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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 12

  • VANVES AU SEIN D’UN TERRITOIRE ATTRACTIF AXE SUR LE NUMERIQUE AVEC GPSO

    La Région s’est dotée d’une stratégie économique globale pour la période 2017-2021, avec l’ambition de renouveler en profondeur l’action régionale au service de la croissance, de l’emploi et de l’innovation (SRDEII) : « La Région doit devenir un grand ensemblier qui n’annihile pas les initiatives individuelles mais qui leur donne les moyens de s’épanouir et les met en valeur à travers de portail numérique ou d’outils permettant de leur donner de la visibilité aux meilleures initiatives » indiquait Valérie Pécresse, présidente de la Région,  décidée à positionner la Région comme acteur centrale de l’économie, à même de rayonner au niveau international et de piloter des politiques structurantes  comme les initiatives des acteurs institutionnels. Cette stratégie adoptée lors du conseil régional de la semaine dernière  comporte un volet territorial qui  précise les enjeux territoriaux par territoire, notamment de la Métropole du Grand Paris, dont celui de Grand Paris Seine Ouest (GPSO). Et ce qu’il dit sur ce territoire dont faire parti Vanves est intéressant. 

    Ce bassin  qui comprend 8 communes dont Vanves,  compte 179 446 emplois (3,2% des emplois régionaux) pour 2,6% de la population où le taux d’emploi est supérieur à la moyenne régional (1,7%), où l’emploi salarié augmente à un rythme supérieure à la moyenne des Hauts de Seine et de l’Ile de France (avec un taux de chômage de 8,8%), où le revenu net moyen par habitant est le plus élevé d’Ile de France pour un bassin comptant 46% de cadres et seulement 6% d’ouvriers.   « Un territoire attractif dans un environnement concurrentiel » où l’information-communication est le premier secteur employeur et occupe une part de l’emploi 4 fois plus élevé que l’emploi régional avec BouyguesTelecom, TF1, Canal Plus, Microsoft et  Sogeti pour le numérique…

    Il a une identité forte axée sur un enjeu majeur, le numérique, GPSO ayant déjà fait le choix de mettre en avant ce secteur, dans le cadre de son contrat de développement territorial, afin de pouvoir développer des expérimentations et des programmes ayant vocation à soutenir des initiatives liées à la « smart city » autour notamment de l’efficacité énergétiques et des mobilités durables.  Enfin, il  a des opportunités importantes pour accélérer le développement économique et de nouveaux emplois (cité musicale sur l’île Seguin, rénovation du musée Albert Kahn, projet de création d’une cité des métiers  d’art à Suresnes, chantiers du Grand Paris Express…).

    Le SRDEII propose d‘inscrire GPSO dans les dynamiques régionales axée sur le secteur et les métiers du numérique, notamment en matière d’innovation avec notamment l’accélérateur de start-up « booster so digital », la diffusion de données publiques liées à l’Open Data et les expérimentations en matière de ville connectée (projet « so mibility », « smat grid »)… Il  considère qu’il est nécessaire de renforcer la notoriété de GPSO via la création d’une marque territoriale en lien avec celle de « Paris Région ».

  • FUSION DE BOULOGNE ET ISSY LES MOULINEAUX : « UN MAIRE DE VANVES ISOLE »

    C’est le titre de l’un des articles consacré dans le dossier de l’Express de cette semaine sur la fusion d’Issy les Moulineaux et de Boulogne où les journalistes ont interrogé « les Pour et les Contre  

    « Le maire (UDI) de Vanves est bien embêté : L’union Issy-Boulogne laisse sa ville au bord du chemin. Au sein  de GPSO (Grand Paris Seine Ouest), Vanves ne peut en effet se marier qu’avec Issy, dont elle est limitrophe. Mais André Santini et Pierre Christophe Baguet ne l’ont pas invité à leur table. « Cela pourrait avoir lieu en 2020 » assure le maire de Boulogne-Billancourt. En attendant, Bernard Gauducheau se tait. « Comme je ne dispose pas d’informations techniques suffisamment précises sur la démarche engagée, vous comprendrez qu’il m’est difficile deme prononcer sur le sujet » a-t-il répondu par e-mail à l’Express. La pilule est d’autant plus amère que l’homme passe pour le plus fidèle soutien d’André Santini. Un mentor rencontre lorsqu’il était enfant et dont il fut plus tard le chef de cabinet à Issy, puis l’assistant parlementaire. Il y a une dizaine d’années, il se disait prêt « à se mettre au travers si André Santini devait se faire tirer dessus »  

