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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 9

  • VANVES, GPSO ET LE FIASCOLIB’

    Alors que le Syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole se réunit de nouveau, cet après-midi, pour décider de la voie à suivre concernant Vélib’, pour Autolib’, c’est réglé puisqu’il avait décidé le 21 juin dernier, de résilier le service Autolib', présent sur plus de 100 communes en Ile-de-France. L'arrêt définitif devrait intervenir le 31 juillet et les 6 stations de Vanves fermer, si ce n’est déjà fait. Les représentants de GPSO s’étaient  sont abstenus lors du vote du 21 juin 2018 au Syndicat Mixte. « La fermeture d'Autolib est un mauvais signal. Au moment où de nouvelles habitudes de vie s'installent, Vélib’ est bloqué, Autolib’ s'arrête, sans parler des grèves de la SNCF. Les gens reprennent leurs voitures » constataient alors Pierre Christophe Baguet, président de GPSO .

    «Cette décision fait suite à l'annonce, par le groupe Bolloré, de 293 millions d'€ de pertes cumulées dont l'entreprise s'est engagée à n'assumer que 60 M€. En effet, conformément au contrat signé avec le Syndicat mixte Autolib' Vélib', dont la quasi-totalité des collectivités membres - les 8 communes de Grand Paris Seine Ouest compris - n'ont jamais eu connaissance, le groupe Bolloré a demandé aux collectivités d'Ile-de-France de prendre en charge les 233 millions d'€ restant, lissés sur 5 ans... ! La ville de Paris porte une lourde responsabilité dans cet échec puisque qu’elle détient 55% des voix au sein du syndicat (chaque collectivité ou établissement public possédant un nombre de voix égal au nombre de stations déployées sur son territoire). Piloté par Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib’ et maire du 12e arrondissement de Paris, la gestion du dossier Autolib’ s’est faite sans concertation et dans la plus grande opacité. Après l’annulation par la justice du contrat de mobilier urbain avec JCDecaux, la décision de fermer les berges retoquée par le tribunal administratif ou encore les dysfonctionnements du service Vélib’… les dossiers pilotés par la ville de Paris confinent au fiasco général ! A l’heure du Grand Paris, ce système de gouvernance unilatérale et opaque n’est plus possible. La ville de Paris ne peut plus piloter seule des dossiers qui ont des incidences directes sur ses communes limitrophes» expliquait on à GPSO.

    Dans ces conditions, Pierre-Christophe Baguet, Maire de Boulogne et Président GPSO et Grégoire de la Roncière, Maire de Sèvres et vice-Président de GPSO en charge notamment des transports et de la mobilité avaient saisi, au nom des 8 villes du territoire tout d’abord Anne Hidalgo, Maire de Paris : « La Ville de Paris disposant de la majorité absolue des voix au Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole a (…) contrôlé l’exécution de la procédure de délégation de service public. C’est pourquoi nous souhaiterions que la Ville de Paris s’engage à assumer la totalité des charges financières consécutives à cette éventuelle résiliation.» Ensuite Catherine Barrati-Elbaz, Présidente du Syndicat mixte Autolib’ Vélib’ : « (…) nous vous demandons communication immédiate de l’intégralité des pièces couvrant cette procédure (contrats et avenants, rapport d’audit, conclusion du comité de conciliation notamment). L’analyse de ces documents sera en effet de nature à éclairer le vote des représentants de Grand Paris Seine Ouest au Syndicat. » Enfin, la Chambre Régionale des Comptes d’Ile-de-France : « Nous souhaitons vous alerter pour qu’un bilan des raisons qui ont conduit à cette regrettable conclusion pour le premier service d’auto partage électrique au monde soit dressé. »

  • VANVES ET GPSO : ECHANGES VIFS A PROPOS DU BASKET AU CONSEIL TERRITORIAL QUI A VOTE SON BUDGET 2018

    Le Conseil territorial de GPSO s’est réunii jeudi soir pour voter son budget 2028. A cette occasion, Jean Cyril Le Goff (LREM) s’est étonné que la subvention de 100 000 € prévue pour le stade de Vanves et surtout la constitution d’une grande équipe de basket intercommunale à partir de l’équipe première de la section basket, ne soit pas inscrite à l’ordre du jour.  Pierre Christophe Baguet, président de GPSO (sur la photo assistant à un match de basket à Vanves)  a indiqué qu’elle sera inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil territorial du 21 Juin 2018 et qu’en attendant, la ville de Vanves pourrait faire une avance de 50 000 €. Une proposition à laquelle se serait opposé vivement le maire de Vanves au grand étonnement d’une partie des 80 conseillers territoriaux, en annonçant qu’il ferait faire un audit des comptes du Stade de Vanves. Le président de GPSO l’a malgré tout rassuré en assurant que cette subvention sera versée en Juin, d’autant plus qu’il s’y était engagé par écrit  

