nous ont donné leur confiance en mars 2014 à l’issue des élections.  Comme nous le faisons toujours, nous saurons informer et associer les élus et nos concitoyens. Pour ma part, avec mes collègues maires de GPSO, j’étudie avec la plus grande attention ces importantes questions à caractère politique et technique avant de me prononcer. Comme le stipule la loi n°2015-292 du 16 mars 2015 relative à l’amélioration du régime de la commune nouvelle, une fois que ce type de collectivité est créé, une période transitoire s’ouvre jusqu’au renouvellement suivant des conseillers municipaux. Durant celle-ci, le conseil municipal est composé, si les anciennes communes en ont décidé ainsi par délibérations concordantes avant la création de la nouvelle structure, de l’ensemble des conseillers municipaux des communes réunies ».