  • VANVES ET LA FUSION ISSY–BOULOGNE : A 8, C’EST IMPOSSIBLE ! A 3, COMPLIQUEE ! ET A 2, RIEN N’EST SÛR

    Boulogne et Issy les Moulineaux ont entamé, cette semaine  la seconde étape de leur rapprochement avec les premières réunions publiques de quartier Après un petit film, PC Baguet à Boulogne, A.Santini à Issy, ont  expliqué pendant 30 à 45 mn le contexte qui a conduit ses deux villes à entamer un processus de rapprochement, et les mots ont leur importance, car il ne s’agit pas encore d’une fusion, avant  de répondre à de multiples questions.

    Quelques habitants des villes voisines et membres de GPSO sont venus assister à ces réunions : « Et nous, qu’est-ce qu’on devient ? » a même demandé un habitant d’une ville voisine. « On a eu cette discussion avec les maires de GPSO » a indiqué PC Baguet son président qui a confié que l’un de ses maires lui avait dit que lors des réunions publoques qu’il anime, beaucoup de ses administrés lui en parlent. En tous les cas, il  a expliqué pourquoi il avait engagé ce processus avec A.Santini à la suite des bouleversements financiers – gel des dotations de l’etat et péréquations -  et institutinnels avec la création de la MGP qui prend des compétencesaux maires et prive de ressources propres GPSO : «  On a recherché des solutions dont le rapprochement des communes puisqu’une loi le permet, l’Etat versant une prime aux communes qui fusionnement. On a commencé à le faire avec les 7 villes de GPSO. Mais on ne pouvait pas bénéficier d’avantages financiers  du fait de la dimension de cette ville nouvelle qu’elles auraient formée. Nous avons abandonné cette idée. Et nous avons pensé à cette fusion à deux. Et si à 8 elle est impossible, à 3 c’est complexe » a-t-il même indiqué

    Mais à deux, rien n’est fait pour une raison bien clair : Ses deux maires demandent des garanties et un accompagnement de l’Etat. « Il faut qu’il fasse un geste. On a demandé un gel de tous les prélèvements pendant 5 ans en, cas de fusion. Un amendement devra être voté dans le cadre du PLFR 2016 – car  le dispositif législatif Ville Nouvelle n’est  pas prévu pour les grandes villes - et on verra si l’Etat veut nous accompagner» a t-il précisé. Donc pour l’instant, rien n’a changé. Un document simple a été réalisé pour que les habitants saisissent la situation. Lesmaires ont commencé, lors de ces réunions  à expliquer les  trois raisons  de ce projet : Peser face à Paris qui décide sans nous consulter (Roland Garros, Parc des Princes, berges de Seine). Lancer un nouveau projet de ville en se reposant sur nos 143 000 emplois dont 50% dans le numérique… avec l’idée en tête de créer une Silicon valley de la Seine.  Enfin faire des économies  en unifiant certains services comme le font les Yvelines et les Hauts de Seine avec les services archéologie, voirie et adoption,  en bénéficiant de ce qu’il y a de mieux dans chaque commune, réduire la masse salariale etc…

    Les questions sont diverses et variées :  «Quel est l’objectif ? Quelle est l’aubaine pour nos deux villes ? Est-ce qu’on aura plus de poids ?  Qu’est-ce que cela représente  pour le futur ? Ne va-t-on perdre notre identité ? Qu’est-ce que cela amènera comme contraintes, de moins positif ? A quelle échéance ?  Est-ce que cette nouvelle ville ne va pas se transformer en une petite « Défense » ? Est-ce que nous n’allons pas payer plus d’impôt ? Est-ce que l’on sera consulté ? Est-ce que l’on aura un seul maire ? »…Le référendum : « C’est prématuré ! On pourrait le faire, mais seulement après les élections présidentielles. Il faut laisser les habitants s’approprier ce sujet compliqué ». Le maire : «Ce sera le maire de Boulogne, mais chaque commune aura un maire délégué»