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fusion de communes

  • VANVES ET GPSO : VIF DEBAT SUR UN PROJET DE FUSION DES 8 COMMUNES EN UNE COMMUNE NOUVELLE

    La gauche socialiste s’est mobilisée contre le projet de fusion des communes constituant GPSO. Ses élus ont tenu hier matin au Sénat qui examine en seconde lexture la loi NOTRe, une conférence de presse, pour dénoncer ce projet. Un véritable détournement de la loi  Pélissard sur la commune nouvelle dont l’objectif est de réduire l’émiettement communal en France, pays où plus de 85% des 36 700 communes comptent moins de 2000 habitants. « Car ses maires de droite espèrent en tirer des avantages politiques et financiers. Ils veulent bénéficier du mécanisme d’incitation prévue par la loi de stabilité de la DGF pour 3 années pour toute intercommunalité qui se constituerait en commune nouvelle avant le 1er Janvier 2016. Au regard de l’importance des ressources de la Communauté d’Agglomération, un tel bénéfice serait profondément choquant au moment où les collectivités françaises entreprennent d’importants efforts pour participer au redressement des finances publiques. Ils espèrent ainsi également contourner les mécanismes de solidarité financière qui accompagneront la mise en place de la MGP dont l’objectif est justement de permettre un développement plus équilibré et une meilleure répartition de la richesse créé au sein de la zone la plus dense d’Ile de France. Ils espérent réduire la représentation de l’opposition à sa portion congrue, si ce n’est à l’éviction pure et simple des oppositions municipales alors que dans presque toutes les communes concernées, elles portent la voix de plus de 40% des suffrages exprimés  » expliquaient ses élus qui refusent la méthode retenue par les maires de droite des villes constituant GPSO qui consiste à ne pas associer la population. « En effet, un simple sondage téléphonique dont les résultats n’ont pas été révélés, a été effectué. Il ne s’agit en aucun cas d’une concertation ».  Beaucoup d’entre eux se sont exprimés dans des tribunes  parus dans les journaux municipaux (Boulogne, Issy les Moulineaux, Meudon, Sévres, Ville d’Avray) et ont posé des questions orales comme ce fut le cas à Vanves, lors du Conseil Municipal de Mercredi dernier.

    Jean Cyril Le Goff PS) a posé la  question suivante au maire :  « Nous avons appris par voie de presse le projet du Bureau de notre communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest de fusionner les 8 communes qui la compose pour créer une commune nouvelle d’ici fin 2015. A cet effet, l’institut de sondage IPSOS a consulté un panel d’habitants des 8 villes de GPSO. Ce projet n’a jamais été au centre de votre programme des dernières municipales de mars 2014 pour lequel les Vanvéens vous ont réélu. Votre campagne était axée sur la proximité et la défense de notre commune. A l’heure où semble-t-il la disparation de notre commune est programmée pour être absorbée dans une nouvelle commune de 315 000 habitants dont le centre de décision sera éloigné de nos administrés et du territoire de notre ville, pouvez-vous nous confirmer la véracité de ce projet ? Quelle est votre position personnelle sur ce projet de fusion et de création d’une commune nouvelle ?Quand sera rendu public le résultat de la consultation d’IPSOS ? Quand est-ce qu’une information détaillée sur les contours et les enjeux de ce projet sera donnée aux élus de Vanves ? aux représentants du personnel de notre ville ? aux habitants ? Si ce projet voit le jour, quel sera le devenir des mandats des élus qui composent notre conseil municipal jusqu’aux prochaines élections municipales de 2020 ? » 

    Bernard Gauducheau lui a répondu : « En effet, la campagne de mon équipe pendant les municipales de mars 2014 était axée sur la proximité et sur la défense de notre commune.J’avais aussi mis en avant tous les avantages pour l’amélioration des services publics locaux de notre entrée en communauté d’agglomération en 2003 avec Arc de Seine devenue Grand Paris Seine Ouest en 2010 regroupant aujourd’hui 315 000 habitants de 8 communes.Depuis, les décisions du gouvernement socialiste comme la baisse vertigineuses des dotations aux collectivités, la disparition programmée de GPSO dans le cadre de la création au 1er janvier 2016 de la Métropole du Grand Paris étendant ses pouvoirs sur 124 communes de 1ère couronne dont Paris nous obligent à étudier toutes les pistes, sans exception, pour protéger notre action en direction de nos administrés.Face à une Métropole du Grand Paris aux pouvoirs tentaculaires touchant 7 millions d’habitants et à un asséchement des finances communales par l’Etat, les maires des 8 communes de GPSO veulent continuer de servir leurs administrés en conservant les spécificités de nos territoires.

