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délinquance

  • L’INSECURITE A VANVES VU PAR LES VANVEENS SUR LES RESEAUX SOCIAUX

    Les vanvéens ont réagi après la parution dans l’édition du Parisien du 21 Octobre faisant état état d’un nombre de cambriolages qui aurait augmenté de +95,24 % puisqu’ils sont passés de 42 en 2019 à 82 en 2021 à Vanves. Les réactions sur les réseaux sociaux ont été nombreux, mais sur certains sites, elles sont récurrentes comme « avis sur Vanves, ville idéale ». Extraits e sachant que certains commentaires sont peut être excessifs : « Insalubrité et insécurité augmentent de façon exponentielle chaque jour. J'habite dans le quartier du plateau, quartier autrefois résidentiel et totalement abandonné aujourd'hui : drogue sous nos fenêtres, prostitution, nous vivons dans l'urine et les excréments, déjections canines laissées par toute la population environnante, une partie de l'immeuble a été incendié il y a quelques temps (origine criminelle), l'an dernier une fusillade, activité fréquente… » indique Patrice92 en ajoutant : «Personnellement: un cambriolage et plusieurs tentatives, une agression d'une rare violence, 2 vols de sacs à main, tirs de mortiers quotidiens pendant un an. La réputation de Vanves dépasse le département. L'agression du jeune Youri par une bande du Plateau a fait grand bruit mais pas seulement... Peut-être un point positif : le sport pour les jeunes mais beaucoup qui sont inactifs ne sont pas intéressés, ils préfèrent le cannabis et l'alcool. Nous vivons dans la peur en permanence: agression, incendie, balle perdue sans parler des dégradations et incivilités et insultes qui sont notre quotidien. Aucun respect pour les personnels d'entretien! ». Pour Patrice92,  «commentaire n'est pas suffisant, c'est un livre qui est nécessaire pour mentionner tout ce qui ne va pas à Vanves, une ville au fort potentiel mais qui a touché le fond depuis 5 ans… »

    « Grande dégradation de la ville point de vue délinquance, trafic, détritus. Impunité totale du trafic, sentiment d'être espionné par des guetteurs jours et nuits. Habitant Vanves depuis 26 ans je remarque que cela va de pire en pire, dommage, l'entrée de Paris avec des sens interdit perturbe énormément la circulation à Vanves toute la journée» souligne Jacky. «J'ai beau être d'origine maghrébine, je déplore le communautarisme grandissant qui s'est installé dans la ville en à peine 5 ans. Le trafic de shit est en train de gangrener la jeunesse de la ville comme en témoigne la chute vertigineuse du niveau du lycée Michelet. Nous songeons à déménager vers des communes plus cossues et mieux gérées comme Issy, Boulogne ou Montrouge» indique Mamhoud. «Il ne fait pas bon éduquer ses enfants dans cette ville. Délinquance à tous les coins de rue » selon Frazu.

  • VANVES ET SES HABITANTS COMME LES FRANCILIENS PLEBLISCITENT LA VIDEOSURVEILLANCE

    Tous les deux ans, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme qui est un des organismes associés de la Région, réalise depuis 2001 une enquête de victimisation et sentiment d’insécurité.  Malgré les attentats, les franciliens considèrent toujours le chômage  (55,1%) et la pauvreté  (22,1%) comme premières menaces devant la délinquance (18,4% en 2015 contre 13,7% en 2013). Le sentiment d’insécurité des franciliens reste assez proche de celui observé précédemment, 55,3% en 2015 (55,5% en 2013).

    Les franciliens ne sont pas plus enclins à avoir peur : 49,6% redoutent pour leur sécurité chez eux lorsqu’ils sont seuls dans leur quartier le soir (51% en 2013). Ils sont moins enclins à avoir peur d’être agressés ou volés dans les transports en commun (42,3% en 2015 contre 43,7% en 2013 et 45,5% en 2011). « La préoccupation « sécurité » est le reflet d’une crainte relativement abstraite. Dés lors, le contexte économique, social, politique ou encore médiatique peut influencer cet indicateur » ont constatés les auteurs de cette enquête en s’interrogeant sur le poids accordé à la menace terroriste dans la hausse de la préoccupation « sécurité » observée en IDF.  D’autant plus que selon l’enquête nationale cadre de vie et sécurité réalisée par l’INSEE et l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), « la population a moins tendance auparavant à citer la délinquance comme principale objet de préoccupation (9,7% en 2015 contre 13% en 2013) et opte en revanche plus pour « le terrorisme et les attentats » (17,7% en 2015 contre 4% en 2013). Terrorisme et attentat sont devenues ainsi la deuxième source d’inquiétude derrière le chômage mais devant la pauvreté et la délinquance ».

