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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 3

  • UNE NOUVELLE REUNION PUBLIQUE SUR LE PLUi A VNVES N’A PAS FAIT RECETTE

    La nouvelle réunion publique sur le PLUi organisé par GPSO avec la ville de Vanves, jeudi dernier à la Palestre, n’a pas ait recette avec moins d’une cinquantaine de participants (Photo parue sur les réseaux sociaux). Preuve que ce PLU Intercommunal ne parle pas aux vanvéens  parce qu’ils n’en voient pas les traductions concrètes sur le terrain, contrairement à la précédente révision du PLU communal où ils avaient été nombreux à participer aux réunions publiques. D’autant plus que dans cet exercice, les documents ne sont pas facilement compréhensibles. Alors avec un projet de réglement qui consiste à traduire les orientations du projet de territoire en règles d’urbanisme, à la fois écrites et graphiques, après le diagnostic et le projet de territoire, il faut s’accrocher sachant, tout de même que c’est sur la base de celles-ci que seront instruites les autorisations d’urbanisme, comme les permis de construire, à partir de 2025.

    «Pour ce que nous concerne, de nombreuses inquiétudes se sont exprimées, car dans ce cadre, il fallait exprimer des préoccupations proprement vanvéens. Or son élaboration répond à un certain nombre d’exigences comme le Schéma directeur Régional d’Ile de France (SDRIF). Et nous avons des contraintes nationales et régionales quelquefois contradictoires avec ce que l’on veut faire. Nous avons des injonctions nationales qui nous disent de construire alors que des vanvéens, bien installés, se plaignent que l’on construit trop à Vanves. Souvent des vanvéens qui soutiennent le gouvernement, sont les premiers à venir nous casser les pieds parce que l’on construit trop et qui s’interrogent pour savoir comment on va faire avec nos créches, nos écoles pour accueillir tous ces nouveaux habitants  » a constaté Bernard Gauducheau qui répéte à longueur de réunions publiques que la population de 28 000 habitants n’a pas bougé : « Même avec ce rythme de constructions, on arrive à peine à maintenir notre population. C’est pourquoi il faut regarder les choses avec beaucoup de modestie ! » a-t-il ajouté

    « Notre objectif est de maintenir les équilibres, anticiper  ou sinojn, on navigue à  vue dans des sables très mouvant. J’ai vu notre ville évoluer en harmonie, en équilibre. On doit vivre dans des espaces denses, ce qui ne nous empêche pas de végétaliser. Je pourrais parler pendant des heures de ce que l’on fait  face à ces contradictions dans cet univers impitoyable et imprévisible » a-t-il conclu laissant la parole aux représentants de GPSO qui ont présenté ce réglement   qui décline le orientations du territoire en régle en visant à œuvrer pour un territoire toujours plus agréable à vivre qui favorise l’épanouissement des familles : logement, services, environnement,… avec pour Vanves la protection de 90 Bâtiments et 80 arbres au titre du patrimoine, la construction de logements en privilégiant les appartements de type T3 ou plus, avec des locaux vélos dans chaque nouvel immeuble.

    Les écologistes de Vanves comme des autres communes qui ont distribué un tract à l'entrée de la réunion,  regrettent que GPSO n’ait pas mis le paysage au cœur de sa stratégie avec l’élaboration d’un plan paysage. Ils demandent de préserver les trames vertes et bleues soient clairement identifiés dans le PLUi. Il leur apparait incontournable que ce réglement prévoit des dispositions pour adapter le bâti et l’espace public aux effets du déréglement climatique avec la réaffirmation de l’obligation de pleine terre. Ils demandent que la priorité soit de produire des logements sociaux et très sociaux en introduisant, comme l’a fait Chaville, un pourcentage obligatoire de PLAI ou PLUS  

    À l’issue de ce nouveau temps fort de concertation, le projet de PLUi sera arrêté début 2024. Il sera soumis à l’avis des différents acteurs locaux et des citoyens via une enquête publique durant l’année 2024, avant d’être approuvé et d’entrer en vigueur début 2025.

  • VANVES FACE AU CASSE TETE DU RAMASSAGE DES DECHETS ALIMENTAIRES LANCE PAR GPSO

    Depuis janvier 2023,  GPSO a franchi une nouvelle étape en matière de tri des déchets en mettant progressivement en place une collecte des déchets alimentaires, car les foyers devront avoir la possibilité de trier chez eux les déchets alimentaires à partir du 31 décembre 2023. Vanves comme ses sept consoeurs le mettent progressivement en place, par secteur : le premier  concerné depuis le 6 février 2023 concerne une partie du Plateau autour du parc des expositions et du lycée Michelet. Un 2ème secteur sera concerné à partir du 13 novembre 2023 entre le lycée Michelet et les limites d’Issy les Moulineaux. Des éco-animateurs devraient passer à partir de fin octobre 2023 pour présenter les bonnes pratiques, distribuer les nouveaux bacs de collecte à deux roues de couleur marron, de 120 ou 240 litres, un kit du tri des déchets alimentaire, un boiseau ajourné, des sacs pour une duréede 6 mois, ainsi que le guide des bonnes pratiques…. C’est pourquoi une partie de la réunion publique du Centre Ancien-Saint Remy a été consacré à cette nouvelle étape du tri sélectif qui s’implante dans les quartiers de Vanves en six vagues, car ce n'est pas évident de sensibiliser et de faire prendre de nouvelles habitudes aux français