    Il n’en reste pas moins que GPSO a voté, à l’unanimité,  son budget 2018, marqué par  une réduction de la fiscalité et des dépenses, une stabilisation des frais de personnel et des  investissements ambitieux malgré un contexte institutionnel instable et incertain, le Président de la République ayant différé à plusieurs reprises ses annonces sur une réforme du Grand Paris. Ainsi, il prévoit une baisse du taux global de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) de 2 % pour 2018, passant ainsi de 4,47% (depuis 2014) à 4,38%, un maintien du taux de la Cotisation Foncière des Entreprises à 20,21 % (le plus faible des territoires de la métropole du Grand Paris), un stabilisation des frais de personnel ( 48,35M€ en 2017 à 48,34M€ en 2018)  tout en maintenant un haut niveau de service public. «La structure des dépenses de fonctionnement par compétence du budget principal fait preuve d’une très grande stabilité depuis plusieurs années. Ainsi, plus de la moitié des dépenses de fonctionnement de GPSO soit 52% reste affectée à la collecte et au traitement des ordures ménagères, à la propreté urbaine et à l’enseignement artistique. Il est à noter que les crédits de la majorité des compétences exercées par GPSO restent stables par rapport au Budget primitif 2017 à l’exception principalement des crédits relatifs à la propreté urbaine en raison du renforcement du service rendu» a indiqué le rapporteur du budget .

    GPSO a adopté un ambitieux programme d’investissement de 158M€ sur la période 2018-2021 pour entretenir les espaces publics et poursuivre des projets structurants des 8 villes du territoire. Il a prévu une augmentation des prestations de propreté à 15,9 M€ pour faire face aux incivilités croissantes, à la création de nouveaux quartiers et la hausse de la population. Enfin, l’exercice 2018 est par ailleurs marqué par des transferts de compétences, notamment celui de l’aménagement (opérations transférées par les villes de Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux et Meudon).

  • VANVES/GPSO DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    Après le Conseil municipal du 14 Février, les élus représentant Vanves à GPSO ont siége le lendemain au Conseil territorial à la mairie de Boulogne qui a été très court, 1H30 de débat notamment consacrés aux orientations budgetaires, au rapport annuel sur le développement durable, sur la création d’une conférence intercommunale du logement (CIL)

    NAVETTE DE VANVES

    Le rapport annuel de GPSO sur sa situation en matière de développement durable est une source de renseignements. Ainsi l’entrée en vigueur de la tarification du réseau francilien de transport  décidée par GPSO en concertation avec la ville de Vanves, «permet de financer une partie du service et constitue pour les vanvéens, la garantie de conserver une offre transports adaptée et performante» indique ce rapport en précisant que la vente de tickets et les différents abonnements couvrent 12% des charges liées à l’exploitation de la navette, laissant un reste à financer de 88% pour GPSO, sachant que son coût annuel était de 247 831 € en 2016.  En 2016, la fréquentation a diminué de 12,37% par rapport à 2015. Elle atteint 170 voyages en jour de semaine et 76 le samedi maton. Elle a réalisé 4 236 courses en 2016 et a accueilli 48 152 voyageurs. Preuve de son utilité, la mairie n’ayant aucune raison de la supprimer puisque cela ne lui coûte rien ( ?) 

    AUTOLIB

    Le succés d’autolib s’est confirmé à l’échelle métropolitaine ainsi que sur le territoire de GPSO même la fréquentation deses 61 stations s’est stabilisée 2017 à GPSO qui compte 9 674 abonnés (dont 6490 annuels), soit +8% par rapport à 2016. Le nombre de prises a atteint 290 035 sur GPSO dont 23 756 à Vanves sont 8% sur GPSO se classant en 4éme position sur les 7 communes 

    PROPRETE

    Si la Ville de Paris a décidé d’être plus répréssive en matière de propreté, c’est déjà le cas à GPSO notamment pour lutter contre les dépôts sauvages. 24 agents ont été assermentés et sont en mesure de verbaliser les auteurs d’infraction, dans la mesure où l’enlévement et le traitement des déchets abandonnés sur la voie publique représentent un coût de 4 M€ par an pour la collectivité, soit 30€ par foyer fiscal. 318 personnes ont été verbalisées en 2017. D’ailleurs une campagne de sensibilisation à la propreté avait été lancée en Mars 2017, avec des affiches déclinées en 3 thèmes, rappelant également les amendes  encourues pour dépôts sauvages (450 €) , déjections canines (68 €) et mégots laissés sur la voie publique (68 €).    

    CONFERENCE INTERCOMMUNALE DU LOGEMENT

    GPSO a créé une conférence intercommunale du logement (CIL) qui doit définir de manière concertée avec les communes et les partenaires, les orientations de la politique d’attribution et de mutations sur le patrimoine locatif social (29 915 Logements sociaux sur GPSO ? soit 20,18% des résidences principales). Sachant que la loi Egalité et Citoyenneté a édictée trois nouvelles obligations en matière d’attribution de logements dont la principale prévoit 25% des attributions annuelles de logements aux ménages DALO, les deux autres visant au rééquilibrage territorial de l’occupation social du parc HLM. GPSO comptait 16 451 demandeurs de logement social dont 1113 ménages prioritaires, 543 au titre du DALO, 579 au titre du PDALPD