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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 8

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    TROTTINETTES ELECTIQUES INTERDITES

    Vanves avec les autres communes de l’EPT (Etablissement Public Territorial  GPSO ( Grand Paris Seine Ouest) ont décidé d'interdire totalement les opérateurs de trottinettes électriques sur leur territoire à la suite de plusieurs incidents. Ces huit communes sont placés en zone rouge empêchant les usagers d'y déposer les trottinettes. «Toutes les trottinettes électriques que nos agents trouveront stationnées dans nos villes seront enlevées. Les opérateurs auront un mois pour payer une amende dont le montant doit être fixé, faute de quoi, les engins partiront à la broyeuse» indique Pierre-Christophe Baguet, président de GPSO : «C'est une décision que nous prenons faute de législation. Lorsqu'il y en aura une, nous nous y conformerons»

    SOPHIE CLUZEL SERMONNE

    La ministre Sophie Cluzel qui ne fait pas beaucoup parler d’elle comparé à son colégue Vanvéen, Gabriel Atal, a fait l’objet d’un écho dans le JDD de dimache à propos des JO 2024 et Anne Hialgo ont dû siffler. Elle aurait, devant le conseil d'administration du comité d'organisation des JO de 2024, a mis en garde sur la nécessité de préserver «l'esprit d'équipe» et réclamé une «clarification dans le choix des partenaires». En cause : les exigences environnementales de la maire de Paris qui ont conduit le groupe Total à se retirer récemment du collège des sponsors – avec à la clé un trou de 120 M€ dans le budget, sur 1 milliard d'euros à trouver. «Il faut d'urgence rassurer les entreprises» a-t-elle souligné, en souhaitant pour cela une «gouvernance resserrée».

    ATTAL EN GUYANE POUR LE SNU

    Comme les 124 Jeunes venus de l’hexagone, le secrétaire d’Etat Gabriel Attal a dormi en hamac, marché sur un sentier botanique, appris à reconnaître des plantes et des arbres de l’Amazonie, en passant une journée et une nuit sur la piste de Saint Elie, à Sinnamary. La phase pilote du SNU touche à sa fin : Ce fut une expérience inoubliable et formatrice pour tous ces jeunes» a-t-il pu constater. Tout en annonçant une généralisation plus rapide que prévue de ce dispositif expérimental (au départ, sa mise en œuvre pour tous les jeunes français de 16 ans était prévue en 2026) «Il était prévu que la généralisation du SNU se fasse plus tard, mais le Président de la Républqiue m'a demandé d'aller plus vite. Ce sera chose fait » La date de mise en œuvre du SNU pour toute une classe d’âge devrait être annoncée à la rentrée. «C’est une réforme qui sera obligatoire pour 800 000 jeunes. C'est très bien d'être ici pour la première phase du SNU 

  • REUNION PUBLIQUE SUR LE PLAN CLIMAT DE GPSO : CONCERTE MAIS PAS IMPOSE

    «Nous allons aller plus loin avec le nouveau plan climat de GPSO, pour que vous deveniez acteur à partir des pistes que vous vous appropriez. On n’est pas là pour imposer » a déclaré Christiane Barodu-Weiss, vice présidente chargé du développement durable,  en ouvrant la réunion publique sur le plan climat-air-energie de GPSO à la Palestre vendredi soir qui s’adressait aux vanvéens et aux isséens.

    Elle a rappelé que GPSO a un plan Climat depuis 2011 qui a été remarqué par le ministère de l’environnement. Il a permis d’engager une réduction des émissions d’effets de serre signifcatif, meilleur que la métropole. Il visait plusieurs objectifs : Favoriser la transition énergétique des bâtiments grâce à une agence, et notamment les copropriétés anciennes. Recourir aux énergies renouvelables grâve à une subvention « Déclic Enertgie ». Modifier nos habitudes de déplacements grâce aux transports en commun, aux vélos à assistance électriques, même si certains territoires s’y prêtent moins comme ceux de Marnes La Coquette et Ville d’Avray, GPSO disposant de 33 km de  pistes  cyclables, 63 stations de Vélib à terme. Gérer la logistique urbaine (avec la gestion importante du dernier kilométre de livraison). Préserver le cadre de vie et la biodiversité , GPSO disposant de 156 espaces verts, 125 000 arbres, développant le « zéro phyto-sanitaire », l’arrossage raisonné, les jardins partagés… Enfin gérer les déchets avec le collecte sélective (37 kg/habitant) en cherchant à améliorer la collecte du verre, en développant le compostage et les bio-déchets à Marne la Coquette et à Ville d’Avray, et en luttant contre les dépots sauvages qui coutent 4 M€ à GPSO pour leur enlèvement avec maintenant une police verte pour sanctionner leurs auteurs…

