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pollution

  • CONSTRUIRE AU DESSUS DU PERIPH A VANVES, N’EST PAS UN PROBLEME POUR LA METROPOLE

    A la suite d’un article paru dans le blog le 14 Octobre posant la question de l’aménagement d’aires de jeux à proximité du Périph qui l’un des sites les plus pollué de l’agglomération parisienne, l’association Agir pour le Plateau a rendu public un courrier reçu de la Métropole du Grand Paris (MGP)  le 21 Septembre après avoir envoyé une lettre le 8 Février dernier où elle s’inquiétait des risques sanitaires, de pollution de l’air, de bruit  concernant par le projet Woodeum  qui construit un foyer pour jeunes travailleurs au dessus de cette voie rapide et une résidence jeunes à l’angle Jean Bleuzen/Louis Vicat   : « Son aspect tardif traduit sûrement la difficulté à argumenter » constatait Pierre Bousseau, le président de cette association, à juste raison dans la mesure où le Conseil d’Etat a été amené à interdire tout construction d’habitat au dessus du Périph.

    «Je conçois que le projet Brancion par sa localisation au dessus du périphérique suscite des inquiétudes au regard des nuisances et des risques saniaires. A ce titre, la métropole a eu à cœur de sélectionner, puis de soutenir un projet qui diminuera les nuisances et l’exposition des futurs usagers du site à des risques sanitaires. Je suis pleinement conscient de l’importance cruciale de ces questions pour le bien être de nos concitoyens. Le projet porté par Woodeum est un défi technique qui incarne le souhait de la métropole de porter des projets innovants et exemplaires sur les ambitions environnementales » lui répond Patrick Ollier président de la MGP en comprenant ses préoccupations et en soulignant que « le projet a évolué en réponse aux contraintes et aux impératifs sanitaires identifiés, notamment en réduisant la surface de plancher côté Vanves. L’opérateur a également conduit différentes études préalables au dépôt du permis construire qu’il s’agisse de mesures à différents moments de la journée, de la concentration de polluants et de particules fines ou encore dec l’écoulement de l’air et des polluants autour des bâtiments existants »

    D’après ses explications « les résultats de ces études, ont permis de concevoir une organisation urbaine et des formes architecturales qui contribuent à la réduction de l’exposition de la population à l’air pollué. En l’occurrence, l’opérateur s’est efforcé de favoriser, dans la conception de l’opération, une morphologue urbaine ouverte permettant la circulation des flux d’air et favorisant la dispersion des polluants. Les études montrent notamment que la construction des projets côté Vanves et Paris n’induit pas d’émission de polluants complémentaires et apporte un gain sur la qualité de l’air. Au-delà des impacts sur les bâtiments avoisinants, la Métropole aux côtés des porteurs de site a été particulièrement attentive à la qualité de l’air intérieur des futures bâtiments de cette opération. Celle-ci est ici, assortie, de modalités de conception permettant de réduire l’exposition des personnes par rapport aux émissions de polluants atmosphériques (orientation des logements sur les façades les moins exposées aux polluants, conception double peau vitrée sur les quatre façades des bâtiments limitant le contact avec l’air extérieur, ventilation double flux) ».

    Il poursuit en faisant remarquer que « ce projet répond également aux exigences environnementales du point de vue de son impact carbone grâce à l’utilisation d’un matériau bas carbone. L’utilisation du bois dans ce projet est en effet, un choix écologiste et durable qui réduit considérablement l’empreinte carbone comparativement à d’autres matériaux de construction. En optant pour une approche constructible privilégiant le bois, nous visons à promouvoir une construction modulaire et évolutive, qui s’inscrit dans une démarche développement durable. Cette approche permet également de réduire les nuisances de chantier, notamment en limitant le nombre de rotations de camions, et contribue ainsi à un environnement urbain plus respectueux des riverains »

  • VANVES AUX PORTES DE LA PREMIERE ZONE DE CIRCULATION RESTREINTE CRAINT UN REPORT DE CIRCULATION POLLUANTE

    Paris est la première ville à mettre tout son territoire en « Zone à Circulation Restreinte » pour  améliorer la qualité de l’air en limitant les émissions de particules du trafic automobile. Les vignettes Crit’Air sont obligatoires depuis aujourd’hui sur son territoire et les véhicules les plus polluants ne peuvent plus circuler entre 8h et 20h, du lundi au vendredi. Seul la rue Louis Vicat est concerné à Vanves.   « Plus d’1,4 millions de vignettes Crit’air ont d’ores et déjà été commandées à ce jour en France. Cette mobilisation des citoyens, et en particulier des Parisiens et Franciliens, est un signal très positif en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air » a salue vendredi Christophe Najdovski, adjoint à la Maire de Paris en charge des déplacements

    La création d’une Zone de Circulation Restreinte (ZCR)  à Paris  est une première en France rendu possible par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTE). Elle repose sur l’interdiction de circulation des véhicules les plus polluants dans les zones sensibles pour la qualité de l’air selon une classification environnementale définie par l’Etat selon 7 catégories : non classés, classés de 5 à 1, classe électrique. L’objectif de la ville de Paris est d’interdire ainsi progressivement les véhicules considérés comme les plus polluants d’ici 2020, les véhicules non classés depuis  le 1er Janvier 2017 (date de circulation des véhicules particuliers avant le 01/10/1997 pour les diesels et avant le 01/10/1997 pour l’essence, et à partir du 1er Juillet 2017 pour les NC+ 5 (Diesel avant le 01/01/2001 et essence avant la 01.01/1997). 

