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  • 4e SEMAINE DE CONFINEMENT A VANVES : NOUVEAU TOUR DE VIS MAIS QUELQUES COMPENSATIONS

    Souvenez-vousce mardi 15 Mars tout le monde était encore dehors, pour faire ses dernières courses dans les supérettes où les rayons avaient été dévalisés, les pharmacies submergées avec ses longues files d’attentes, les parents avec leurs enfants profitant jusqu’à midi d’un temps clément place la République. 3 semaines après, on est loin d'être encore au bout de ses peines, avec près de 9.000 morts en France et , 2409 personnes en IDF dont 271 au cours des dernières 24 heures,  en dépit de quelques lueurs d'espoir. Pas question de relâcher les efforts faits jusqu'à présent pour lutter contre l'épidémie, a prévenu lundi soir le gouvernement. Et contrairement à certaines fake news, comme l’a dit le Pr Delfraissy, qui préside le comité scientifique : «Il est trop tôt pour prévoir une date de sortie. Ça nous mène probablement jusqu'à début mai, je n'irai pas plus loin sur la précision parce que nous ne l'avons pas !». Alors pas de 15 Avril, pas de 5 Mai, pas de 15 Mai

    Pour l’instant, «Soyons stricts sur le confinement (...) seul moyen de juguler cette épidémie» a martelé Jean-François Delfraissy. D’ailleurs, le gouvernement constatant un certain relâchement cesjours-ci, a donné un nouveau tour de vis, en permettant aux maires et aux préfets de durcir les régles au cas par cas. Le maire de Sceaux a pris un  arrêté obligeant ses administrés au port d’un masque ou à défaut d’une écharpe sur le nez et la bouche. La maire de Paris et le Préfet de police ont interdit, à partir d’aujourd’hui, de faire son jogging en journée dans la capitale. D’autres comme à Colombes, Suresnes, Asnières, Puteaux ont institué depuis prés de quinze  jours, un couvre-feu entre 22H et 5H du matin

    Les vanvéens comme tous les autres français respectent ce confinement : Sur 80 contrôles, 40 PV. Selon un sondage, Odoaxa-CGI pour France Info et Feance Bleu, ils effectuent en moyenne deux sorties par semaine (2,4), tandis qu'une faible minorité (7%) sort tous les jours,  les 50-64 ans ayant tendance à sortir le plus souvent. Ils sortent avant tout pour faire des achats de première nécessité (79%), plus souvent que pour se dégourdir les jambes, faire du sport ou promener un animal (24%) ou pour des raisons professionnelles (16%). Parmi les «actifs occupés», la majorité est désormais à la maison, soit parce qu’ils télétravaillent (24% d’entre eux), soit parce qu’ils ne travaillent plus ou quasiment plus (51%). Parmi ces derniers, la plupart ont été mis au chômage partiel par leur employeur. 

    Il est à noté que ce confinement ont amené les pouvoirs publics comme les collectivités territoriales à prendre quelques mesures de solidarités ou compensatoires. Après la gratuité du stationnement payant instauré petit à petit tant à Paris que l’agglomération parisien, à Vanves notamment comme dans toutes les communes de GPSO, le service de vélos en libre-service Vélib', est gratuit jusqu'à la fin du confinement, cette mesure étant limité  à des trajets de moins d'une heure afin de la réserver aux déplacements autorisés. «Les trajets à Vélib' (deviennent) gratuits pour accompagner les déplacements autorisés pendant le confinement»  a indiqué le Syndicat Autolib' Vélib' Métropole, l'organisme intercommunal qui gère les vélos. Parmi les déplacements autorisés figurent le fait de se rendre à son travail ou d'aller faire des achats essentiels.

    Les transports franciliens ne seront pas gratuits, par contre a indiqué Valérie Pécresse président de la Région qui a annoncé que  le Pass Navigo d'avril sera remboursé à ceux qui achèteront un abonnement mensuel «pour aller travailler aux fonctions essentielles pour le pays» et ceux qui sont confinés chez eux et qui avaient acheté un abonnement annuel, un Navigo senior ou une carte Imain’R. «Ils devront se connecter en Mai, sur une plateforme dédiée pour se faire rembourser,  comme après la gréve de Décembre» a-t-elle indiqué. Quant aux détenteurs d'un abonnement annuel, ils ne peuvent pas suspendre leur abonnement pendant le confinement, car la procédure impose d'aller à un guichet avant le 20 du mois précédent. «Nous ne pouvions pas envoyer un million de personnes aux guichets en plein confinement» a remarqué Valérie Pécresse, qui se refuse encore à envisager la situation en mai et juin.

  • VANVES VICTIME DU FIASCOLIB

    L’état d’une partie des trottoirs de la rue de la République illustre parfaitement le fiascolib dénoncé par les groupes LR et UDI de la Métropole et de la ville de Paris. Le chantier de cette station Vélib’ n’est pas terminé, avec encore des barrières qui réduit le passage des piétons au niveau de la Banque Populaire et de l’entrée de l’immeuble, avec une partie encore en terre au lieu d’être bitumée depuis le début de l’année, alors que des vélos commencent à être présent. Les riverains commencent à en avoir assez 

    C’est tout à fait symptomatique de la situation vécu par les abonnés, car Smovengo a pris du retard pour transformer les stations Vélib. Le groupe LR du Conseil de Paris a demandé qu’au cours du mois de Juin, un hackaton du système Vélib soit organisé pendant un week-end  pour le fiabiliser et améliorer l’application Web en réunissant des développeurs (amateurs). «Ils pourraient travailler par équipe pour proposer des améliorations concrétes de l’application mobile utilisée par les abonnés, mais aussi du système informatique sur lequel repose le service» explique t-on au groupe LR qui demande à Smovengo  de s’engager sur un calendrier d’un retour à 100% de Vélib. 

