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commune nouvelle

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LE PS ENTRE QUESTION RECURENTE ET SERPENT DE MER

    Au moins deux questions orales du groupe PS ont abordées deux préoccupations vanvéennes : L’une est nouvelle avec  la fusion d’Issy les Moulineaux et de Boulogne…et peut être de Vanves. L’autre est un véritable serpent de mer : l’ouverture au public du parc du lycée Michelet (sur la photo lors du 150éme anniversaire) 

    FUSION ISSY/BOULOGNE : « Pas de changement de postion»

    Le groupe socialiste a souhaité, lors du conseil municipal de mercredi soir en savoir plus le changement de position du maire de Vanves concernant ce projet de fusion à la suite de l'édition du Parisien du 28 février dernier  où est paru un article sur « Fusion : Vanves envisage de rejoindre Boulogne et Issy ». Et dans lequel il s’exprimait  comme suit : « Il y a effectivement une vraie logique à ce que Vanves rejoigne la commune nouvelle. Nous sommes dans la même circonscription, il y a une continuité territoriale avec Issy et nous sommes tous les trois limitrophes de Paris, avec une sociologie assez proche». «  Si Vanves rejoint les deux autres communes, quel est le calendrier prévisionnel ?  Comptez-vous au préalable consulter les Vanvéens dans le cadre d'un référendum local ? » a demandé Jean Cyril Le Goff (PS)  

    « Les propos qui sont prêtés à Monsieur le Maire dans l’édition du 28 février du journal Le Parisien correspondent effectivement au point de vue de la Municipalité sur la place de Vanves face au projet de Commune Nouvelle Issy-Boulogne.

    En revanche, ces propos ne constituent pas un changement de position de notre part » a déclaré Françoise Saimpert maire adjoint et élu au Conseil du Territoire GPSO  en les renvoyant aux  précédentes réponses aux questions posées  devant cette assemblée le 30 mars 2016 et le 28 juin dernier.« Il y a déclaré qu’il était nécessaire que notre commune ne soit pas tenue à l’écart d’un projet capable de faire gagner l’action publique locale en efficacité. S’il est démontré qu’un échelon géographique plus important permet des économies d’échelle et un développement de nos atouts, il semble naturel de songer à ce rapprochement qui s’impose en toute logique avec les communes les plus proches de nous qui sont aussi nos partenaires depuis treize ans et sept ans dans l’intercommunalité locale.  Pour le moment seules Boulogne Billancourt et Issy-les-Moulineaux travaillent ensemble sur ce projet de Commune Nouvelle et Vanves n’est pas incluse dans les discussions.S’il advenait que notre commune engage une démarche pour rejoindre cette Commune Nouvelle, nous veillerions à ce que le débat et la concertation soient menés de façon à ce que chaque citoyen puisse s’exprimer. Dans cette hypothèse, nous veillerons en temps utile à déterminer les formes que prendrait la participation citoyenne »

    PARC MICHELET : « Une espérance inespérée ! »

    Le groupe socialiste a posé une  très longue question sur un « vieux serpent de mer » : l’accès au parc du Lycée Michelet pour les Vanvéens qui,   même s’il ne constitue pas la première préoccupation des habitants, est toujours souhaité par bon nombre d’entre eux. « Vous n’êtes pas sans méconnaître cette demande, ni sans y avoir prêté attention puisqu’en juin dernier la Municipalité avait donné son accord pour que la commission « Espace public » du Conseil Economique, Social et Environnemental de Vanves (CESEV) réfléchisse sur cette question. Information relayée dans le « Vanves Infos » de Juillet/Août 2016. Depuis, la commission a malheureusement été « dessaisie » de ce « dossier »…Entre temps le concours de maîtrise d’œuvre pour la rénovation des espaces sportifs du lycée Michelet a été attribué. Celle-ci a pour objet la recomposition des espaces sportifs existants sur une emprise d’environ 38 500 m². Dans la perspective de l’ouverture à un public extérieur, une séparation physique entre les installations sportives et le parc du lycée sera créée et intégrée à la composition générale du parc. Ce programme prévoit la réalisation d’un terrain multisport, d’un plateau de lancer (disque, poids, javelot), d’un anneau d’athlétisme, d’un terrain de foot/rugby pour une surface totale de 19 367 m², l’éclairage extérieur des aires de sports, la construction d’un bâtiment pour une SDP d’environ 200 m², comprenant vestiaires, sanitaires, stockage, et la couverture éventuelle du plateau multisport. L’enveloppe prévisionnelle affectée à ces travaux s’élèverait à 4,5 millions d’€ HT » a rappelé Valérie Mathey (PS). « Nous savons que la rénovation de ces installations sportives profitera aux associations sportives Vanvéennes, qui pourront de fait les utiliser.  Mais qu’en est-il d’un éventuel accès des Vanvéens au parc du Lycée le dimanche et lors des vacances scolaires ? »