    Le représentant de GPSO a expliqué que les restes alimentaires représentent un tiers des poubelles (30%). Jusqu’à présent, ils partaient à l’incinération, ce qui est un vrai gâchis quand on sait que les biodéchets peuvent servir à la méthanisation ou se transformer en terreau.  Ce tri ne coûte pas plus cher aux habitants pour le moment. La taxe d’enlèvement d’ordures ménagères n’a pas augmenté. Mais ils disposent d’un troisième bac « couleur chocolat » selon le maire de Vanves, ce qui n’est pas sans poser de problème pour les pavillons ou des locaux poubelles trop exigus dans certains immeubles. Bernard Gauducheau  n’a pas caché réfléchir à un point de collecte collectif dans la rue par exemple. Ses nouveaux conteneurs à couvercle marron sont destinés aux aliments, fruits, légumes et autres viandes.  Collectés deux fois par semaine, ces déchets doivent être conduits vers un centre de méthanisation.

    Pour relever ce défi, GPSO s’est doté d’un nouveau marché de collecte et de propreté  remporté par Veolia, afin d’optimiser le service rendu, avec des camions moins bruyants, moins polluants et des bacs équipés de puces électroniques pour suivre et encourager cette nouvelle collecte. Entre janvier et juin 2023, 308 tonnes de déchets alimentaires ont été collectées, depuis le déploiement progressif, dans une partie des villes du territoire : « De février à l’été, la collecte à Vanves, a été satisfaisante » selon le représentant de GPSO.  

  • PAS DE TROTTINETTES EN LIBRE SERVICE A VANVES MAIS UNE CAMPAGNE «PARTAGEONS LA RUE»

    Avec la réforme des retraites, le retour des gréves, le retour du grand froid, l’actualité de cette semaine concerne les trottinettes avec l’annonce d’u référendum à Paris par Anne Hialgo sa maire. A Vanves, le problème ne se pose pas puisque dès 2019, au moment où elles se popularisaient, l’intercommunalité Grand Paris Seine Ouest  (GPSO) bannissait les trottinettes électriques en libre-service sur son territoire ( Boulogne-Billancourt, Chaville, Marnes-la-Coquette, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Ville-d’Avray, Meudon et Sèvres). Mais GPSO méne tout de même une campagne de sensibilisation sur le théme « Partageons la rue, c’est un espace pour tous », avec guide pratique,  car d’autres moyens de locomotions existent comme les scooters en libre-service, gyropodes, hoverboards et autres

    La maire de Paris a annoncé un référendum sur les trottinettes en libre-service car elle souhaite les interdire : «Mon idée, c’est qu’on arrête, mais je respecterai le vote des Parisiens, même s’il est contraire à ce que j’aimerais». Seules les 15.000 trottinettes de location qui sont en circulation sont concernées. Il n'est pas question d’interdire aux Parisiens qui ont leur propre trottinette de rouler avec, comme c’est le cas à Vanves. Force est de reconnaitre qu’elles sont à l’origine de nombreux problèmes: des usagers indisciplinés, qui ne respectent pas le code de la route, montent parfois à plusieurs sur une trottinette, roulent en contre sens, frôlent des piétons, ce que redoutent nos seniors.

    Les accidents ont augmentés de 37 % par rapport à l’année d’avant. Le Journal du dimanche a de son côté estimé que les trottinettes électriques avaient fait 6 000 blessés en 2022. La sécurité routière n’a pas confirmé ce chiffre et assure que le nombre d’accidents les impliquant avait augmenté de 177 % entre 2019 et la période s’étalant d’août 2021 à juillet 2022. La sécurité n’est pas le seul grief relevé par Anne Hidalgo à l’encontre des trottinettes électriques en libre-service. La maire de Paris estime aussi que ces véhicules n’ont rien d’écologique et pointe du doigt les conditions de travail des employés des opérateurs, estimant que ceux-ci s’avèrent très mal protégés

    A ces menaces d'interdiction, les opérateurs ont d’ailleurs formulé plusieurs propositions en novembre dernier,  comme mettre des plaques d’immatriculation pour identifier les contrevenants, plus de patrouilleurs et un contrôle des cartes d’identité pour interdire aux mineurs de les utiliser, ce qui est le cas depuis le 27 novembre dernier