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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 5

  • IL EST BEAUCOUP QUESTION DE GPSO A VANVES ET AILLEURS CETTE SEMAINE

    Vanves a accueillit mardi soir la première des huit réunions publiques qui se dérouleront durant le courant du mois de Novembre sur le PLUI (Plan Local d’UrbanismeIntercommunal) dans les huit communes de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) sur lequel reviendra le blog bien sûr. Mais cet EPT (Etablissement public Territorial) a fait parler de lui dans la presse  avec le rapport d’observation de la Chambre Régional des Comptes (CRC) Ile de France qui s’est penché aussi sur la Métropole du grand dont il dépend. Il est intéressant de noter que les magistrats de cette CRC  ont constaté une « intégration intercommunale peu aboutie ». Et le tableau qu’ils dressent, est édifiant ! Enfin, généralement autour du 11 Novembre, se déroulait un conseil municipal qui a été supprimé, car beaucoup de décisions se prennent maintenant au niveau du conseil territorial de GPSO, ce qui allége l’ordre de jour. Mais il est regrettable, que cet intercommunalité communique tès peu sur ces décisions contrairement à d’autres, en dehors d’une information institutionnelle très classique.

    «GPSO est l’un des trois EPT qui ont succédé sur le même territoire à une communauté d’agglomération antérieure. Sur ce territoire, la coopération intercommunale est une pratique ancienne mais limitée. Le projet de territoire date de 2012, les politiques d’urbanisme et d’aménagement, malgré leur transfert à GPSO, continuent de dépendre largement des communes malgré leur transfert à GPSO » relévent ils en constatant qu’en matière de logement, GPSO a dissous l’unique office public de l’habitat (OPH) qui lui était rattaché et transféré son patrimoine à une société d’économie mixte (SEM) contrôlée principalement par la commune  d’Issy-les-Moulineaux. «Il ne paraît pas non plus exercer pleinement sa  compétence en matière culturelle et sportive, faute d’avoir défini des critères précis d’intérêt territorial des équipements. Au titre de sa compétence «aménagement», GPSO a bénéficié du transfert de certaines opérations communales mais d’autres sont restées hors du champ du transfert. Par ailleurs, le financement de ces opérations est réalisé par les communes, y compris avec des  fonds de concours d’investissement» relévent ils.

    «Cette situation n’est pas conforme au droit. Il n’y a pas de mutualisation des opérations d’aménagement sur le territoire» constatent ils. «L’établissement public exerce par ailleurs une participation trop limitée au capital de deux sociétés publiques locales d’aménagement pour assurer le complet développement d’une stratégie territoriale en la matière» ajoutent ils.   «Depuis 2016, GPSO, dont les effectifs sont stables, travaille grâce aux nombreux agents mis à sa disposition par ses communes membres,  notamment pour l’exercice de ses compétences d’aménagement et d’urbanisme. Les conventions conclues à cet effet prévoient que  les maires conservent à la fois l’autorité hiérarchique et l’autorité fonctionnelle. De ce fait, ils continuent d’organiser le travail de leurs services malgré les transferts de compétence à GPSO »ajoute la CRC

  • ENFIN UNE REUNION PUBLIQUE SUR LE PLUI DE GPSO A VANVES

    GPSO organise ce soir à 19H, l’une des 8 réunions sur son PLUI (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) à la Palestre pour «imaginer ensemble le territoire de demain» qui était attendu depuis une réunion organisée courant Octobre à la mairie mais réservée uniquement aux membres des instances de concertation de Vanves

    Depuis l’automne 2021, Grand Paris Seine Ouest et ses 8 communes dialoguent au quotidien avec les habitants et les acteurs du territoire dans le cadre de l’élaboration du PLUi. Une nouvelle étape importante arrive, avec la tenue en novembre d’une réunion publique dans chaque ville du territoire, afn d’informer les habitants et surtout participer aux réflexions. À cette occasion, une synthèse du diagnostic du territoire sera présentée, ainsi que les grandes orientations du PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durables), composante essentielle du PLUi qui porte le projet de territoire et son évolution à l’horizon 2040, déterminant ainsi les grandes orientations pour les années à venir concernant, l’habitat, les déplacements, les commerces, l’environnement, la protection des espaces naturels…

    C’est une nouvelle étape de la concertation après les 8 balades urbaines organisées dans les différentes communes en avril et en mai qui ont rassemblé près de 100 habitants dans leurs versions accompagnées et permis d’obtenir plus de 100 contributions en ligne. Des micros trottoirs avaient été réalisés pendant le mois de juin dans l’ensemble des communes afin de partir à la rencontre des habitants.