    « La question de l’ouverture au public du parc du lycée Michelet est effectivement une affaire ancienne sur laquelle Bernard Gauducheau a commencé à travailler dès l’année de sa première élection en 2001 » a rappelé Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’irbanisme. « En 2001 et 2002, le Maire de Vanves est ainsi intervenu auprès du Président du Conseil Général de l’époque (Charles Pasqua) pour défendre un projet complet de rénovation du parc avec l’intégration d’aménagements permettant son ouverture au public. Ce projet avait reçu l’accord du Conseil Général, collectivité compétente pour la gestion du site, mais en 2003 c’est la Région qui est devenue compétente sur l’ensemble de la cité scolaire et cette collectivité n’a pas donné suite à l’opération. Les motifs principaux invoqués par la Région étaient le coût trop important de l’opération mais aussi la grande réserve des différents chefs d’établissement de la cité scolaire inquiets pour la sécurité des lieux ce qui peut se comprendre compte tenu de la responsabilité personnelle directement liée à leur fonction.Le parc est donc demeuré exclusivement réservé à l’usage de la cité scolaire et à de nombreuses reprises j’ai appelé l’attention de la région Ile-de-France  sur le manque d’entretien des espaces extérieurs et des installations sportives quasiment laissés à l’abandon pendant dix ans. Il y a trois ans un projet de remise en état des installations extérieures a été discuté grâce à l’intervention de la commune qui s’est engagée à participer au financement en échange d’une réservation de créneaux d’utilisation des équipements sportifs pour des associations vanvéennes » a-t-il expliqué.

    « Ce projet a fait l’objet d’un concours d’architectes et il devrait aboutir pour la rentrée 2019. A cette date, le parc sera équipé d’une clôture qui le fermera en partie haute afin d’empêcher toute intrusion extérieure dans l’enceinte de la cité scolaire. La partie basse du parc et les équipements sportifs extérieurs pourront être utilisés par des associations locales pour la pratique sportive.  Certes il ne s’agit pas d’une ouverture au grand public mais d’un premier pas important vers une meilleure intégration de ces espaces à la vie locale puisque des centaines de vanvéens inscrits dans les sections sportives concernées pourront bénéficier des créneaux réservés. Nous gardons bien évidemment à l’idée qu’un jour le parc puisse être ouvert de façon plus large au grand public et l’expérience tentée sous conditions avec les associations locales devrait faciliter cette évolution dans les années à venir ».

  • VANVES SUIT DE PRES UNE FUSION BOULOGNE/ISSY EN MARCHE MAIS QUI ATTENDRA DES JOURS MEILLEURS

    A la fin de cette année, la messe n’est pas encore dite à propos de la fusion d’Issy les Moulineaux et de Boulogne même si leurs maires n’ont pas réussi à obtenir le gel pour 5 ans de la contribution fiscale de leur commune nouvelle qui était l’une des conditions mises à ce rapprochement. Malgré deux tentatives à l’Assemblée Nationale lors de l’examen des projets de lois de finances rectificatives 2016 voilà quinze jours et de  réforme du statut de Paris et à l’aménagement urbain la semaine dernière 

    L’objectif était de faire profiter d’une mesure incitative prévue pour les communes de moins de 10 000 à 15 000 habitants, les communes de taille plus importante  qui créeraient une communes nouvelles de plus de 100 000 habitants situés au sein d’une métropole. Arnaud Richard député PS du Val d’Oise qui a défendu cet amendement, expliquait  « qu’à défaut de soutenir ces communes nouvelles via des incitations fiscales et budgétaires, il convenait au moins de leur garantir la neutralité fiscale. Et prévoir ainsi  qu’au cours des cinq premières années suivant leur création, les prélèvements opérés sur leur DGF et leurs contributions aux mécanismes de péréquation ne puissent être supérieurs à l’addition des contributions et prélèvements opérés sur les anciennes communes l’année précédant la création de la commune nouvelle. Cette garantie de neutralité fiscale et budgétaire serait de nature à inciter les élus à s’engager dans la voie de création de communes nouvelles ».