     Ce sont les raisons pour lesquelles un sondage demandé le mois dernier par GPSO sur l’ensemble de son territoire a eu pour objet de recueillir les perceptions  des habitants sur l’action de notre communauté d’agglomération et leur avis sur une hypothèse de fusion entre ses 8 villes membres.L’analyse du sondage nourrira nos légitimes réflexions face à un Etat dont l’incohérence des choix asphyxie nos villes. Si des décisions devaient être prises, sachez que nous échangerons avec les élus et nous en ferons part à nos concitoyens qui nous ont donné leur confiance en mars 2014 à l’issue des élections.  Comme nous le faisons toujours, nous saurons informer et associer les élus et nos concitoyens. Pour ma part, avec mes collègues maires de GPSO, j’étudie avec la plus grande attention ces importantes questions à caractère politique et technique avant de me prononcer. Comme le stipule la loi n°2015-292 du 16 mars 2015 relative à l’amélioration du régime de la commune nouvelle, une fois que ce type de collectivité est créé, une période transitoire s’ouvre jusqu’au renouvellement suivant des conseillers municipaux. Durant celle-ci, le conseil municipal est composé, si les anciennes communes en ont décidé ainsi par délibérations concordantes avant la création de la nouvelle structure, de l’ensemble des conseillers municipaux des communes réunies ».

  • VANVES ET GPSO : BIENTOT UNE COMMUNE NOUVELLE DU VAL ET DES COTEAUX DE SEINE

    La campagne électorale a occulté certains événements qui ont touché directement ou indirectement notre commune de Vanves, sur lesquels revient le Blog de Vanves Au Quotidien à l’occasion de ces vacances (de printemps) où l’actualité locale a tendance à se ralentir. Il en est ainsi pour la communauté d’agglométation  GPSO  dont fait partie Vanves qui a voté son budget 2015 le 9 Avril dernier (sur lequel le blog reviendra), a suscité la création d’un comité d'animation avec d’autres intercommunalités et la ville de Paris pour agir efficacement contre les effets de la pollution qui ne connait pas les frontières administratives, et qui a ouvert son espace Opendata comme ses 8 villes membres. Une occasion supplémentaire d’avoir des informations sur une instance intercommunale qui communique peu. Mais dont on a beaucoup parlé ses derniers jours dans les coulisses de Paris Métropole, du Salon des Maires d’Ile de France et des bureaux municipaux des villes concernées : Pour éviter la création d’un établissement public territorial à la place de la Communauté d’agglomération GPSO, certains pensent à une fusion de communes que l’AMF (Association des Maires de France) a réussi à faire légiférer grâce à la loi Pélissard

     GPSO : UNE COMMUNE NOUVELLE

    « La question des communes nouvelles va se poser  (70 en France 2 peut être 3 en Ile de France) car la mutation institutionnelle va provoquer leur essor. Et surtout pour assurer la survie des maires et des élus. Ce regroupement de communes va éviter d’en arriver à ces grandes intercommunalités où l’on perd le lien social entre les élus bénévoles (très engagés sur certains sujets)   et les habitants » expliquait Stephane Beaudet, président UMP de l’AMIF lors du Salon des Maires la semaine dernière qui prévenait : « On est dans un cycle vertueux de transfert des compétences vers l’intercommunalité. Mais avec les communes nouvelles, ce cycle va s’inverser ! ». Même Jean Marc Nicole, le Monsieur Grand Paris de JP Huchon, l’un de ses interlocuteurs,  lors d’un débat,   en a convenu : « La Nouvelle commune ou le regroupement de communes est la meilleure façon de lutter contre la baisse de la DGF et des dotations de l’Etat ». Et le Président de l’AMIF a alors indiqué qu’une troisième Nouvelle Commune est en cours de constitution en Ile de France à l’initiative du sénateur maire de Meudon, Hervé Marseille (UDI). Ainsi les 8 Villes de GPSO ne formeraient plus qu’une très grande commune avec des mairies d’arrondissement comme à Marseille, Lyon et Paris, en gardant tous ses pouvoirs et surtout son autonomie fiscale.  Une façon de contrer la MGP à la mode socialiste

