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Ecole - Page 4

  • BIENTOT UN LIVRE POUR MARQUER LES 70 ANS DE LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE DE VANVES

    Voilà 10 ans, pour les 60 ans de la première classe de Neige de Vanves à la Féclaz, Sébastien Laffarge-Cosnier avait soutenu une thése intitulé « l’éléve accompli : Les innovations menées à Vanves par le docteur Max Fourestier (1950-1973) ».

    Actuellement, maître de Conférence à l’université de Franche-Comté au sein du laboratoire « culture, sport, santé et société », il envisage de rendre sa hése de 1500 pages plus accessibles à un large public à l’occasion de ce 70e anniversaire Ce livre de  300 pages  comporterait un cahier central inconoraphique où seraient reproduit notamment des documents conservés aux archives municipales de Vanves, avec un préface du maire de Vanves. « Un tel projet, compte tenu de l’importance historique des expériences pédagogiques menées à  l’école Gambetta par le docteur Max Fourestier (mi-temps pédagogique et sportif, classe de neige), répond  un intérêt public local pour la ville de Vanves » a expliqué la municipalité qui a fait voter au conseil municipal du 11Février dernier une subvention exceptionnelle de 2000€ à l’association des chercheurs et enseignants en socio-histoire du sport. 

    Dans cette thése, Sébastien Laffarge Cosnier expliquait que « les expériences scolaires menées à Vanves par le docteur Max Fourestier sont un « lieu de mémoire » de l’histoire de l’éducation physique et sportive du milieu du XXe siécle. Ancré dans les Trente Glorieuses, ce travail heuristique vise à décrire la place et le rôle des pratiques corporelles au sein des diverses expérimentations (mi-temps pédagogique et sportif, classe de neige, classe de sieste, classe de forêt, ou encore tiers-temps pédagogique) conçues à l’école Gambetta et, plus généralement dans les établissements scolaires vanvéens » soulignait il lors de la présentation de sa thése.

    « Croisant des sources variées et originales, l’étude révéle que le processus inhérent à la renommée de l’œuvre de Max Fourestier tient à quatre facteurs complémentaires :

    -Le succés de ces idées novatrices est dû à la personnalité et au parcours de vie de leir créateur, doté un aura scientifique.

    -Max Fourestier fédére des acteurs locaux et s’appuie sur l’identité de la ville de Vanves qui posséde des spécificités politiques, éducatives, médicales et sociales

    -Le médecin scolaire utilise les réseaux, les structures sociales et les échanges interpersonnels pour convaincre, légitimer et diffuser son projet d’école idéale

    -Max Fourestier s’attache à promouvoir son modéle en tirant profit de la modernité et de la force des médias

    Ce travail articule majoritairement ces quatre logiques explicatives pour comprendre la naissance de ces innovations scolaires d’envergure internationale en 1950, leur développement entre 1951 et 1967, et enfin, leur déclin à partir de 1968 »

  • VOILA 70 ANS, LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE DE VANVES…ET DE FRANCE SE DEROULAIT A LA FECLAZ

    La première classe de neige qui est finalement à l’origine de toutes les classes dedécouverte de France s’est déroulé à la Féclaz du 31 Janvier au 14 Février 1953. Les 32 écoliers de la classe de M. Discours de l’école gambetta, avaient pris le train, le 31 Janvier au soir pour la Savoie et Chambery où ils étaient arrivés à 6H du matin, pour rejoindre en car  le massif des Bauges, et le chalet de l’Aurore, au pied des pistes de ce village de montagne, et pas encore le chalet actuel du Col du Sire.

    Lorsqu’ils sont arrivés, en début de matnée, ils étaient émerveillés par ce royaume tout blanc qu’ils découvraient  : «L’immensité blanche tenait les enfants immobiles, muets comme fascinés par ce spectacle qui leur semblait irréel à leur yeux » écrivait Max Fourestier, son instigateur dans un livre « L’école heureuse » dont un groupe scolaire porte le nom depuis  1983 sur le Plateau. «Nous avons transplanté la classe à la montagne avec ses écoliers, leur maître, leur professeur de gymnastique, les livres, le tableau noir. Ce n’était pas une colonie de vacances d’hiver, mais un véritable complément au mi-temp pédagogique et sportif coupant, en quelque sorte, en deux parties égales, les trois longs trimestres d’écoles. Elle devait permettre à tous les élèves d’une classe, sans exception, quelle que soit la situation financière de la famille, bénéficier du climat et de l’altitude enneigéees, sans que les études en pâtissent » expliquait il.  « Ce mois de Savoie a été plus efficace que 6 mois d’éducation physique à Paris. Jamais mes éléves n’avaient été aussi détendus, appliqués, attentifs, qu’ici pendant les 3H et demi de classe le matin et l’étude le soir » ajoutait M.Discours  

