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intérêt métropolitain

  • CONSEIL TERRITORIAL DE GPSO : DES TRAVAUX ET DES PROJETS POUR VANVES

    Les élus vanvéens, conseillers territoriaux à GPSO devraient se réunir en conseil territorial ce soir à 18H30 à l’Hôtel de Ville de Boulogne pour examiner  79 délibérations inscrites à l’ordre du jour dont une convention d’intervention foncière tripartite Etablissement Public Foncier d’Ile de france-Ville de Vanves – GPSO, la modification de la délégation de droit de préemption urbain de la ville de Vanves dont le périmétre sera renforcé, la revalorisation des tarifs de location de l’ODE dont une salle devrait porte le nom de Jean Louis Beydon

    Le Conseil Municipal du 11 Décembre a délibéré sur quelques dossiers concernant GPSO comme la constitution d’un groupement de communes de l’EPT GPSO, Boulogne, Chaville, Issy, Meudon, Sévres  et Ville d’Avray pour la passation d’un marché de services de transport en autocar, un autre  pour des marchés de travaux, prestations et fournitures en matière d’espaces verts couplé avec le renouvellement de la  convention de mise à disposition partielle de services par L’EPT GPSO concernant l’entretien et la gestion de ces espaces verts et boisés. Il a donné son feu vert à ce que la convention d’intervention foncière entre la commune de Vanves et l’Etablissement Public Foncier Ile de France (EPFIF) soit tripartite en incluant l’EPT GPSO  afin de tenir compte du transfert des compétences d’aménagement du territoire. Elle concerne les secteurs  «René Sahors », « rue d’Issy » et les secteurs de veille GPE (Grand Paris Express)  « Raymond Marcheron » et Clos Montholon » : Dans ces périmétres foncières, toute acquisition sera subordonnée à un pourcentage de 25% de logements sociaux. Enfin, il a accepté la signature d’un charte de gouvernance de l’aménagement à l’échelle du territoire de GPSO, entrainé par le fait que la MGP a maintenant cette compétence d’aménagement qu’elle exerce via les territoires, sur tous les projets reconnus d’intérêt métropolitain, ce qui n’est pas le cas pour Vanves pour l’instant, alors que huit ont été identifiés dans cette intercommunalité dont un à Boulogne (Zac Seguin-Rive Gauche), 6 à Issy les Moulineaux (les ZAC Léon Blum, Cœur de ville, Pont d'Issy, Corentin Celton, Centre Ville Multisites et Forum de Seine) et une à Meudon Seine.

    D’ailleurs si les réunions du Conseil Municipal se sont espacés se sdernièresannées – deux au lieu de trois généralement durant ce dernier trimestre de l’année – c’est parce que maintenant beaucoup de compétences sont exercées par GPSO. Mais la municipalité tient à informer les vanvéens à chaque réunion publique semestrielle de quartier comme ce fut le cas en Novembre/Décembre grâce à un certain M.Ravier, responsable du secteur vanvéen qui fait le point sur les travaux, interventions et projets de GPSO  à l’aide d’un power point :  traitement des nids de poules, plantation d’une centaine d’arbres ces dernières semaines, aménagement de l’allée des Carrières dans le cadre du vaste plan pluri-annuel de requalification du Plateau qui a touché à sa fin, réaménagement du square de l’insurrection en cours, les rénovation du square de la mairie, et de l’Insurrection,  de l’éclairage et de la chaussée de nombreuses rues vanvéennes,  avec le requalification de  l’axe Raymond Marcheron/Larmeroux bientôt, après Aristide Briand, le rafraichissement de la signalisation de 30 passages piétons, la création d’un passage piéton surelevé à J.Bleuzen, la mise en place de barrières anti-deux roues sur les voies piétonnes du Plateau

  • AUCUNE OPERATION D’INTERET METROPOLITAIN SUR LE TERRITOIRE DE VANVES

    Le Conseil Municipal a constaté officiellement qu’aucune opération existante sur le territoire de Vanves ne relève du critère d’intérêt métropolitain, et n’est donc pas susceptible d’être transférée à la MGP ou à GPSO. Cette délibération était importante dans la mesure où à partir du 1er Janvier 2018, sont transférées à la MGP toutes les opérations d’aménagements importantes, portant sur une portion significative du territoire communal ou lorsque l’opération vise à assurer une combinaison complexe d’activités et d’affectation diverses (logements, bureaux, commerce…)

    Cette question  de l’intérêt métropolitain en matière de développement de l’espace métropolitain a fait l’objet d’âpres débats et tractations jusque tard le soir à la veille du conseil métropolitain du 8 Décembre dernier  pour dégager un consensus et arriver à une délibération équilibrée. Il s’agissait d’ éviter que tous les projets d’aménagement  (ZAC) remontent à la MGP dés le 1er Janvier 2018, et que finalement les maires gardent la main sur les projets de leur territoire.  Ainsi  un grand projet d’intérêt national comme la future piscine olympique des JO de 2024 dans le 9.3 (ZACdes Stocks) est reconnu d’intérêt métropolitain. «Les maires et Les EPT sont soucieux de veiller à l’intérêt de leur territoire. Si on veut affirmer cette MGP comme une coopérative de maires, il faut les respecter ! » a demandé Patrick Brouazec (FG/PC) président de Plaine Commune, territoire sur lequel est situé la ZAC de Docks. « Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait des maires qui aient la volonté de sacrifier leur territoire à une super-structure ! » .

