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communauté d’agglomération

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : DES PERIMETRES « A LA HUSSARDE » POUR DES TERRITOIRES COMME GPSO

    Le maire de VanVes comme ses collègues a particulièrement été étonné, mardi matin, à l’occasion du Conseil des Elus de la Mission de Préfiguration de la MGP (Métropole du Grand Paris) de la façon d’agir du Préfet de Région.  Jean François Carenco a présenté, alors que ce n’était pas à l’ordre du jour,  en fin de réunion, en 5 minutes, chrono en main,  la dernière phase de concertation sur les futurs périmètres des territoires (communautés d’agglomérations actuelles)  qui doivent constituer la MGP, avec remise de plusieurs cartes. « On ne peut pas dire que le débat se soit instauré. Les délais sont très courts, 15 jours, et l’Etat prendra sa décision d’ici le 14 Juillet. Ce qui ne va pas favoriser le dialogue » constatait un de ses collègues, Laurent Lafon qui siége au Conseil Régional avec lui et préside le groupe UDI.

    Quatre cartes ont été présentés dont deux sont vraiment contrastées : « petits périmètre (A) avec hors Paris,  12 territoires entre 270 000 et 570 000 habitants, regroupant entre 7 et 19 Communes qui suppose l’introduction d’une large souplesse dans l’application du seuil démographique fixé par la loi MATPAM, GPSO restant tel quel ; et   « grand périmétre » ( B) avec hors Paris, 7 territoires entre 440 000 et 1 million d’habitants entraînant la fusions des grands EPCI existants. GPSO serait ainsi élargie en englobant toutes les communautés d'agglomérations existants dans le sud des Hauts de Seine, soit 20 communes, comme l’avait préconisé voilà prés de 15 ans le maire de Sceaux actuel, Philippe Laurent, mais sans être entendu, puisque les « grands » maires avaient préféré constituer chacun, une interco politique pour renforcer leur fief  avec les Hauts de Biévre (P.Devedjian), Arc Seine  (André Santini) et Boulogne-Sévres (Jean Pierre Fourcade)… Les autres cartes dénommées « variantes » ne concernent que les communes de l’Est patrisien.   

    Il traduit finalement le débat qui s’est instauré entre les maires sur la notion de territoire d’influence qui l’a emporté parfois sur celle de territoire de projet, avec l’idée qu’il faut « peser face à Paris » ou agréger plusieurs dynamiques de projets, grâce à la création de très grands territoires (jusqu’à 1 million d’habitants ou regroupant plus de 20 communes). A contrario, la crainte de l’éloignement vis-à-vis des citoyens a aussi été fortement exprimé par un grand nombre de maire, s’accompagnant d’une volonté de créer des territoires autour de 300 à 400 000 habitants, mieux adaptés à l’exercice des compétences de proximité, surtout dans les secteurs dépourvues de toute culture intercommunale. Et qu’il va falloir trancher d’ici 15 jours. C’est peut être la raison pour laquelle les maires de GPSO ont pensé à la solution de fusion de leurs 8 communes grâce à la loi Pélissard et sa « commune nouvelle », à la condition de pouvoir la modifier, afin de préserver leur interco et leur territoire.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    SONDAGE SUR UNE INTERCO QUI VEUT RESTER UN TERRITOIRE

    3000 habitants des 8 villes constituant la CA de GPSO ont bien été sondés sur l’intercommunalité et pas seulement la constitution d’une « commune nouvelle », c'est-à-dire une fusion de ses 8 communes. Ils ont répondu aussi à des questions sur la fiscalité et les services rendus par cet interco. Pour y arriver, les sénateurs de GPSO (Hervé Marseille, Isabelle Debré) devraient profiter de la seconde lecture de la loi NOTRe au Sénat ces prochains jours pour déposer un amendement – c’est le cas – pour modifier la loi Pélissard (sur les communes nouvelles) prévue pour l’instant que pour les très petites communes afin d’en constituer une nouvelle comptant au maximum 20 000 habitants.  D’ailleurs GPSO avec Plaine Commune et Est-Ensemble ont travaillé ensemble à une série d’amendements à cette loi NOTRe dont l’objectif vise à faire des territoires des « éléments constitutifs de la Métropole » et à transformer les EPT (Etablissements Publics  Territoriaux) en communautés d’agglomérations