    LUTTE CONTRE LA POLLUTION

    Si un plan d’actions a été décidé à l’échelle parisienne par Anne Hidalgo (Zone de circulation restreinte pour les cars et poids lourds dés cet été, zones à trafic limité dans le centre de Paris réservée aux riverains et transports en commun, généralisation du 30 Km/h sur les grands axes…) , l’ensemble des maires de GPSO conviennent que, « la gouvernance et les décisions doivent être prises à l'échelle métropolitaine, en premier lieu parce que la pollution de l’air n’a pas de « frontière », mais aussi pour éviter des reports de trafic liés au plan d’actions parisien » selon PC Baguet, son président et maire de Boulogne. Ainsi,  un comité d’animation a été créé, réunissant la Ville de Paris, les quatre communautés d’agglomération de Grand Paris Seine Ouest, Plaine Commune, Est Ensemble et Val de Bièvre, avec des partenaires tels que l’ADEME, AIRPARIF, la Préfecture de Police de Paris, le Stif… Sa mission : étudier concrètement les actions du plan et définir des mesures d’accompagnement en fonction des problématiques locales propres à chaque territoire. Les travaux du comité devraient être présentés régulièrement dans le cadre des réunions de Paris Métropole. GPSO a déjà engagés des actions pour  lutter contre la pollution de l’air. Lors des pics de pollution, elle met en place une procédure d'information du public et des agents communautaires et municipaux sur la base des données d’AIRPARIF et de la Préfecture de Police, envoie des alertes SMS en cas d’épisode de pollution annoncé (Inscription sur www.agglo-gpso.fr), met en place la gratuité du stationnement résidentiel de surface . Dans les mesures visant à réduire la pollution de l’air, GPSO  étudie actuellement  de développement des navettes urbaines électriques (GPSO est Autorité organisatrice de proximité), développe l’aménagement de pistes cyclables (Schéma directeur des liaisons douces) dont 21,42 km existent à ce jour, les Réseaux Vélib (39 stations) et Autolib' (71 stations à terme), accorde des subventions pour l’achat de vélos à assistance électrique (VAE), accompagne des entreprises dans la mise en place de leur démarche de Plan de déplacement d’établissement (PDE)

    OUVERTURE DES DONNEES PUBLIQUES

    GPSO et ses 8 villes membres ont ouvert récemment leir espace opendata et publié à ce jour 166 jeux de données et 200 fichiers sur le site national http://data.gouv.fr se « classant dans le top 30 des producteurs de données ouvetes au niveau national. L’ensemble de leurs services est mobilisé afin d’ouvrir un large panel de données tout au long de 2015 et de les mettre à jour régulérement, voire automatiquement pour certaines d’entre elles, par exemple, l’agenda des manifestations. Pour la Communauté d’agglomération, ces jeux de données concernent les parcs et jardins, les équipements liés à la collecte des déchets et à la propreté en ville, les cartes du potentiel solaire des toitures sur le territoire et celles de la thermographie aérienne. Les villes ont ouvertes les données liées à leurs équipements administratifs, culturels, sportifs, points hi-fi, bureaux de vote, points de secours et services d’urgence, lieux d’accueil de la petite enfance, l’agenda des manifestations, pour certaines géolocalisées. L’emploi  et les transports constitueront un grand pan des données ouvertes prochainement avec les entreprises de plus de 50 salariés, les lieux d’aides à l’emploi et aux entreprises… « La Smart City ou la ville connectée passe par l’ouverture des données publiques, à commencer par celles des villes et des communautés d’agglomérations comme GPSO. Il s’agit d’encourager la création et le développement de nouveaux services, applications ou cartographies numériques. L’Opendata prend tout son sens à travers l’imagination et la créativité des développeurs »