    Le maire de Vanves avait accueilli ses élus et ses habitants avant cette introduction de sa collégue de Marnes La Coquette, une présentation du diagnostic, des pistes d’actions et un  jeu de questions réponses. «C’est un partage d’expériences et une mutualisation des moyens que nous effectuons pour mettre en place des politiques ambitieuses dans ce domaine. Ainsi la résidence NIWA (140 logements) a repris le systéme centralisé d'enlèvement par un système pneumatique des déchets développé à Issy les Moulineaux. GPSO a d’ailleurs été précurseur en matière de développement durable avec le zéro phyto-sanitaire, les éco-quartiers, et pour Vanves une 3éme fleur, pas seulement pour son fleurissement, mais pour ses actions contre le réchauffement climatique (isolation thermique des bâtiments, leds pour l’éclairage, expérimentation des bio-déchets, marché éco-nature en 2018, futur aménagement paysager du parc des Expositions …avec mise en place d’un groupe de travail sur le plan vélo. On devrait développer une politique active des mobilités actives ( vélo, trottinettes, scooters…) en mettant en avant le partage de voirie… » a indiqué Bernard Gauducheau  en constatant «qu’on parle de plan climat, à un moment où le climat social se tend, avec les gilets jaunes, le débat sur le pouvoir d’achat. Tout cela est lié, et opposer climat et Gilets Jaunes n’est pas le bon combat »

     

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DERRIERE L’AVIS NEGATIF SUR LE PMHH, DES REGLEMENTS DE COMPTE ENTRE PRO ET ANTI MGP

    L’ensemble des communes et des intercos sont actuellement consultés sur le PMHH (Plan Métropolitain de l’habitat et du logement) qui tiendra lieu de PLH (Plan Local de l’Habitat) pour GPSO (Grand Paris Seine Ouest). Il prévoit pour Vanves, la construction de 87 logements neuf par an, de  24 soociaux  paran et 37 places d’hébergement par an. 

    Des objectifs qui correspondent à ceux fixés à la commune par le PLH de GPSO, et les objectifs de production de logements sociaux notifiés par l’Etat en application de la loi SRU. Le conseil municipal a regretté que le projet ne prévoit pas d’études foncières qui aurait permis d’évaluer plus finement les capacités de chaque commune de GPSO, comme Vanves à accueillir de nouveaux logements. Et que ce PMHH propose des objectifs de constructions neuves que pour deux ans (2019_2020). Et par ailleurs, un certain nombre d’objectifs n’ont pas été territorialisés à l’échelle de la commune, ni de GPSO, en matière de production de logements intermédiaires, de places en foyers de jeunes travailleurs, de résidentialisation de foyers de travailleurs migrants, de logements étudiants, de rénovation énergétique de logements. Un ensemble de propositions d’actions qui sont pour certaines floues, pour d’autres dépendent d’études à venir, voire, ne relévent pas de la compétence de la MGP. Ces raisons ont conduit le conseil municipal du 10 Octobre à émettre un avis défavorable alors que l’ensemble des maires ont voté favorablement lors du Conseil métropolitain présentant ce PMHH et lors du Conseil de territoire GPSO.  

    En dehors du débat sur l’urbanisation et la densification de la commune de Vanves, ce vote est quand même étonnant, de prime abord, mais pas tellement de cela si on lit cette prise de position au prisme des Hauts de Seine, en pointe du combat contre la MGP, comme ne s’en cache pas Patrick Devedjian (LR), président du département des Hauts de Seine qui défend le couple Département-Région contre le couple Interco-MGP, en Ile de France, en parlant de Région-Métropole comme Valérie Pécresse (LR), présidente de la Région.

    Alors tout ce qui peut contrer les initiatives de Patrick Ollier (LR), président de la MGP  est bon pour leur cause, d’autant  plus que le doute plane toujours quant à la future organisation administrative du Grand Paris. «Pour simplifier le millefeuille, on en a inventé un cinquiéme avec La MGP. Elle existe à peine, et elle est déjà en faillite. Ce n’est qu’un organe de communication » tonnait encore récemment Patrick Devedjian en cherchant par tous les moyens (politiciens) à contrer cette métropole. 

    Comme c’est le cas en montant au créneau. en poussant Jean Didier Berger(LR) maire de Clamart président de l’EPT Vallée Sud Grand Paris à lancer «l’Alliance des Territoires» pour demander au gouvernement «une réforme clarifiant la gouvernance du Grand Paris et assurant le bon financement des investissements indispensables à l'équilibre d’une région stratégique pour l'attractivité de la France, dans la perspective du Brexit et des Jeux Olympiques et dans un contexte de plus en plus concurrentiel» comme l’expliquait ce dernier dans les médias, ces jours-ci dont le Parisien.  

    Il joue sur du velours, car les 11 intercommunalités de la petite couronne du Grand Paris dont GPSO, appelées Territoires, aujourd’hui sont  menacés d’asphyxie budgétaire par le retrait annoncé de 55 M€ de dotations par l’Etat, prévus malheureusement par la loi NOTRe en 2019, «Si le gouvernement choisit l’immobilisme, ce sont les communes et les habitants qui seront appelés à payer l’addition par davantage d’impôts ou moins de services publics. Après des mois d’attente sur l’avenir du Grand Paris, l’Etat refuse de faire la «simplification drastique» pourtant annoncée par le Président de la République. Un immobilisme qui se traduirait par la suppression de 55 M€ pour les communes et leurs intercommunalités» expliquait-il, en menaçant de lancer une gréve de la collecte des ordures ménagéres. Une pierre dans le jardin métropolitain de Patrick Ollier (LR) et des maires qui défendent la métropole.