    Il apparaît selon les premières études et analyses prospectives d’AirParif, si l’on prend Paris et les 22 communes voisines concernées par la circulation alternée lors des pics de pollution, que l’impact réel de ces mesures reste mal connu pour les communes situées en limite du territoire parisien comme Vanves. L’impact positif sera clairement moins important en dehors de Paris qu’intra muros. Pour la première étape de la ZCR, les gains en émission seraient de 2% en dehors de Paris pour l’ensemble des polluants atmosphériques (particules et oxydes d’azote), soit deux fois intérieur au gain attendu sur Paris. Mais le niveau estimé des gains pour ses communes est en fait mal connu car les études ne prennent pas en compte les reports de circulation de véhicules polluants sur le Périphérique et les voies proches qui ne sont pas concernés par les mesures décidées dans la ZCR, comme par exemple le CD 50 qui traverse Vanves.

    « Il est à craindre que nos résidents de ces voies subissent un accroissement de la circulation constituée qui plus est de véhicules polluants interdits de circulation au sein de Paris intra muros » constatait le conseil municipal de Vanves  dans l’avis  (négatif) qu’il a donnée sur la création de cette ZCR. Tout en constatant que « cette mesure décidée par la ville de Paris n’a pas fait l’objet en amont d’une concertation suffisante qui aurait permis une mise en  place plus harmonieuse et surtout prenant en compte la qualité de vie et la qualité de l’environnement des résidents de petite couronne soumis aux mêmes nuisances que les résidents parisiens aux abords des grands axes »   

    Une des conséquences de cette ZCR et des vignettes sera, en cas de pic de pollution, de remplacer la circulation alternée  par la mise en place de la « circulation différenciée ». Celle-ci consistera à interdire progressivement la circulation des véhicules, selon leur niveau effectif de pollution et selon l’intensité et la durée du pic, cela dans tout le périmètre compris à l’intérieure de l’A86. « Avec Anne Hidalgo, nous sommes déterminés à poursuivre cette action en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air dans Paris. C’est un enjeu majeur de santé publique qui nécessite l’implication de tous » explique Christophe Najdovski. Ce qui n’empêchent pas les opposants de s’exprimer notamment sur  les réseaux sociaux. Parmi les plus vifs, Anne Hidalgo a gagné un surnom : « Après Isabelle la Catholique,  nous connaissons une nouvelle forme d’inquisition, avec Anne La catalytique, reine de la pastille ». 

  • VANVES ET GPSO : BIENTOT UNE COMMUNE NOUVELLE DU VAL ET DES COTEAUX DE SEINE

    La campagne électorale a occulté certains événements qui ont touché directement ou indirectement notre commune de Vanves, sur lesquels revient le Blog de Vanves Au Quotidien à l’occasion de ces vacances (de printemps) où l’actualité locale a tendance à se ralentir. Il en est ainsi pour la communauté d’agglométation  GPSO  dont fait partie Vanves qui a voté son budget 2015 le 9 Avril dernier (sur lequel le blog reviendra), a suscité la création d’un comité d'animation avec d’autres intercommunalités et la ville de Paris pour agir efficacement contre les effets de la pollution qui ne connait pas les frontières administratives, et qui a ouvert son espace Opendata comme ses 8 villes membres. Une occasion supplémentaire d’avoir des informations sur une instance intercommunale qui communique peu. Mais dont on a beaucoup parlé ses derniers jours dans les coulisses de Paris Métropole, du Salon des Maires d’Ile de France et des bureaux municipaux des villes concernées : Pour éviter la création d’un établissement public territorial à la place de la Communauté d’agglomération GPSO, certains pensent à une fusion de communes que l’AMF (Association des Maires de France) a réussi à faire légiférer grâce à la loi Pélissard