    Les élus Constructifs (en voie d’être LREM) demandent au maire de Paris de s’engager, dans le cas où le nouveau calendrier ne serait pas respecté par l’opérateur, à envisager avec le syndicat, une modalité de sortie du contrat et les conditions de service public du Vélib. La France Insoumise (LFI)  propose carrément que la ville de Paris engage la municipalisation du service. Quand aux écologistes parisiens, ils  ont proposé la mise en place exceptionnelle pour l’année 2018 d’une aide financière à la location longue durée de vélo chez les loueurs privés pour tout abonné vélib’ longue durée en faisant la demande, et qui ne souhaitent pas faire l’acquisition immédiate d’un vélo 

    Mais ce n’est pas tout car le syndicat mixte Vélib/autolib  et  la ville de Paris ont engagé un brasde fer avec Bollloré qui veut se faire rembourser une « dette abyssale » d’autolib, chiffré à 340 M€ ne pouvant prendre à sa charge plus de 60 M€, chiffre contestée par le syndicat mixte. La ville de Paris a été confrontée à un système qui n’était pas rentable tout seul, et qui avait besoin de subvention publique pour assurer l’équilibre. Ce service a connu une baisse de fréquentation dû à l’apparition d’Uber. Et le fait d’en faire un service métropolitain avec des bornes installés dans des endroits moins rentables, dans les villes riveraines, auraient aggravés sa situation financière.

    Mais voilà, le modèle change et évolue : les systèmes mis en service avec DSP (délégation de service public) se heurtent aux nouveaux modèles de free flotting électriques qui atteignent leur rentabilité au bout de deux ans. «On devrait revoir le code des marchés publics pour pouvoir gérer la mobilité car si les infrastructures durent, les services évoluent très vite. Et il faut rendre agile les collectivités locales» expliquait Jean Louis Missika, adjoint au maire de Paris (Urbanisme) en parlant tant d’autolib que de Vélib. D’ailleurs, Anne Hidalgo a évoqué une nouvelle piste de systèmes d’automobiles en «free-floating» : «Des constructeurs ont des propositions opérationnelles, il n’y a aucune raison d’attendre». Une commission devrait être prochainement créée, où siégeront l'ensemble des élus parisiens et métropolitains, «pour suivre l'évolution du sujet». 

  • VANVES PIEGE PAR VELIB ET LES OFFRES DE « FREE FLOTTING » ?

    Isabelle Debré, vice président Mobilités du Conseil Départemental des Hauts de Seine a eu l’occasion d’apporter aux élus qui siegeaient Vendredi dernier pour voter le budget 2018, une précision importante concernant la mise en place du nouveau service de Vélib par Smovengo à partir du 1er Janvier 2018 qui pose quelques soucis. D’autant plus que dans  le même temps, plusieurs offres de locations privées dites « Free Flotting » inexistantes en 2007, au moment de la création de Velib, sont aujourd’hui présentes sur le marché avec notamment Gobee Bike, oBike, Ofo.

    «On n’a pas le droit, à partir de l’instant où vous avez plusieurs acteurs en concurrence sur le marché, de subventionner l’un d’entre eux quel qu’il soit. Et je ne veux pas être condamné pour avoir soutenu l’un d’entre eux. Je ne peux pas sur la voie publique, faire une discrimination parmi les usagers de la voie publique, exonérer tel entrepreneur et pas un autre » a précisé Patrick Devedjian, président du département,  pour justifier la redevance d’occupation du domaine public que devront payer tous ces opérateurs aux Hauts de Seine  lorsqu’ils installeront une station sur une voie départementale, ce qui est le cas pour deux stations vélib sur l’axee J.BLeuzen-R.Marcheron et Larmeroux

     « Le département ne veut pas soutenir un service dont la plus value par rapport à l’offre privée, manifestée lors de création du nouveau service vélib’, n’est aujourd’hui, plus démontrée et ne peut exister sans une dépense publique élevée. Ce mode économique souffre de décisions biaisées et unilatérales de la ville de Paris prises lors de la conception de Vélib/AutoLib Métropole. Le service Vélib exerce une activité commerciale et concurrentielle, ce qui pose par ailleurs la question de la justification des aides publiques directes ou indirectes liées à l’éxonération notamment de la redevance d’occupation du domaine public -  On ne peut pas le faire pour l’un et pas pour les autres  - qui distourne la concurrence et constitue un frein à l’essor des offres privées qui pourraient répondre aux besoins de plus de flexibilité. Le département ne souhaite pas s’engager de manière plus importante dans un service dont la compétitivité est artificiellement entretenue par le soutien public dont il bénéficie.  La mairie de Paris est en train de réfléchir à ce propos, car elle ne veut plus que ses deux roues, vélos et motos, ne puissent plus  se garer sur le domaine public s’il n’y pas d’aménagements spécifiques» a répondu Isabelle Debré, vice Présidente Transports.

    Elle n’a pas cachée avec son collègue PC Baguet qu’on assiste à un emballement et que les communes se retrouvent piégés avec d’un côté Vélib, Gobee Bike, oBike, Ofo,  les chinois envisageant de mettre 1000 vélos en service d’ici la fin du mois de décembre sur Paris et les villes limitrophes, en libre service commandés par lphone, et de l’autre des systèmes comme City Scoot ou même tes trotinettes de la RATP