    Mais voilà, le rapporteur  de la loi sur la révision du Statut de Paris, la rapporteuse générale du budget,  tous  les deux socialistes, le président LR de la commission des finances et le ministre PRG des collectivités locales ont rejetés cette proposition   car  « le coût de ce gel, dans un espace métropolitain,  serait supporté par les autres communes, ce qui ne semble ni équitable ni justifié. La fusion des communes vise à faire en sorte que des territoires, notamment là où il y a des communes de 50, 60, 100 habitants, puissent se regrouper pour avoir une population et donc une force plus importantes. Ici, le schéma est tout autre : on parle de métropoles, dont la densité de population est largement supérieure à celle des zones rurales. Il n’est pas question de faire financer par les autres communes le gel de ces dispositions » ont-ils expliqués en considérant que  « cet amendement avait  manifestement pour objet d’octroyer un avantage à certaines communes nouvelles tout en ne comprenant  pas à quelle cohérence obéit le calcul »

    André Santini avait réagit dés le premier refus en dénonçant la « position dogmatique du gouvernement et de Christian Eckert » alors que son collégue Piere Christophe Baguet  notait que cette disposition « n’aurait eu aucun impact sur le budget de l’Etat » tout en appelant à la cohérence :  « Anne Hidalgo,  maire PS de Paris, ne peut pas demander à réorganiser la ville de Paris en fusionnant les quatre premiers arrondissements, tout en refusant de soutenir des projets de fusion au sein de la métropole du Grand Paris. En tous les cas, ces deux votes ne sont  « pas du tout un coup d’arrêt » dans le processus de mariage entre les deux villes. Pour ces deux maires, il est urgent d’attendre des cieux plus cléments, après les élections présidentielles, par exemple

  • FUSION ISSY/BOULOGNE : EH OH LE MAIRE DE VANVES !

    «Eh oh le maire de Vanves, quand est-ce que vous vous réveillez ! » auraient pu demander des élus de l’opposition ou même de la majorité au maire de Vanves pour ne pas rater le coche !  Les réunions publiques de quartier dont la première s’est déroulée hier soir, pourrait donner l’occasion aux vanvéens de poser la question de la participation de Vanves à cette fusion. D’autant plus que les deux conseils municipaux d’Issy les Moulineaux et de Boulogne devraient délibérer et ratifier un accord en Juin prochain

    « J’ai souhaité -  en lien avec mon collègue Pierre Christophe Baguet – qu’une réflexion soit engagée sur le projet de création d’une commune nouvelle. Il s’agirait de fusionner Issy les Moulineaux et Boulogne, villes économiquement et sociologiquement très proches. Ce serait un atout considérable pour l’efficience de nos administrations et l’attractivité de notre territoire tout en garantissant la pérennité d’un cadre de vie privilégié et l’exigence de proximité de nos concitoyens » indique André Santini dans l’éditorial du dernier numéro de Point d’Appui, journal d’informations municipales isséennes, en ajoutant : « Pari sur l’avenir, cette commune nouvelle serait fondée autour d’une ambition et de perspectives de développement partagées, défiant tous les conservatismes pour ne servir que l’intérêt général. C’est une manière inédite pour les citoyens du XXIéme siécle désireux de construire une ville à leur image,  de se saisir d’une liberté essentielle : Dessiner les contours institutionnels qui leur conviennent pour continuer de répondre à leurs besoins et leurs attentes ».

    Occasion de rappeler qu’Issy et Boulogne ont déjà connu une fusion,  Issy avec le hameau des Moulineaux en 1791 et Boulogne avec Billancourt en 1859.  Cette fusion permettrait de constituer un territoire de 183 000 habitants avec 104 élus qui désigneraient alors un maire qui assumerait ses fonctions jusqu’en 2020. Deux communes délégués correspondant aux anciennes villes seraient créés et conserveraient des compétences de proximité (gestion et aménagement d’équipements publics de proximité, établissement des actes d’état civil, inscriptions scolaires,  sur les listes électorales,…).  Un accord pourrait être voté par les deux conseils municipaux  et ratifié en Juin  prochain.    Evidemment l’opposition est vent debout contre ce projet : le PS reproche à la majorité isséenne UDI/LR de n’avoir consulté personne : « Ce temps des élus omniscients et omnipotents est  révolu. Si les deux maires mettent en avant leur volonté de se faire aussi gros que la Défense, La  Silicon Valley et de peser dans la Métropole, nous affirmons que cette idée n’a d’intérêt que si elle fait sens pour nos deux territoires. Il faut un débat préalable, public, ouvert aux différents acteurs politiques de la ville » réagit Thomas Puijalon (PS) dans une tribune de l’opposition. « Une noce à mille lieux des habitants » constate Liliane Alezard (FG/PC) qui demande un référendum.