Une pétition a été lancée pour demander la réintégration d’une animatrice à l'école Cabourg, dont le contrat n'a pas été renouvelé par la ville dans des conditions qui font débat. Parents, enseignants et éléves ont même manifestés devant l’école le 5 mars pour demander la réintegration de cette animation de 62 ans d’une classe ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire) pour laquelle deux associations de parents d’éléves se sont mobilisées, la FCPE et l’API. « Réintégrez Christine ! »., « Une interlocutrice disponible et bienveillante », « un repère affectif », « un pilier pour les douze enfants de la classe Ulis » voyait on inscrit sur les pancartestenus par les enfants. Un courrier a été envoyé au maire. La pétition a été signée par 290 prsonnes en un week-end
Ces deux associations qui ont lancé cette pétition, expliquent que « Christine qui est une figure essentielle de notre communauté scolaire, a joué un rôle clé dans la mise en place d'une école inclusive grâce à ses compétences inégalées dans l'accompagnement des enfants porteurs de handicap. En tant qu'accompagnatrice éducative pour les 12 enfants de la classe ULIS, elle leur a permis de vivre des journées sereines pour qu'ils puissent participer activement à leur parcours scolaire. Christine est également un repère affectif, bienveillant et créatif pour tous les enfants de l'accueil de loisirs. Son départ brutal, en milieu d'année scolaire, cause beaucoup de chagrin et d'incompréhension parmi les enfants et leurs parents. Nous demandons donc au service des Ressources Humaines de la ville de Vanves sa réintégration sans délai au sein de l'accueil de loisirs élémentaire de l'école Jacques Cabourg. Nous croyons fermement que son retour bénéficiera non seulement aux 12 élèves de la classe ULIS qu'elle accompagne quotidiennement, mais aussi à toute la communauté scolaire qui apprécie son dévouement et son professionnalisme ». Elles demandent «le retour immédiat de Christine au sein de l'accueil de loisirs élémentaire Cabourg où elle a toujours contribué aux bien-être de nos enfants avec dévouement et professionnalisme ».
A lire le Parisien de cette semaine, c’est une fin de non recevoir qu’aurait exprimé le maire : « Cette décision relève de la gestion interne du personnel municipal, on a des raisons fondées qui font que la décision a été prise, ce n’est pas les parents d’élèves qui dirigent, je n’ai rien à signaler sur cette situation ! » Séverine Edou, conseillère Municipal (Renaissance) expliquait au Parisien ne pas comprendre une telle fermeté. « J’entends qu’il y ait eu maille à partir avec un animateur, mais de là à prendre une décision aussi radicale qui nuit aux enfants, cela ne me convient pas »