    Du coup les maires ont convenu d’arrêter un pacte de bonne conduite, une charte qui permettra de définir les lignes de partages entre les communes, les territoires et la MGP. « Il est légitime de demander des garanties. Tous les élus sont légitimes quelle que soit la taille de leur commune. Personne ne remet en cause la centralité parisienne, mais cette métropole ne peut se construire que sur le polycentrisme. Il faut prendre en compte la spécificité de chaque territoire pour construire la métropole» ajoutait P.Braouzec. Pas facile de faire métropole

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : ELECTION DU PRESIDENT SANS SURPRISES

    Les 209 conseillers métropolitains dont Bernard Gauducheau  (sur la photo hier au Conseil Régional en aparté avec Philippe Laurent maire de Sceaux dans l’hémicycle)  siégent aujourd hui dés 9H au Palais d’Iéna, pour procéder à l’élection de leur président et du bureau, qui a fait l’objet de nombreuses tractations depuis la fin des élections régionales et surtout le début de l’année avec la désignation d’un candidat par les Républicains à la suite d’un vote.  

    Même s’il a été désigné par les élus LR comme le candidat à la présidence de la MGP, par un vote des 93 conseillers métropolitains LR au siége des Républicains le 12 Janvier dernier (51 voix pour le député maire de Rueil, 37 pour celui du Perreux), l’élection de Patrick Ollier était loin d’être assurée au départ, même s’ils bénéficiaient d’une majorité de 118 élus si l’on additionne les voix LR (93) et UDI (25). Tout simplement parce qu’il y avait deux autres candidats, Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux qui s’était déclaré le 15 Décembre et André Santini, député maire UDI d’Issy les Moulineaux depuis le 13 Janvier 2016. Si le second a finalement retiré sa candidature, pour gagner une vice-présidence, le premier a décidé de retirer hier sa candidature après en avoir discuté personnellement avec Patrick Ollier. Il n’aura pas de vice-présidence en contrepartie d’autant plus que les partis sont intervenus pour se les répartir, avec quelques surprises, mais les « crocodiles » se sont intéressés brusquement à une Métropole qu’ils ignoraient ou méprisaient jusqu’à présent.

    Rappelons que ce Conseil de la Métropole est composé de 209 élus dont 93 LR (44,5%), 25 UDI (12%), 5 DVD (2,4%) pour la droite, 44 PS (21,1%), 33 FG (15,8%) et 9 EELV (4,3%). Chaque maire siége bien sûr, les grandes villes ayant plusieurs conseillers métropolitains, Paris avec 62 représentants dont Anne Hidalgo, 5 pour Boulogne… Le Bureau est constitué de 21 vice-présidents dont la répartition proportionnelle est de 10 LR, 4 PS, 3 FG/PC et 1 EELV et a fait l’objet d’un accord de gouvernance entre majorité et opposition. Anne Hidalgo devrait être la 1ére vice-président, André Santini le 3éme… Pour Patrick Ollier, cette élection de ce matin possède la saveur d’une revanche, puisqu’il avait vu la présidence de Paris Métropole lui échapper voilà 8 mois, barré par Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts de Seine.

    Il était tout à fait sur la même longueur d’onde que l’ensemble des ex-présidents de ce syndicat d’études dont Philippe Laurent (UDI), Patrick Braouezec (FG/PC), JY le Bouillonnec (PS), notamment, avec leur son désir d’œuvrer main dans la main avec le Gouvernement et élus gauche et de droite, de jouer la carte du consensus qui devrait perdurer au sein du conseil de métropole. « L’idée métropolitaine est intéressante. Elle ne se résume pas à une institution, mais à un état d’esprit où tous les acteurs travaillent à des objectifs partagés comme Paris Métropole commençait à le faire. La MGP devait travailler sur le logement et faire de la péréquation à l’origine. Mais ce n’est pas que de cela car elle doit s’occuper d’autres choses, notamment de son rayonnement et de son attractivité, c’est-à-dire fédérer les énergies de la société civile, économique, sociale, culturelle… » explique Philippe Laurent (UDI)

    « Les conseillers métropolitains devraient y prendre goût et seront en responsabilités sur certains sujets. Ils n’ont pas le droit d’échouer. Et ils pourront commencer à travailler sur le fonds dés Février avec la mise en place de commissions qui partiront des groupes de travail mis en place au sein du Conseil des élus, à partir des thématiques sur lesquelles ils travaillent : transition écologique et énergétique, qualité de l’air et lutte contre la pollution… » explique l’un d’entre eux. Le plan de travail pour le Conseil de métropole est important durant ce premier semestre, à la fin duquel  la Mission de Préfiguration doit achever sa mission.   Il  se réunira pratiquement tous les mois d’ici l’été prochain notamment  pour créer le Conseil de Développement où seront représentés les forces civiles (comme le CESE), voter son budget, débattre de l’exposition universelle, pour mettre en place la commission consultative pour le schéma directeur «Energie», lancer les travaux d’élaboration du PCAEM, lancer les discussions sur l’intérêt métropolitain en matière de développement économique.  Il est vrai que des compétences sur le logement et l’habitat ont été reportées à 2017 par exemple, mais cela ne doit pas les empêcher de travailler. La MGP peut très bien et rapidement faire voter une délibération créant une aide à l’investissement  aux communes pour construire des logements à partir de l’aide de l’Etat aux maires bâtisseurs. Car ce lieu d’échanges et de mutualisations peut déboucher sur des décisions, contrairement à Paris Métropole.