    L’INTERCO A DU MAL A ETRE REALITE

    GPSO  devrait faire d’ailleurs l’objet d’une question orale lors du prochain conseil municipal car cette interco a du mal à être une réalité dans les esprits et les faits. Après l’exemple du stationnement payant mis en place séparement par les deux communes de Vanves et d’Issy les Moulineaux, à quelques semaines prés, avec des parcmétress (et des tarifs différents) alors que c’est une compétence intercommunale, le week-end des 6 et 7 Juin en est un second.  Issy les Moulineaux et Vanves vont organiser le même jour leur brocante en centre ville pour la première et sur le Plateau pour la seconde. Il est pratiquement sûr que Vanves en sera victime car ceux qui participent aux deux, vont privilégier Issy les Moulineaux qui attirent beaucoup plus de participants.

    VANVES DECOR D’UN FILM SELECTIONNE A CANNES

    L’église Saint Remy a servi de décor à l’un des 4 films sélectionnés en compétition officielle au festival de Cannes qui ont bénéficié d’une aide à la production du Fonds de soutien de la Région Ile De France. Il s’agit de « la loi du marché » de Stéphane Brizé avec Vincet Lindo produit par Nord-Ouest Film. Il était projeté à Cannes, hiersoir.  « À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ? »

  • VANVES ET GPSO : BIENTOT UNE COMMUNE NOUVELLE DU VAL ET DES COTEAUX DE SEINE

    La campagne électorale a occulté certains événements qui ont touché directement ou indirectement notre commune de Vanves, sur lesquels revient le Blog de Vanves Au Quotidien à l’occasion de ces vacances (de printemps) où l’actualité locale a tendance à se ralentir. Il en est ainsi pour la communauté d’agglométation  GPSO  dont fait partie Vanves qui a voté son budget 2015 le 9 Avril dernier (sur lequel le blog reviendra), a suscité la création d’un comité d'animation avec d’autres intercommunalités et la ville de Paris pour agir efficacement contre les effets de la pollution qui ne connait pas les frontières administratives, et qui a ouvert son espace Opendata comme ses 8 villes membres. Une occasion supplémentaire d’avoir des informations sur une instance intercommunale qui communique peu. Mais dont on a beaucoup parlé ses derniers jours dans les coulisses de Paris Métropole, du Salon des Maires d’Ile de France et des bureaux municipaux des villes concernées : Pour éviter la création d’un établissement public territorial à la place de la Communauté d’agglomération GPSO, certains pensent à une fusion de communes que l’AMF (Association des Maires de France) a réussi à faire légiférer grâce à la loi Pélissard

     GPSO : UNE COMMUNE NOUVELLE

    « La question des communes nouvelles va se poser  (70 en France 2 peut être 3 en Ile de France) car la mutation institutionnelle va provoquer leur essor. Et surtout pour assurer la survie des maires et des élus. Ce regroupement de communes va éviter d’en arriver à ces grandes intercommunalités où l’on perd le lien social entre les élus bénévoles (très engagés sur certains sujets)   et les habitants » expliquait Stephane Beaudet, président UMP de l’AMIF lors du Salon des Maires la semaine dernière qui prévenait : « On est dans un cycle vertueux de transfert des compétences vers l’intercommunalité. Mais avec les communes nouvelles, ce cycle va s’inverser ! ». Même Jean Marc Nicole, le Monsieur Grand Paris de JP Huchon, l’un de ses interlocuteurs,  lors d’un débat,   en a convenu : « La Nouvelle commune ou le regroupement de communes est la meilleure façon de lutter contre la baisse de la DGF et des dotations de l’Etat ». Et le Président de l’AMIF a alors indiqué qu’une troisième Nouvelle Commune est en cours de constitution en Ile de France à l’initiative du sénateur maire de Meudon, Hervé Marseille (UDI). Ainsi les 8 Villes de GPSO ne formeraient plus qu’une très grande commune avec des mairies d’arrondissement comme à Marseille, Lyon et Paris, en gardant tous ses pouvoirs et surtout son autonomie fiscale.  Une façon de contrer la MGP à la mode socialiste

