Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GPSO (Grand Paris Seine Ouest)

  • LORSQUE VANVES RATE LE COCHE D’UN RETOUR DE LA NAVETTE MUNICIPALE

    Durant ces vacances d’été, la municipalité de Vanves s’est bien gardée de parler d’une avancée de GPSO : L’interco a confié à RATP Cap Ile de France, filiale de la RATP, l’exploitation de ses lignes de bus locales, à travers son offre sur mesure, Origami. A quelques mois de l’élection municipale de Mars 2026, alors que la campagne électorale va réellement débuter ces jours-ci, l’occasion se présente de poser la question d’un retour du service de la navette municipale qui manque aux vanvéens. En tous les cas, des vanvéens ont bien l’intention d’en faire un thème de campagne

    Si la  municipalité bénéficie d’un bilan globalement positif dans son action vis-à-vis des seniors, elle n’a pas su jusqu’à présent, adapter sa ville au vieillissement de sa population, avec par exemple, plus de bancs, des sanitaires publics etc… Elle a même supprimé la navette municipale – pour faire des économies – qui manque énormément, à écouter les seniors vanvéens : ils ne peuvent plus circuler d’un quartier à un autre de la ville pour aller au marché faire ses courses, au parc F.Pic pour se promener, à la piscine pour se baigner, au théâtre le Vanves pour se faire un film, ou un restaurant pour partager un moment convivial avec ses amis…. Alors ses seniors qui ont quelques difficultés pour se déplacer restent cloitrés dans leur quartier. Et vous pensez bien qu’ils ne vont pas demander de bénéficier de Vanves Express pour une activité de loisirs !

    D’autant qu’il existe des solutions pour son retour, avec la gratuité uniquement pour les seniors, les autres devant s’acquitter d’un titre de transports. Le fait que GPSO confie l’exploitation de ses 6 lignes de bus locales – 469, SUBB, TIM, TUVIM, Chavilbus et GPSO Bus – dans un contrat unique, n’était-elle pas une occasion de rejoindre les villes de Boulogne, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, Ville-d’Avray qui en bénéficient. «La gestion unifiée permet une meilleure coordination opérationnelle, une information voyageurs homogène ainsi qu’une offre de services harmonisée sur l’ensemble du territoire. Les horaires, les dessertes et les tarifications resteront inchangés, tout en étant accompagnés de nouveaux services et d’un verdissement de la flotte, au bénéfice direct des usagers» explique-t-on à GPSO. Jusqu’ici exploité par trois opérateurs distincts, dont l’opérateur historique RATP pour 3 de ces lignes, le réseau sera à partir du 1er septembre, désormais géré de manière centralisée, ce qui permet une meilleure coordination opérationnelle, une information voyageurs homogène et une qualité de service renforcée sur les communes desservies

    De surcroît, GPSO a fait du verdissement de sa flotte un axe fort de ce nouveau contrat. Dès 2025, les premières évolutions seront visibles avec la mise en circulation de bus électriques sur les lignes TUVIM et TIM, qui viendront compléter la flotte du GPSO Bus déjà 100% électrique. À horizon 2027, plus de 90 % des émissions directes de CO₂ seront supprimées par rapport à aujourd’hui grâce à l’introduction progressive de véhicules électriques et hybrides fonctionnant aux biocarburants. Cette transformation s’appuie sur un accompagnement renforcé des conducteurs, formés à l’écoconduite et à la relation usagers, ainsi que sur un diagnostic d’accessibilité pour garantir un réseau inclusif. Le partenariat avec Origami permettra également de proposer de nouveaux services aux usagers :

    -Un service client aux horaires élargis : de 7h à 21h en semaine, et jusqu’à 20h le samedi ;

    -Mise en place d’une solution numérique pour un suivi en temps réel du passage des bus ;

    - Lancement de la plateforme « POP » pour faciliter la recherche des objets perdus ;

     -Déploiement progressif de bornes d’information dynamique et de QR codes à certains arrêts pour une information accessible à tous

    Voilà de quoi sont privés les vanvéens qui ont une occasion unique, avec les élections municipales, de poser la question d’un retour de la navette municipale dans leur ville, et de soutenir la liste qui le proposera. Car la navette municipale est un outil efficace pour adapter la ville au vieillissement de sa population, comme la plantation d’arbres pour adapter la ville au réchauffement climatique et créer des îlots de fraicheur

  • VANVES N’EST PAS LA SEULE COLLECTIVITE LOCALE A AVOIR VOTE UN BUDGET RESSERE

    Certains de nos élus vanvéens, ont participé la semaine dernière aux assemblées de collectivités qui soutiennent financièrement notre ville et votaient leur budget dans un contexte de fortes contraintes sur leurs ressources sous l’effet des mesures nationales de redressement des finances publiques et notamment d’une baisse importante des dotations perçues.