     GPSO : UNE COMMUNE NOUVELLE

    « La question des communes nouvelles va se poser  (70 en France 2 peut être 3 en Ile de France) car la mutation institutionnelle va provoquer leur essor. Et surtout pour assurer la survie des maires et des élus. Ce regroupement de communes va éviter d’en arriver à ces grandes intercommunalités où l’on perd le lien social entre les élus bénévoles (très engagés sur certains sujets)   et les habitants » expliquait Stephane Beaudet, président UMP de l’AMIF lors du Salon des Maires la semaine dernière qui prévenait : « On est dans un cycle vertueux de transfert des compétences vers l’intercommunalité. Mais avec les communes nouvelles, ce cycle va s’inverser ! ». Même Jean Marc Nicole, le Monsieur Grand Paris de JP Huchon, l’un de ses interlocuteurs,  lors d’un débat,   en a convenu : « La Nouvelle commune ou le regroupement de communes est la meilleure façon de lutter contre la baisse de la DGF et des dotations de l’Etat ». Et le Président de l’AMIF a alors indiqué qu’une troisième Nouvelle Commune est en cours de constitution en Ile de France à l’initiative du sénateur maire de Meudon, Hervé Marseille (UDI). Ainsi les 8 Villes de GPSO ne formeraient plus qu’une très grande commune avec des mairies d’arrondissement comme à Marseille, Lyon et Paris, en gardant tous ses pouvoirs et surtout son autonomie fiscale.  Une façon de contrer la MGP à la mode socialiste

    LUTTE CONTRE LA POLLUTION

    Si un plan d’actions a été décidé à l’échelle parisienne par Anne Hidalgo (Zone de circulation restreinte pour les cars et poids lourds dés cet été, zones à trafic limité dans le centre de Paris réservée aux riverains et transports en commun, généralisation du 30 Km/h sur les grands axes…) , l’ensemble des maires de GPSO conviennent que, « la gouvernance et les décisions doivent être prises à l'échelle métropolitaine, en premier lieu parce que la pollution de l’air n’a pas de « frontière », mais aussi pour éviter des reports de trafic liés au plan d’actions parisien » selon PC Baguet, son président et maire de Boulogne. Ainsi,  un comité d’animation a été créé, réunissant la Ville de Paris, les quatre communautés d’agglomération de Grand Paris Seine Ouest, Plaine Commune, Est Ensemble et Val de Bièvre, avec des partenaires tels que l’ADEME, AIRPARIF, la Préfecture de Police de Paris, le Stif… Sa mission : étudier concrètement les actions du plan et définir des mesures d’accompagnement en fonction des problématiques locales propres à chaque territoire. Les travaux du comité devraient être présentés régulièrement dans le cadre des réunions de Paris Métropole. GPSO a déjà engagés des actions pour  lutter contre la pollution de l’air. Lors des pics de pollution, elle met en place une procédure d'information du public et des agents communautaires et municipaux sur la base des données d’AIRPARIF et de la Préfecture de Police, envoie des alertes SMS en cas d’épisode de pollution annoncé (Inscription sur www.agglo-gpso.fr), met en place la gratuité du stationnement résidentiel de surface . Dans les mesures visant à réduire la pollution de l’air, GPSO  étudie actuellement  de développement des navettes urbaines électriques (GPSO est Autorité organisatrice de proximité), développe l’aménagement de pistes cyclables (Schéma directeur des liaisons douces) dont 21,42 km existent à ce jour, les Réseaux Vélib (39 stations) et Autolib' (71 stations à terme), accorde des subventions pour l’achat de vélos à assistance électrique (VAE), accompagne des entreprises dans la mise en place de leur démarche de Plan de déplacement d’établissement (PDE)

    OUVERTURE DES DONNEES PUBLIQUES

    GPSO et ses 8 villes membres ont ouvert récemment leir espace opendata et publié à ce jour 166 jeux de données et 200 fichiers sur le site national http://data.gouv.fr se « classant dans le top 30 des producteurs de données ouvetes au niveau national. L’ensemble de leurs services est mobilisé afin d’ouvrir un large panel de données tout au long de 2015 et de les mettre à jour régulérement, voire automatiquement pour certaines d’entre elles, par exemple, l’agenda des manifestations. Pour la Communauté d’agglomération, ces jeux de données concernent les parcs et jardins, les équipements liés à la collecte des déchets et à la propreté en ville, les cartes du potentiel solaire des toitures sur le territoire et celles de la thermographie aérienne. Les villes ont ouvertes les données liées à leurs équipements administratifs, culturels, sportifs, points hi-fi, bureaux de vote, points de secours et services d’urgence, lieux d’accueil de la petite enfance, l’agenda des manifestations, pour certaines géolocalisées. L’emploi  et les transports constitueront un grand pan des données ouvertes prochainement avec les entreprises de plus de 50 salariés, les lieux d’aides à l’emploi et aux entreprises… « La Smart City ou la ville connectée passe par l’ouverture des données publiques, à commencer par celles des villes et des communautés d’agglomérations comme GPSO. Il s’agit d’encourager la création et le développement de nouveaux services, applications ou cartographies numériques. L’Opendata prend tout son sens à travers l’imagination et la créativité des développeurs »