    En cohérence avec les attentes exprimées lors de la consultation citoyenne, le conseil de territoire a défini les trois grands objectifs autour desquels s’articulera ce projet : Tout d‘abord, un territoire qui préserve la qualité de son cadre de vie : son patrimoine urbain, architectural et paysager, ses formes urbaines, l’accès aux berges de Seine et aux forêts, …Ensuite, un territoire durable et résilient, qui œuvre en faveur de la transition écologique : promotion de la nature en ville, réduction des gaz à effet de serre, gestion des risques naturels,… ; Enfin, un territoire attractif et accueillant qui favorise la diversification du tissu économique tout en développant une offre de logements adaptée à la diversité des ménages, facilite les mobilités, et contribue au maintien des commerces de proximité.

  • LE PLAN VELO ADOPTE PAR GPSO AURA DES IMPLICATIONS SUR VANVES

    Grand Paris Seine Ouest a adopté à l’unanimité son Plan Vélo territorial  car cet EPT est très volontariste en matière de mobilités décarbonées selon  Pierre Christophe Baguet son président. Il engage les 8 villes de GPSO dans des actions concrètes en faveur du vélo pour rendre la pratique cyclable plus accessible et plus sûre pour le plus grand nombre : aménagement de nouvelles pistes cyclables, signalétique adaptée, développement des stationnements, ateliers de réparation ou encore de remise en selle…

    En 2018, plus de 3% des habitants de GPSO utilisaient déjà le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail. Depuis la crise sanitaire, ces pratiques ont évolué rapidement, la fréquentation des pistes cyclables départementales ayant augmenté de 50 à 75% entre 2020 et 20213 selon les estimations. Le territoire comptabilise 220 km de voies en circulation apaisée, 53 km de bandes ou pistes cyclables et 850 aires de stationnement vélo. Le Plan Vélo vise à poursuivre et renforcer les actions déjà engagées, à l’image des «coronapistes» déployées après le confinement. Suite à une démarche de concertation avec les usagers, acteurs économiques et associations du territoire, engagée en 2019, GPSO s’est fixé des objectifs ambitieux pour son Plan vélo, à horizon 2025. Afin de tripler la fréquentation des principaux axes cyclables, le Plan vélo prévoit notamment :

    - Un maillage renforcé à travers le développement d’un réseau d’axes cyclables structurant, sécurisé et facilitant les connexions entre les 8 villes.  À terme, l’objectif est de disposer d’un réseau d’axes cyclables structurant de 93 km

    - Un doublement du nombre de stationnements pour les vélos dans l’espace public par rapport à 2020 ;

    - Une augmentation des zones de circulation apaisée en ville, en complément du réseau structurant, où la vitesse est limitée à 30 ou 20 km/heure ;

    - Des ateliers destinés aux habitants du territoire afin de les informer, sensibiliser et former à la pratique et l’entretien du vélo. 65 ateliers par an sont prévus dans les différentes villes du territoire.

    Le Plan vélo de GPSO est constitué de 10 maillons, couvrant l’ensemble des actions permettant de faciliter les déplacements à vélo sur le territoire : Tout d’abord, quatre maillons concernent les aménagements et équipements favorables aux cyclistes : -Rendre nos rues plus propices au vélo et à la marche : développement des zones apaisées, instauration de doubles-sens cyclables… 

    Aménager un réseau vélo structurant pour mailler le territoire, où la pratique du vélo est sécurisée et où la circulation entre les villes est facilitée. Les projets d’aménagement significatifs seront étudiés dès 2022 puis progressivement mis en œuvre afin de densifier le réseau cyclable. 

    -Matérialiser des itinéraires vélo par de la signalétique et des indications sur les temps de trajet.

    -Développer le stationnement pour les vélos et l’adapter aux différents usages : espaces et parkings publics, abords des transports en commun…

    Ensuite, six maillons concernent l’accompagnement et les services pour les habitants :

    -Déployer des services de location de vélo pour créer un réseau plus dense et plus complet : poursuite du développement des Velib’, location longue durée de vélos à assistance électrique…

    - Lutter contre le vol en facilitant le stationnement, le marquage des vélos et en sensibilisant aux bonnes pratiques...

    -Faciliter l’entretien des vélos par l’apprentissage à la réparation et l’installation de mobiliers dans l’espace public.

    -Informer et former à la pratique du vélo, notamment à travers l’organisation d’ateliers à destination du grand public.

    -Accroître la part du vélo dans l’activité des entreprises, en les accompagnant dans le développement de l’usage du vélo

    -Prendre en compte les autres engins de déplacement personnels pour le stationnement et la circulation.

    Une enveloppe de 15 M€ est inscrite au budget de GPSO en investissement entre 2021-2025 pour la réalisation de ces actions. En plus de cette enveloppe, GPSO prévoit des dépenses récurrentes pour entretenir les équipements, contribuer au service Velib’, communiquer, sensibiliser ou accompagner les usagers, notamment avec les ateliers vélo. Rien que sur les années 2019 à 2021, ces dépenses ont représenté environ 2 M€.