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viabilité hivernale

  • LA VOIRIE DE VANVES ET DES HAUTS DE SEINE DE NOUVEAU A L’EPREUVE AVEC LA NEIGE ANNONCEE

    Selon Météo France, de la neige est attendue à partir d’ajourd’hui sur Vanves et sa région, après la pluie et le vent de ce week-end sur fond de baisse des températures, la dépression Gérard qui a circulé sur la région Île-de-France entre le milieu de matinée et le début de l'aprés midi, hier apportant de fortes bourrasques à son passage. Après une nuit sans pluie, la situation devrait à nouveau se dégrader mardi avec une nouvelle baisse des températures et l’arrivée de flocons de neige, le plus souvent mêlés à la pluie. Le grand froid qui a submergé  en décembre les Hauts de Seine et Vanves  a permis de vérifier la fiabilité du plan «grand froid » tant de GPSO  que des services départementaux des Hauts de Seine

    Un dispositif mis à rude épreuve par les intempéries, mais qui a su à la fois prouver sa pertinence, et faire connaître au grand public les moyens mis en œuvre pour faire face à ces intempéries. Dans le cadre du plan de viabilité hivernale, les services départementaux ont été mobilisés 24 heures sur 24 pour intervenir sur les 1 560 kilomètres de routes. Ce plan, partagé avec le département des Yvelines, définit les moyens mis en œuvre et l’ordre de priorité de traitement des voies, notamment en matière de salage et de déneigement.

    Le trafic routier dans les Hauts-de-Seine se distingue en effet par une circulation extrêmement dense, unique en France. Toutes les routes départementales ne peuvent donc pas être salées ou déneigées au même moment. Pour mieux gérer les priorités, les voies ont été classées en trois catégories : niveau 1 pour les liaisons principales, niveau 2 pour les voies importantes, et niveau 3 pour les autres routes départementales..

    Mais la nature d’un réseau routier étant de s’étendre au-delà des limites départementales, d’autres acteurs sont aussi intervenus sur le réseau routier alto-séquanais. Ainsi, la direction des routes d’Ile-de-France a pris en charge le traitement des routes nationales et autoroutes, tandis que les communes ont traité une partie du réseau départemental situé sur leur territoire, ainsi que leur propre réseau communal. Ainsi à GPSO, pendant la période hivernale, près de 400 agents d’astreinte sont mobilisables pour intervenir 24h sur 24, 7jours/7 sur l’ensemble du territoire  ;  19 saleuses,  5 lames de déneigement  sont prêtes à assurer l’entretien et la sécurisation des  294 km de voirie. Les dépôts de sel sont approvisionnés à plein, soit  1 500 tonnes  d’ores et déjà disponibles sur le territoire et un stock tampon de sel, situé à Rouen, un délai d’approvisionnement de 24 heures en cas d’urgence est à prévoir. Sur le plan individuel, enfin, les habitants et commerçants étaient tenus de saler et déneiger leurs trottoirs.

    Le plan «grand froid» a également été activé par la préfecture des Hauts-de-Seine le 12 décembre. Le 115, le numéro d’appel d’urgence pour les personnes les plus vulnérables et les sans-abri, accessible 24 heures sur 24, a vu ses équipes renforcées. Des places d’hébergement d’urgence supplémentaires ont également été ouvertes. Les personnes qui constataient une situation d’urgence ont pu ainsi composer le 115, ce qui a permis d’orienter immédiatement les personnes en difficulté vers une structure d’hébergement

  • VANVES/ GPSO ET LA VIABILITE HIVERNALE: « Nous prenons des risques sur le terrain pour être au service des riverains »

    Depuis le 16 novembre 2020 et jusqu’au 15 mars 2021, les agents d’astreinte de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) sont mobilisables pour intervenir 24h/24, 7 jours/7 sur l’ensemble des 8 villes du territoire, pour affronter l’hiver et ses éventuels épisodes neigeux. Le Site Internet de GPSO a interviewé l’ensemble des responsables de l’approvisionnement en sel pour chaque secteur, alors qu’il y avait des risques neigeux cette semaine : Il s’agit de Philippe Crépin responsable approvisionnement, au service interventions de la Direction territoriale Est (DTE), qui regroupe Issy-les-Moulineaux et Vanves.

    «Pendant la viabilité hivernale, nous sommes 44 agents mobilisés 7 jours sur 7, jour et nuit. Pour ma part, je m’occupe de charger le sel dans les véhicules : nous avons 3 saleuses et un chargeur pour réaliser cette opération. Le silo de stockage peut contenir jusqu’à 800 tonnes de sel. Il peut m’arriver d’accompagner mes collègues sur le terrain, en support, avec un petit véhicule. En parallèle, je suis chargé de former mes agents à la prévention des risques : l’utilisation du sel et des machines n’est pas anodine, nous sommes en effet constamment confrontés à des risques. Par exemple, nos véhicules sont équipés de lames, dont il faut savoir se servir, pour ne pas se blesser. La sécurité est une priorité» explique-t-il. .

    Pour une intervention «dès que nous recevons une alerte météo indiquant un épisode neigeux, nous nous préparons, mais nous ne chargeons le sel qu’au dernier moment, pour ne pas qu’il se détériore en restant stocké trop longtemps. Une fois dans les rues, nous le déversons sur la voirie : nous avons 3 types de sel, que nous répandons selon le genre de sol. Par exemple, nous dispersons le sel bio aux abords des écoles, pour qu’il ne soit pas agressif pour les enfants qui s’y rendent. Sur les espaces verts, c’est également le sel bio qui est répandu, pour préserver les sols, et l’environnement» explique cet agent territoriale qui est sur le terrain depuis 33 ans pour assurer la viabilité hivernale.

    «Avant d’être employé pour Grand Paris Seine Ouest, j’étais agent de la ville de Vanves. Depuis toutes ces années, le travail de salage a beaucoup évolué, et c’est tant mieux ! » explique-t-il en se souvenant de son passage au journal télévisé de TF1, il y a quelques années, aux côtés de Yann Texier, qui était alors le directeur des services techniques de la direction territoriale Est. «Un moins bon, en revanche, c’est lorsque l’on intervient pendant une pluie verglaçante : cela devient très dangereux pour nous, surtout avec un petit véhicule, et c’est justement pour ce genre de situation que nous suivons des formations et des stages en prévention des risques. Heureusement, nous n’avons jamais eu d’accidents. De manière générale, les riverains sont reconnaissants envers notre travail, et sont soulagés de nous voir intervenir : notre métier, c’est d’être à leur service».