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andré santini député maire udi d’issy les moulineaux

  • FUSION ISSY/BOULOGNE : EH OH LE MAIRE DE VANVES !

    «Eh oh le maire de Vanves, quand est-ce que vous vous réveillez ! » auraient pu demander des élus de l’opposition ou même de la majorité au maire de Vanves pour ne pas rater le coche !  Les réunions publiques de quartier dont la première s’est déroulée hier soir, pourrait donner l’occasion aux vanvéens de poser la question de la participation de Vanves à cette fusion. D’autant plus que les deux conseils municipaux d’Issy les Moulineaux et de Boulogne devraient délibérer et ratifier un accord en Juin prochain

    « J’ai souhaité -  en lien avec mon collègue Pierre Christophe Baguet – qu’une réflexion soit engagée sur le projet de création d’une commune nouvelle. Il s’agirait de fusionner Issy les Moulineaux et Boulogne, villes économiquement et sociologiquement très proches. Ce serait un atout considérable pour l’efficience de nos administrations et l’attractivité de notre territoire tout en garantissant la pérennité d’un cadre de vie privilégié et l’exigence de proximité de nos concitoyens » indique André Santini dans l’éditorial du dernier numéro de Point d’Appui, journal d’informations municipales isséennes, en ajoutant : « Pari sur l’avenir, cette commune nouvelle serait fondée autour d’une ambition et de perspectives de développement partagées, défiant tous les conservatismes pour ne servir que l’intérêt général. C’est une manière inédite pour les citoyens du XXIéme siécle désireux de construire une ville à leur image,  de se saisir d’une liberté essentielle : Dessiner les contours institutionnels qui leur conviennent pour continuer de répondre à leurs besoins et leurs attentes ».

    Occasion de rappeler qu’Issy et Boulogne ont déjà connu une fusion,  Issy avec le hameau des Moulineaux en 1791 et Boulogne avec Billancourt en 1859.  Cette fusion permettrait de constituer un territoire de 183 000 habitants avec 104 élus qui désigneraient alors un maire qui assumerait ses fonctions jusqu’en 2020. Deux communes délégués correspondant aux anciennes villes seraient créés et conserveraient des compétences de proximité (gestion et aménagement d’équipements publics de proximité, établissement des actes d’état civil, inscriptions scolaires,  sur les listes électorales,…).  Un accord pourrait être voté par les deux conseils municipaux  et ratifié en Juin  prochain.    Evidemment l’opposition est vent debout contre ce projet : le PS reproche à la majorité isséenne UDI/LR de n’avoir consulté personne : « Ce temps des élus omniscients et omnipotents est  révolu. Si les deux maires mettent en avant leur volonté de se faire aussi gros que la Défense, La  Silicon Valley et de peser dans la Métropole, nous affirmons que cette idée n’a d’intérêt que si elle fait sens pour nos deux territoires. Il faut un débat préalable, public, ouvert aux différents acteurs politiques de la ville » réagit Thomas Puijalon (PS) dans une tribune de l’opposition. « Une noce à mille lieux des habitants » constate Liliane Alezard (FG/PC) qui demande un référendum.

     

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : LES EVENEMENTS S’ACCELERENT DEPUIS LES VŒUX DE MARDI SOIR AUX HARAS DE JARDY

    Depuis Mardi soir, les événements se sont accélérés dans lesquels les élus vanvéens jouent un rôle important, avec la désignation par les Républicains d’un candidat, Patrick Ollier, député maire de rueil, compagnon de MAM, la candidature attendue et officialisée depuis hier d’André Santini, et la confirmation à terme d’une fusion des départements des Hauts de Seine et des Yvelines après l’annonce faite aux Vœux de Patrick Devedjian et de Pierre Bédier présidents des CD92 et 78 de la création d’un établissement public interdépartemental. Ils avaient choisi les Haras de Jardy pour cette annonce sur cette frontière entre les deux départements, à Marnes La Coquette lors des vœux auxquels ont participé des élus vanvéens comme Isabelle Debré, Françoise Saimpert, Sandrine Bourg… parmi plus de 1000 invités qui ont découvert ce lieu magnifique dédié au cheval et pu profiter de magnifiques buffets après les discours, la Marseillaise et « douce France » interprétés par la Maitrise des Hauts de Seine.

    FUSION : Ainsi Isabelle Debré Vice Présidente du CD 92 siégera le 5 Février 2016, à Nanterre, avec l’ensemble de ses collègues altoséquanais en même temps que ceux des Yvelines à Versailles pour créer un outil commun, prévu par la loi, un établissement public interdépartemental, qui sera la première étape vers une fusion, « une question qui n’est pas tabou loin s’en faut ! » selon le Président Bédier. Il devrait commencer à travailler sur une série de projets concrets et significatifs : un rapprochement des services voirie et archéologique, un projet d’établissement d’accueil pour les personnes atteintes d’un handicap psychique, et une fusion leurs SEM d’aménagement, outil qui pourrait proposer aux collectivités qui le souhaiteraient l’assistance d’un aménageur puisant. D’autres initiatives sont encours d’études et les deux CD ont engagé un travail peu spectaculaire mais essentiel, consistant à rapprocher tous leurs systèmes de gestions d’informations afin que leurs administrations utilisent des outils communs qui faciliteront leur coopération et la recherche d’économies faciles.

    CANDIDAT REPUBLICAIN : Les 93 conseillers métropolitains LR ont choisi Patrick Ollier comme candidat à la présidence du Grand Paris, plutôt que Gilles Carrez maire du Perreux par 51 voix contre 37 à son challenger, avec 5 abstentions. Patrick Ollier ne cachait pas sa satisfaction aux Haras de Jardy aux vœux des CD 92 et 78 qu’il a rejoint après ce vote organisé au siége des Républicains rue de Vaugirard. « Ce n’est que justice, car Patrick Ollier s’est beaucoup investit sur ce dossier de la MGP ». Petit rappel d'un collégue sur cette présidence de Paris Métropole qui lui était passé sous le nez lorsque Patrick Devedjian s’était présenté fin 2014 fort de la vague bleue aux municipales.

    CANDIDAT CENTRISTE : Enfin, André Santini a officialisé, dans un courrier adressé aux 209 Conseillers métropolitains, sa candidature en déclarant avoir «accepté d'être candidat à la présidence de la MGP, non pas au nom d'une famille politique, mais au nom d'un état d'esprit d'ouverture et de dialogue, de l'expérience acquise dans la gestion rigoureuse, consensuelle et participative, respectueuse de chaque sensibilité, de grands services publics régionaux ». Il rappelle son engagement de longue date à l'échelle métropolitaine, au travers de ses différentes fonctions, à la tête du SEDIF, du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris. Fort de son expérience, de son ancrage local, de sa vision globale et innovante du management territorial, il affirme que « c'est ce modèle volontariste, efficace et ambitieux pour nos populations, que je veux reproduire pour la Métropole. Le défi à relever est considérable : préparer l'avenir de nos villes et de nos territoires aux enjeux européens et mondiaux, politiques, économiques, sociaux et écologiques. Nous avons une responsabilité majeure à l'égard des jeunes générations, et devrons mettre la sagesse, l'expérience et l'enthousiasme au service de l'audace ! » conclut-il.