Le rapport d’activité de GPSO examiné par le dernier conseil municipal de l’année 2025, le 9 Décembre dernier, a donné lieu à un échange assez vif entre le groupe écologiste et Pascal vertanessian qui, manifestement, n’avait pas apprécié leur tribune dans le dernier Vanves le Mag où il expliquait que « que le maire n’a pas compris les enjeux, ni le vocabulaire » en affirmant que « le développement durable n’est pas une compétence de la mairie ». Et d’ajouter que « certes GPSO gére les déchets la voirie, les espaces verts, des compétences à fort impact environnemental » mais que « le développement durable, c’est bien plus !C’est penser les équipements, mener une politique énergétique, des actions éducatives et surtout s’assurer que la collectivité est elle-même sobre » - « Mais la ville travaille dans ce sens en ce sens. Et la ville accompagne le développement durable ! » a répliqué le maire adjoint chargé de du développement urbain, et de l’environnement du patrimoine
Il avait auparavant donné les grands lignes du rapport d’activité 2024 de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) qui «dresse le bilan d’une année marquée par la consolidation d’un modèle territorial durable et innovant au service de ses 320 000 habitants » en rappelant plusieurs éléments :
-L’adoption du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi), première démarche de ce type dans les Hauts-de-Seine, qui fixe les orientations du développement urbain pour les quinze prochaines années, conciliant transition écologique, qualité du cadre de vie et cohésion entre les huit villes du territoire.
-La mise en oeuvre du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) qui se poursuit avec 62 % d’actions déjà réalisées, visant la réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Des investissements importants ont permis la désimperméabilisation d’espaces publics (10 245 m2), la gestion écologique de plus de 100 hectares d’espaces verts et la labellisation de plusieurs parcs en « Écojardin » (85 parcelles), l’installation de 578 composteurs, l’aménagement de 258 places de recharges électrique en voirie.
-Le développement des mobilités douces qui reste une priorité : 272 km de voies apaisées, plus de 5 000 places vélo et 256 bornes de recharge électrique favorisent une mobilité durable. GPSO déploie aussi son territoire intelligent, fondé sur la gestion connectée des services publics (déchets, stationnement, mobilités) et sur un futur hyperviseur centralisant les données territoriales.
-En matière d’habitat, 1 500 ménages ont été accompagnés dans la rénovation énergétique ou l’adaptation de leur logement, et plus de 200 logements sociaux ont été créés, tandis que la lutte contre l’habitat indigne se poursuit..
-Sur le plan économique et social, Seine Ouest Entreprise et Emploi a accompagné jeunes, demandeurs d’emploi et entrepreneurs, renforçant l’attractivité d’un territoire qui compte près de 200 000 emplois.
CE qui a amené ce commentaire de Thibault Lejeune (Les écologistes) : "GPSO est bien géré, mais on pourrait faire mieux!"