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pmhh (plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement)

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DERRIERE L’AVIS NEGATIF SUR LE PMHH, DES REGLEMENTS DE COMPTE ENTRE PRO ET ANTI MGP

    L’ensemble des communes et des intercos sont actuellement consultés sur le PMHH (Plan Métropolitain de l’habitat et du logement) qui tiendra lieu de PLH (Plan Local de l’Habitat) pour GPSO (Grand Paris Seine Ouest). Il prévoit pour Vanves, la construction de 87 logements neuf par an, de  24 soociaux  paran et 37 places d’hébergement par an. 

    Des objectifs qui correspondent à ceux fixés à la commune par le PLH de GPSO, et les objectifs de production de logements sociaux notifiés par l’Etat en application de la loi SRU. Le conseil municipal a regretté que le projet ne prévoit pas d’études foncières qui aurait permis d’évaluer plus finement les capacités de chaque commune de GPSO, comme Vanves à accueillir de nouveaux logements. Et que ce PMHH propose des objectifs de constructions neuves que pour deux ans (2019_2020). Et par ailleurs, un certain nombre d’objectifs n’ont pas été territorialisés à l’échelle de la commune, ni de GPSO, en matière de production de logements intermédiaires, de places en foyers de jeunes travailleurs, de résidentialisation de foyers de travailleurs migrants, de logements étudiants, de rénovation énergétique de logements. Un ensemble de propositions d’actions qui sont pour certaines floues, pour d’autres dépendent d’études à venir, voire, ne relévent pas de la compétence de la MGP. Ces raisons ont conduit le conseil municipal du 10 Octobre à émettre un avis défavorable alors que l’ensemble des maires ont voté favorablement lors du Conseil métropolitain présentant ce PMHH et lors du Conseil de territoire GPSO.  

    En dehors du débat sur l’urbanisation et la densification de la commune de Vanves, ce vote est quand même étonnant, de prime abord, mais pas tellement de cela si on lit cette prise de position au prisme des Hauts de Seine, en pointe du combat contre la MGP, comme ne s’en cache pas Patrick Devedjian (LR), président du département des Hauts de Seine qui défend le couple Département-Région contre le couple Interco-MGP, en Ile de France, en parlant de Région-Métropole comme Valérie Pécresse (LR), présidente de la Région.

    Alors tout ce qui peut contrer les initiatives de Patrick Ollier (LR), président de la MGP  est bon pour leur cause, d’autant  plus que le doute plane toujours quant à la future organisation administrative du Grand Paris. «Pour simplifier le millefeuille, on en a inventé un cinquiéme avec La MGP. Elle existe à peine, et elle est déjà en faillite. Ce n’est qu’un organe de communication » tonnait encore récemment Patrick Devedjian en cherchant par tous les moyens (politiciens) à contrer cette métropole. 

    Comme c’est le cas en montant au créneau. en poussant Jean Didier Berger(LR) maire de Clamart président de l’EPT Vallée Sud Grand Paris à lancer «l’Alliance des Territoires» pour demander au gouvernement «une réforme clarifiant la gouvernance du Grand Paris et assurant le bon financement des investissements indispensables à l'équilibre d’une région stratégique pour l'attractivité de la France, dans la perspective du Brexit et des Jeux Olympiques et dans un contexte de plus en plus concurrentiel» comme l’expliquait ce dernier dans les médias, ces jours-ci dont le Parisien.  

    Il joue sur du velours, car les 11 intercommunalités de la petite couronne du Grand Paris dont GPSO, appelées Territoires, aujourd’hui sont  menacés d’asphyxie budgétaire par le retrait annoncé de 55 M€ de dotations par l’Etat, prévus malheureusement par la loi NOTRe en 2019, «Si le gouvernement choisit l’immobilisme, ce sont les communes et les habitants qui seront appelés à payer l’addition par davantage d’impôts ou moins de services publics. Après des mois d’attente sur l’avenir du Grand Paris, l’Etat refuse de faire la «simplification drastique» pourtant annoncée par le Président de la République. Un immobilisme qui se traduirait par la suppression de 55 M€ pour les communes et leurs intercommunalités» expliquait-il, en menaçant de lancer une gréve de la collecte des ordures ménagéres. Une pierre dans le jardin métropolitain de Patrick Ollier (LR) et des maires qui défendent la métropole.

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE RENTREE A VANVES MARQUEE PAR DES VOTES ET DES POSITIONS ETONNANTES

    Le Conseil Municipal de Vanves a effectué sa Rentrée, Mercredi soir avec 17 délibérations inscrites à l’ordre du jour, examinées en 3H avec 2 questions orales (sur la poste encore, et les rodéos sauvages de l’été) et 2 communications  (sur les terrains synthétiques du PMS A.Roche qui font l’objet d’une analyse qui sera remis fin Octobre, et  les émigrés séjournant à Vanves, au nombre de 42 répartis dans 11 logements et de 21 assignés à résidence) sans débat, avec une scène cocasse lorsque Boris Amoroz  (FG/PC) a déclaré, à propos de la mise en place d’une indemnité kilométrique pour le personnel communal : « Le maire de Vanves va, pour une fois, dans le von sens ! ». Il a été applaudi par l’ensemble de l’assemblée municipale. Seule ombre au tableau : Une sono déplorable, rendant souvent les propos inaudibles, sans compter les effets d’arcénes. Mais il paraît qu’un nouveau matériel est prévu pour le prochain conseil municipal du 12 Décembre

    Il a été marqué par des votes et des positions étonantes de la part tant de la majorité que de l’opposition : Le maire a ainsi fait voter un avis négatif sur le PMHH (Plan Métropolitain del’habitat et de l’hébergement) qui donne les objectifs pour chaque interco et ville de la Métropole du Grand Paris, en matière de construction de logements (87 logements neufs  et 24 logements sociaux neufs par an) et d’ouverture de places d’hébergement (37 par an). En mettant en avant que «ce projet ne prévoit pas d’études foncières qui auraient permis d’évaluer plus précisément la capacité de Vanves à accueillir de nouveaux logements ».  Alors que le maire de Vanves (UDI) avec l’ensemble des élus de GPSO ont voté un avis favorable, comme l’a fait remarquer Jean Cyril Le Goff (LREM) à qui lors du conseil de GPSO s’est vu répondre « on peut changer d’avis ». Occasion d’un échange assez vif entre Anne Laure Mondon (PS) qui expliquait que «les importantes constructions en cours sur la ville, en fait la 12éme ville  la plus dense de France, et  provoquaient la disparition d'espaces verts» , et le maire qui a répliqué : « Vous êtes mal placée pour en parler vous qui habitez un immeuble de 20 étages ! »

    Le groupe PS a rappelé sa ferme opposition à la fermeture de l’espace santé jeunes et sa mutualisation avec le centre de planification et d’éducation familiale d’Issy les Moulineaux. Anne Laure Mondon (PS) remettait en cause les raisons invoqués (dysfonctionements, difficultés de recrutement, baisse de la fréquentation) et le manque d’informations et de communications. «Nous refuserons toujours que des services de proximité constituent une variable d'ajustement financière !» Des arguments réfutés par Sandrine Bourg (LR) maire adjointe : «Une communication a été prévue vers les scolaires, des visites ont été organisées pour faire connaître les lieux. A aucun moment, il a été question de supprimer  cet espace santé mais de le déplacer pour des services plus efficaces » en parlant d’une économie de 100 000 € pour la ville et en regrettant la campagne de désinformation sur les réseaux sociaux du PS. « Vous avez choisi un mauvais combat car on a une responsabilité dans ce domaine » a conclut le maire.