    Ainsi, ils ont vécu au rythme de la classe le matin, du ski l’après-midi, entrecoupés de temps forts comme les excursions au mont Revard, à Courchevel où ils ont pris pour la première fois, un téléphérique, la visite de l’école des desserts, village auquel est rattaché la Féclaz….Beaucoup ont encore, 70 après, la nostalgie de cette «première» qui eu un retentissement national, comme Gérard Gadras,  commerçant du marché de Vanves à la retraite : « J’ai vécu cette expérience trois années consécutives. Inutiles de vous dire que ce furent les plus bellesa nnées de ma scolarité. Au départ c’était très surprenant de se retrouver tous là ! Mais très vite, il s’est crée une ambiance familiale » témoigne-t-il « Nos camarades nous enviaient beaucoup. A L’époque, nous nous rendions pas bien compte de l’importance de cette première. Mais une chose est sûre : Cette classe de neige, ce mi-temps pédagogique et sportif qui fait penser à ce qui se déroule dans les collèges anglais, nous ont fait aimé l’école car nous avions beaucoup de loisirs et d’activités sportives. Et cela nous motivait pour les études ».

  • L’EVENEMENT DE LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : PEDIBUS POUR L’ECOLE DU PARC

    Prés de 4500 jeunes de 3 à 20 ans rentrent aujourd’hui à l’école  dans les établissements scolaires à Vanves de la maternelle au lycée. Une étape décisive pour eux qui passent au niveau supérieur, à l'école élémentaire, au collège, au lycée préparée avec soin, avec quelques appréhensions la veille, peut être un petit coup de blues car tous vont reprendre les habitudes après ce temps de vacances. La nouveauté de cette Rentrée, outre des installations sportives extérieurs de Michelet, c’est le Parc, avec ce groupe scolaire provisoire le temps des travaux de reconstruction-extension, installé rue de l’Avenir, à l’emplacement des anciens ateliers et garages municipaux. Le maire de Vanves a veillé de prés, personnellement, ces jours-ci, avec son équipe,  à ce que tout soit prés ce matin pour la Rentrée. Et il sera présent à l’ouverture. Mais la véritable nouveauté est la mise en place d’un pédibus entre l’école en travaux et l’école provisoire, avec l’accord des parents, ce qui n’avait pas pu être mis en place lors de la reconstruction des écoles du centre (îlot Cabourg) et obligé la mairie à organiser un transport scolaire pour rejoindre l’école provisoire installé sur un terrain du lycée Michelet prés de l’ex-CNED

    Dés demain matin, vendredi, se mettra en place, un pedibus gratuit pour les éléves du groupe scolaire du Parc installé dans des écoles maternelle et élémentaire provisoire à 550 m de la rue Falret, dans des pré-fabriqués à l’emplacement des ateliers municipaux, rue de l’Avenir. «Le recours à un car est rapidement apparu inadapté : en plus des aspects écologique et économique qu’engendrerait l’utilisation d’un car, il faut respecter les horaires scolaires, les axes Boulevard du Lycée, avenue de la Paix et rue Larmeroux étant encombrés le matin. La solution d’un pédibus a donc été évoqué par la Municipalité depuis le printemps 2021, à l’occasion des conseils d’écoles. L’association API avait alors proposé d’y participer» expliquait Xavière Martin, adjointe au maire chagé des Ecoles. «Tous les enfants des écoles Parc peuvent prétendre à ce service qui sera donc gratuit. Cependant, seuls les enfants inscrits à ce dispositif pourront être pris en charge et le respect des horaires sera obligatoire afin de ne pas mettre en retard le début des cours » précisait elle, l’inscription à ce service ayant éé ouverte avant les vacances

    Les enfants inscrits à ce service seront pris en charge dès 8h00 dans le Parc Pic à proximité des écoles. Des accompagnateurs seront présents pour les accueillir et le départ vers les écoles provisoires aura lieu à 8h05 précises, l’objectif étant que les élèves soient dans l’enceinte de leur école à 8h20. Ce service fonctionnera les jours d’école, les lundi, mardi, jeudi et vendredi matin. Les enfants des écoles maternelle et élémentaire seront regroupés pour aller à pied rue de l’Avenir. Les enfants et leurs accompagnateurs remonteront dans le Parc Pic jusqu’à la piscine. Puis, ils traverseront la rue Larmeroux au passage piéton avec feu tricolore sécurisé et rejoindront les écoles par les escaliers. Les jours où le Parc Pic sera exceptionnellement fermé, ils emprunteront la rue Falret et la rue Larmeroux. Des agents « Point Ecole » sécuriseront, pour tous les enfants, le passage piéton au droit de la rue Mansart sur la rue Larmeroux. Les abords des écoles provisoires ont également été aménagés pour accueillir les familles dans les meilleures conditions possibles avec l’installation de panneaux « Attention écoles » rue Larmeroux, création de 3 places dépose-minute rue Larmeroux et de 3 places dépose-minute rue de l’Avenir (avant l’entrée de l’impasse). L’impasse de l’Avenir est interdite aux voitures, sauf aux riverains et aux livraisons et le trottoir a été remis à neuf et sécurisé par des croix de Saint-André. Un parking à vélos et poussettes a été installé en bas des escaliers rue Larmeroux