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lycées

  • LYCEE MICHELET A VANVES : DES COURS A 9H ET PLUS DU TOUT A 8H !

    C’est le rêve de tous les collégiens et lycéens en ce dimanche où ils sont restés sous leurs couettes jusqu’à midi : Avoir son premier cours à 9H au lieu de 8H comme c’est le cas actuellement. «Une petite heure en plus, ce ne serait vraiment pas de refus» réagissaient quelques lycéens de Michelet ces derniers jours,  d’autant que beaucoup de professeurs constatent qu’entre 8H et 9H, la moitié de la classe dort, à Michelet comme ailleurs.  « Il y a eu des expériences en Angleterre et aux États-Unis qui ont montré que reculer d'au moins une heure ce démarrage avait amélioré la performance des élèves» indiquent des chronobiologistes, mais à la condition de ne pas se coucher tard, bien sûr.

    Ce pourrait être une idée qui fait son chemin, Valérie Pécresse, président de la Région qui gére les lycées vient de proposer de lancer à la rentrée 2019, une expérimentation régionale pour faire commencer tous les cours des lycées à 9h :«Ce serait bon pour les apprentissages et la santé de nos 500 000 lycéens, et ça désaturera les transports à Paris et en banlieue parisienne» avait elle tweetée la semaine dernière.  « J'y suis ouvert et elle sait qu'elle peut m'appeler pour cela» avait répondu le ministre de l'Education qui s'était dit «très ouvert» à l'idée d’une telle expérimentation. D’autant plus que selon une étude américaine, reculer les horaires quotidiens de rentrée scolaire des adolescents améliore leurs résultats et fait baisser l'absentéisme et les retards.

  • VANVES ET SES HABITANTS COMME LES FRANCILIENS PLEBLISCITENT LA VIDEOSURVEILLANCE

    Tous les deux ans, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme qui est un des organismes associés de la Région, réalise depuis 2001 une enquête de victimisation et sentiment d’insécurité.  Malgré les attentats, les franciliens considèrent toujours le chômage  (55,1%) et la pauvreté  (22,1%) comme premières menaces devant la délinquance (18,4% en 2015 contre 13,7% en 2013). Le sentiment d’insécurité des franciliens reste assez proche de celui observé précédemment, 55,3% en 2015 (55,5% en 2013).

    Les franciliens ne sont pas plus enclins à avoir peur : 49,6% redoutent pour leur sécurité chez eux lorsqu’ils sont seuls dans leur quartier le soir (51% en 2013). Ils sont moins enclins à avoir peur d’être agressés ou volés dans les transports en commun (42,3% en 2015 contre 43,7% en 2013 et 45,5% en 2011). « La préoccupation « sécurité » est le reflet d’une crainte relativement abstraite. Dés lors, le contexte économique, social, politique ou encore médiatique peut influencer cet indicateur » ont constatés les auteurs de cette enquête en s’interrogeant sur le poids accordé à la menace terroriste dans la hausse de la préoccupation « sécurité » observée en IDF.  D’autant plus que selon l’enquête nationale cadre de vie et sécurité réalisée par l’INSEE et l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), « la population a moins tendance auparavant à citer la délinquance comme principale objet de préoccupation (9,7% en 2015 contre 13% en 2013) et opte en revanche plus pour « le terrorisme et les attentats » (17,7% en 2015 contre 4% en 2013). Terrorisme et attentat sont devenues ainsi la deuxième source d’inquiétude derrière le chômage mais devant la pauvreté et la délinquance ».

    Mais cette enquête montre que la vidéosurveillance est de plus en plus perçue comme un moyen de lutte contre la délinquance : 72,7% sont favorables à l’installation de caméras dans les lieux publics pour lutter contre la délinquance (67% en 2013), 70,7% sont rassurés par la présence de caméras de surveillance dans les transports en  commun (63,7% en 2013). Pour autant, elle ne doit pas être l’unique solution envisagée pour rassurer une partie de la population ne validant pas d’effet positif sur la peur. Parmi les franciliens sujets à la peur dans les transports en commun, 30,7% ne se sentent pas plus en sécurité en présence de caméras de vidéosurveillance.  Les personnes qui ont peur dans les transports en commun sont en revanche plus enclines à leur attribuer un rôle dans la lutte contre la délinquance dans l’espace public : 82,5% sont favorables à leur installation dans les lieux publics contre 65,5% de celles qui n’ont pas peur. Enfin, les personnes qui se déclarent rassurées par la présence de caméras ne sont pas forcément celles qui sont favorables à son déploiement dans l’espace public et inversement.