    Tout d’abord, la métropole du Grand Paris, le 7 Avril, qui s’attache à mobiliser prioritairement les moyens dont elle dispose en investissement au profit des projets portés par les maires de la Métropole dans le cadre des programmes qu’elle a mis en place (Fonds d’Intervention Métropolitain, Fonds Equipements structurants, Fonds d'Intervention Métropolitain de Soutien au commerce, à l'Artisanat et aux Services, Fonds Energie, Fonds Biodiversité, Innover dans la Ville, Plan Vélo Métropolitain …). L’une de ses actions phares, sera de participer via Seine Grands Lacs à la prévention des inondations en y consacrant 5,4 € par habitant

    Ensuite GPSO, le 9 avril qui a voté un programme d’investissement ambitieux, avec un budget d’investissement de 112 M€ pour 2025, dont 91 M€ de dépenses d’équipement et décidé de prendre en charge l’intégralité du Fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) supporté par ses 8 communes. Il continuera en 2025 de porter des projets structurants pour le territoire avec notamment :

    - la mise en place d’un plan de collecte des déchets alimentaires à grande échelle qui fait partie des premiers dispositifs déployés à cette ampleur en Ile-de-France : GPSO est ainsi la 1ere intercommunalité à proposer une collecte en porte-à-porte deux fois par semaine, au plus près des habitants (près de 80 % du territoire desservi au 31 mars 2025, et 100 % au 31 décembre 2025).

    -Le déploiement d’un marché global de performance énergétique pour l’éclairage public, visant à optimiser les consommations grâce à un éclairage plus sûr, plus économe et mieux adapté aux besoins des habitants : installation et maintenance d’un éclairage public 100% LED avec des solutions de télégestion avancées, fluidification du trafic avec des systèmes plus performants de signalisation lumineuse tricolore, etc.
    - Le réseau de transports locaux va connaitre une avancée majeure pour les 6 lignes de bus locales avec le verdissement progressif de la flotte de véhicules entre 2025 et 2027 que ne connaitra pas Vanves qui a décidé de supprimer sa navette municipale. Electriques ou hybrides, ceux-ci permettront une réduction de 91,44 % par an des émissions de gaz à effet de serre. De nouveaux outils numériques seront également proposés pour améliorer la qualité de service (suivi du bus en temps réel, plateforme objet perdus, information sur l’accessibilité, etc.

    Enfin, le conseil départemental des Hauts de Seine le 11 Avril qui va consacrer, pour la première fois, plus d’un milliard au budget pour les solidarités avec 1,6 milliard (64 % du budget de fonctionnement) pour financer la protection de l’enfance (243 M€), la petite enfance (32 M€), les politiques en faveur de l’autonomie des personnes en situation de handicap (229 M€ en hausse de 10 %) et des personnes âgées (167 M€) notamment dans le champ du maintien à domicile (83 M€) ou encore l’accompagnement personnalisé et le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA (203 M€). La réussite des collégiens reste une priorité avec 84 M€ pour les collèges et la restauration scolaire tandis que 52 M€ iront à la politique jeunesse en faveur du le bien-être et de l’épanouissement des 11-25 ans.

    550 M€ seront consacrés à l’investissement, soutenue par l’emprunt pour la seconde année consécutive (432 M€) qui permettra l’avènement de projets majeurs pour le territoire.  «Il s’agit de poursuivre la construction de collèges, d’équipements sportifs et culturels, d’améliorer nos voiries et infrastructures de transport, de renforcer le maillage des pôles sociaux et de poursuivre la transition écologique en vertu de notre Agenda 2030» 