    LUTTE CONTRE LA POLLUTION

    Si un plan d’actions a été décidé à l’échelle parisienne par Anne Hidalgo (Zone de circulation restreinte pour les cars et poids lourds dés cet été, zones à trafic limité dans le centre de Paris réservée aux riverains et transports en commun, généralisation du 30 Km/h sur les grands axes…) , l’ensemble des maires de GPSO conviennent que, « la gouvernance et les décisions doivent être prises à l'échelle métropolitaine, en premier lieu parce que la pollution de l’air n’a pas de « frontière », mais aussi pour éviter des reports de trafic liés au plan d’actions parisien » selon PC Baguet, son président et maire de Boulogne. Ainsi,  un comité d’animation a été créé, réunissant la Ville de Paris, les quatre communautés d’agglomération de Grand Paris Seine Ouest, Plaine Commune, Est Ensemble et Val de Bièvre, avec des partenaires tels que l’ADEME, AIRPARIF, la Préfecture de Police de Paris, le Stif… Sa mission : étudier concrètement les actions du plan et définir des mesures d’accompagnement en fonction des problématiques locales propres à chaque territoire. Les travaux du comité devraient être présentés régulièrement dans le cadre des réunions de Paris Métropole. GPSO a déjà engagés des actions pour  lutter contre la pollution de l’air. Lors des pics de pollution, elle met en place une procédure d'information du public et des agents communautaires et municipaux sur la base des données d’AIRPARIF et de la Préfecture de Police, envoie des alertes SMS en cas d’épisode de pollution annoncé (Inscription sur www.agglo-gpso.fr), met en place la gratuité du stationnement résidentiel de surface . Dans les mesures visant à réduire la pollution de l’air, GPSO  étudie actuellement  de développement des navettes urbaines électriques (GPSO est Autorité organisatrice de proximité), développe l’aménagement de pistes cyclables (Schéma directeur des liaisons douces) dont 21,42 km existent à ce jour, les Réseaux Vélib (39 stations) et Autolib' (71 stations à terme), accorde des subventions pour l’achat de vélos à assistance électrique (VAE), accompagne des entreprises dans la mise en place de leur démarche de Plan de déplacement d’établissement (PDE)

    OUVERTURE DES DONNEES PUBLIQUES

    GPSO et ses 8 villes membres ont ouvert récemment leir espace opendata et publié à ce jour 166 jeux de données et 200 fichiers sur le site national http://data.gouv.fr se « classant dans le top 30 des producteurs de données ouvetes au niveau national. L’ensemble de leurs services est mobilisé afin d’ouvrir un large panel de données tout au long de 2015 et de les mettre à jour régulérement, voire automatiquement pour certaines d’entre elles, par exemple, l’agenda des manifestations. Pour la Communauté d’agglomération, ces jeux de données concernent les parcs et jardins, les équipements liés à la collecte des déchets et à la propreté en ville, les cartes du potentiel solaire des toitures sur le territoire et celles de la thermographie aérienne. Les villes ont ouvertes les données liées à leurs équipements administratifs, culturels, sportifs, points hi-fi, bureaux de vote, points de secours et services d’urgence, lieux d’accueil de la petite enfance, l’agenda des manifestations, pour certaines géolocalisées. L’emploi  et les transports constitueront un grand pan des données ouvertes prochainement avec les entreprises de plus de 50 salariés, les lieux d’aides à l’emploi et aux entreprises… « La Smart City ou la ville connectée passe par l’ouverture des données publiques, à commencer par celles des villes et des communautés d’agglomérations comme GPSO. Il s’agit d’encourager la création et le développement de nouveaux services, applications ou cartographies numériques. L’Opendata prend tout son sens à travers l’imagination et la créativité des développeurs »