    Dans le cadre de son budget 2017 qui vient d’être, la Région a décidé de renforcer la vidéosurveillance  dans les communes et les lycées. Il a inscrit   notamment 10,290 M pour la sécurisation des lycées (portiques, vidéosurveillance, etc.), 4 M€ pour soutenir l’équipement en vidéoprotection des communes.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE : Entre voeux et état d’urgence

    VŒUX : Pour les vœux auxquels ont participé tant le maire que la sénateur de Vanves, il n’y aura pas de jaloux ! Bernard Gauducheau a été cité par Philippe Yvin, président du Directoire lors des Vœux de la Société du Grand Paris, lundi dernier : « La concertation s’est organisée au sein du Comité stratégique qui a beaucoup apporté en amont au projet et j’en suis convaincu, nous apportera encore beaucoup demain sur les deux questions prioritaires sur lesquelles, il souhaite travailler, sous la présidence de Bernard Gauducheau, la conduite des chantiers justement, et l’aménagement des quartiers des gares ». Ils représentent une surface de 140 km2 si l’on prend un rayon de 80 autour des gares, soit plus que la surface de Paris. Isabelle Debré a été saluée comme vice président du Sénat lors des Voeux de la Région, par Valérie Pécresse, qui se déroulait au musée des Arts et des Civilisations du quai Branly et à laquelle participait bien sûr le maire de Vanves

    ETAT D’URGENCE : Une grande majorité de franciliens sont pour le prolongement de l’Etat d’urgence. Et ils ont bien raison comme l’indiquait lors de ses vœux le préfet de région inquiet et soucieux de montrer que l’Etat républicain territorial est bien là, avec la nécessité de défendre la République face au vent de l’indifférence : « Le président de la République est menacé personnellement. Diffuser une vidéo où l’on voit le chef de l’Etat décapité est inquiétant. Rien que cela justifie l’Etat d’urgence et son prolongement » expliquait Jean François Carenco en faisant état de rencontres notamment avec des patrons de bistrots, de restaurants chez qui certains viennent leur dire de ne plus servir à boire de l’alcool, avec des chefs de services dans les hôpitaux eux aussi inquiets. Plusieurs lycées parisiens ont été évacués jeudi dernier (Charlemagne, Condorcet, Hélène Boucher, Louis-Le-Grand et Victor-Hugo) où leurs élèves ont été mis à l'abri selon les consignes de sécurité prévues par chaque établissement avec un important dispositif de police qui a sécurisé les lieux. 3 d’entre eux avaient déjà été la cible de menaces. « Il ne s'agit pas d'une alerte à la bombe mais bien d'une menace d'une autre nature » précisait pour sa part le rectorat de Paris. Le parquet a ouvert une enquête pour menace de destructions confiée à la sureté territoriale de Paris. Ces menaces sont prises très au sérieux dans le contexte actuel dans la mesure où Paris a été comme Londres, nommément visés le week-end dernier par une vidéo de propagande de l'organisation terroriste. Sans parler de la revue francophone de propagande du groupe, Dar-al-Islam, qui a pris pour cible les enseignants, accusés d'être «en guerre ouverte contre la famille musulmane» et a appelé à les «tuer».

    METIERS DE BOUCHE : S’il fallait avoir une confirmation des informations données par le Blog sur les changements au sein de l’équipe municipale, il suffisait d’être présent hier après-midi au Conseil départemental où Omar Hijaz inaugurait ses fonctions de conseiller municipal délégué auprés de Xavier Lemaire maire future  adjoint chargé du développement économique, du commerce, de  l’artisanat etc… Il assistait avec Carine Jamet, manager du commerce, à la galette des rois offertes par les artisans boulangers-patissiers des Hauts de Seine à Patrick Devedjian président du Conseil Départemental, sans avoir desserré les dents et sourire (c’est dommage). Ce moment convivial est l’occasion de reconduire un dispositif unique en France de soutien à la création et à la reprise d’entreprises artisanales des métiers de bouche dans les Hauts de Seine. Un vanvéen fait partie des 14 nouveaux  bénéficiaires de ce dispositif : Stéphane Thielen qui a repris la charcuterie de M.Malaverni (ex-Millot) a ainsi obtenu 3200 € pour rénover son store et acquérir un four à vapeur. Ce jeune entrepreneur dynamique de 25 ans après avoir été salarié pendant 4 ans avait souhaité avoir sa propre affaire. Amoureux de la qualité artisanale, il offre des produits tradition et « faits maisons » dans  sa petite boutique du centre ancien   

    STATION GNV : Les communistes de Vanves distribuent un tract pour expliquer pourquoi ils se sont positionnés contre ce projet de staton GNV : « Le terrain choisi est l’un des rares espaces verts du Plateau…Le Skate Park est un des rares espaces récréatifs et sportifs du quartier, l’installation de la station entraînerait un surcroît de circulation dans les rues du quartier dont l’impact n’est pas déterminé… » tout en mettant en avant les effets négatifs et dangereux du méthane. « Telle qu’elle était prévue, la station GNV n’améliorait en rien la vie des habitants !». La Section FG/PC avec son conseiller municipal Boris Amoroz (sur la photo) se félicite de la décision du maire de suspendre le projet. «L’expression des vanvéens, leurs critiques constructives, ont été entendues et ont eu raison de ce projet imposé et mal ficelé ».