    Enfin malgré le contexte contraint, le soutien du Département à ses trente-six communes reste indéfectible, avec une enveloppe contractualisée de 67 M€ pour leurs seules opérations d’investissement (26,3 M€ d’aides en fonctionnement) dont bénéficie Vanves.  « Face aux chocs qui percutent notre pays, le Département joue un rôle d’amortisseur social. Il a aussi, c’est moins connu, un rôle d’amortisseur territorial pour garantir la cohésion et la solidarité dans un département qui, comme le nôtre, est fait de contrastes » expliquait Georges Siffredi, président du département qui a décidé quelques mesures d’économies pour 33 M€ : « Comme je m’y suis engagé, je me suis refusé à la politique du rabot et aux coupes aveugles, et nous avons engagé un examen méthodique de nos programmes et de nos projets pour identifier nos marges de manœuvres, en gardant à l’esprit l’exigence du maintien de la qualité des services rendus aux habitants. Cela se traduit notamment par la suspension du festival Chorus, le recentrage du dispositif Pass+ sur les collégiens, la suppression de dispositifs qui venaient en doublon avec ceux de la Région ou de l’Etat, des mesures d’économies d’énergie favorisées par la performance des bâtiments, ou encore la suspension de l’indexation sur l’inflation des subventions de fonctionnement versées aux communes»

  • LA DEVIATION POUR TRAVAUX DE LA RUE MARCHERON A VANVES DEMONTRE L’IMPOSSIBILITE D’UNE MISE A SENS UNIQUE…POUR L’INSTANT

    IL était intéressant hier de faire état du recours contre le réaménagement de la rue Raymond Marcheron par deux vanvéens dont l’un d’entre eux, le chef de file des écologistes vanvéens, Pierre Toulouse, défend le scénario d’une mise à  sens unique de cette rue non retenue par la ville, pour pouvoir aménager une piste cyclable.

    La mise en sens unique de la rue Raymond Marcheron  (Lameroux-place de l’Insurrection) depuis le 12 Février, à cause des travaux du SEDIF sur son réseau d’eau potable et  la déviation de la circulation par  l’avenue Antoine Fratacci et la rue République pour l’autre sens, est en train de démontrer qu’un tel scénario est impossible. Cette déviation crée une strombose au bas de l’avenue Antoine Fratacci à cause de l’arrivée de la rue Sadi Carnot, la file de véhicules remontant souvent jusqu’au marché. D’autant plus que la voie de bus est neutralisée par travaux EDF qui durent – beaucoup de vanvéens se demandent bien pourquoi -  en espérant que la ville ne transforme pas en zone piétonne la place de la République le temps d’un week-end, pendant ces 10 à 12 semaines de travaux. Sans parler d’une augmentation de la circulation sur la rue de la République qui traverse le Centre Ancien. Dans une « note critique consacrée sur les études de circulation du GPSO en préalable au réaménagement de la rue Marcheron », Pierre Toulouse indique qu’il y aurait une augmentation de +203 véh/h en heure de pointe (sur cette déviation) et qu’il faudrait adapter le cycle de feu en bas de l’avenue A/Fratacci pour faciliter le tourner à gauche du « 59 » afin de limiter l’attente du bus à ce carrefour

    C’est pourquoi la ville avait lors de la réunion publique du 15 Mai 2023 déclaré que ce scénario d’une voie à sens unique n’était pas concluant : « Elle aurait demandé de dévier la ligne 59 dans un sens, mais aucun itinéraire de substitution ne convenait (rues Fratacci et de la République, rue Aristide Briand…). L’autre solution était la mise en sens unique pour les véhicules individuels, en conservant le double sens pour les bus et les vélos. Les simulations des reports de trafic réalisées par GPSO ont montré qu’une mise en sens unique entraînerait des reports trop importants sur la rue de la République et sur des voies résidentielles. L’ensemble du plan de circulation devrait alors être revu, sans que cela ne permette de gagner en surface piétonnisée ou végétalisée car les deux voies de circulation devraient être conservées On a choisit une circulation à double sens avec des aménagements » avait expliqué Kevin Coster, adjoint au maire  

    Lors de la campagne pour les municipales en 2020, la liste écologiste conduite par Pierre Toulouse avait proposé que les vanvéens se prononcent par un référendum sur la requalification de la rue Raymond Marcheron à partir de 4 solutions dont l’une proposait de réaliser un itinéraire piéton-vélo de la rue Aristide Briand à l’allée Baudelaire en passant par les rues Delafosse et Châtillon. Tout en réaménageant cette rue, en facilitant la circulation du 59, en l’embellisant et en la verdissant, et en la mettant en sens unique (sens Clamart Vanves) avec la rue de La République dans l’autre sens avec pour chacune suppression du stationnement, élargissement des trottoirs, mise en place jardinières et de bancs, création d’une piste cyclable à cotre sens