    Mais cette enquête montre que la vidéosurveillance est de plus en plus perçue comme un moyen de lutte contre la délinquance : 72,7% sont favorables à l’installation de caméras dans les lieux publics pour lutter contre la délinquance (67% en 2013), 70,7% sont rassurés par la présence de caméras de surveillance dans les transports en  commun (63,7% en 2013). Pour autant, elle ne doit pas être l’unique solution envisagée pour rassurer une partie de la population ne validant pas d’effet positif sur la peur. Parmi les franciliens sujets à la peur dans les transports en commun, 30,7% ne se sentent pas plus en sécurité en présence de caméras de vidéosurveillance.  Les personnes qui ont peur dans les transports en commun sont en revanche plus enclines à leur attribuer un rôle dans la lutte contre la délinquance dans l’espace public : 82,5% sont favorables à leur installation dans les lieux publics contre 65,5% de celles qui n’ont pas peur. Enfin, les personnes qui se déclarent rassurées par la présence de caméras ne sont pas forcément celles qui sont favorables à son déploiement dans l’espace public et inversement.

    Dans le cadre de son budget 2017 qui vient d’être, la Région a décidé de renforcer la vidéosurveillance  dans les communes et les lycées. Il a inscrit   notamment 10,290 M pour la sécurisation des lycées (portiques, vidéosurveillance, etc.), 4 M€ pour soutenir l’équipement en vidéoprotection des communes.

  • LES REPONSES DE LA MAIRIE DE VANVES FACE A L’AGGRAVATION DES FAITS DELICTUEUX ET D’INCIVILITE

    A l’occasion du Conseil Municipal du 27 Septembre dernier, le groupe PS a posé une question orale suite à plusieurs faits de délinquance qui ont marqué l'été 2016 dont le plus grave fut une rixe entre deux bandes place de la République dans la soirée du 23 juillet dernier, sans parler des derniers faits,  notamment rue Antoine Fratacci la semaine dernière, avec une agression très grave ou des détériorations d’équipements notamment élmectriques dans le marché de Vanves à l’occasion d’intrusion . « Quelles dispositions avez-vous pris, en lien avec les services de la Police Nationale, pour éviter la récidive de tels faits ? » a demandé Jean Cyril Le Goff (PS) qiui a demandé si la municipalité comptait  « revoir les horaires de présence de la Police Municipale et renforcer ses équipes ? » Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargé de la sécurité lui a répondu longuement. Le Blog Vanves Au Quotidien publie in extenso sa réponse 

    «Depuis quelques mois, les habitants du quartier Centre Saint Rémy et plus particulièrement les riverains de la place de la République assistent à un phénomène nouveau pour la Commune, l’occupation de la place et des rues adjacentes par des groupes de jeunes gens. Ces regroupements qui troublent la tranquillité publique par des tapages, des incivilités et toutes sortes de nuisances tant visuelles, par l’abandon de nombreux détritus, que sonores (cris, musique, chahuts)  provoquent également un certain sentiment d’insécurité tant chez les commerçants que chez les riverains. La Municipalité a repéré ce phénomène rapidement et a dès le début développé en concertation avec les services de l’Etat et de l’agglomération des mesures visant à endiguer ce phénomène.

    Les perturbateurs récurrents, qui représentent le noyau principal des regroupements, sont une quinzaine âgés de 17 à 30 ans pour la plupart vanvéens. Il arrive qu’ils soient rejoints par des plus jeunes ou des individus de communes limitrophes. L’événement du 23 juillet dernier a concerné ces mêmes jeunes qui se sont opposés à d’autres venus d’Issy les Moulineaux pour un motif futile. Cette affaire actuellement en cours est protégée par le secret de l’instruction et je n’ai pas d’information complémentaire. Tous les auteurs ont été interpellés le soir même grâce à la réactivité des forces de Police.  A noter, que malgré un pronostic vital engagé, les deux personnes impliquées sont sorties de l’hôpital au bout de quelques jours. Il est bon de rappeler, que ces occupations de l’espace public mais aussi de parties communes de quelques immeubles avaient déjà troublé la tranquillité des habitants de la rue de Châtillon. Repérés, ces phénomènes ont fait l’objet d’un travail de coordination de la part de la Municipalité en mobilisant les forces de Polices, les bailleurs sociaux, et les moyens communaux de prévention et de vidéo-protection.

    Les mesures prises rue de Châtillon ont provoqué un déplacement du phénomène et des individus impliqués vers d’autres lieux comme la Place de la République. Au début il s’agissait principalement d’une occupation des trottoirs devant le tabac le Maryland et l’épicerie. L’action de la commune auprès des gérants de ces commerces et la prise d’arrêtés visant à limiter la consommation d’alcool sur la place (arrêté de fermeture de l’épicerie à 22h et arrêté d’interdiction de consommation d’alcool sur la Place de la République), a été coordonnée avec celle de Monsieur le Commissaire de Police qui a procédé à des contrôles administratifs de ces deux commerces.  Les services de GPSO ont aussi procédé à une remise en forme des espaces verts de la place pour supprimer la possibilité de se dissimuler ou d’y cacher des produits illicites. En même temps, la Police Nationale, appuyée par la Police Municipale, a mené des opérations anti-stupéfiants.

    Aujourd’hui le phénomène s’est à nouveau déplacé, à la fois sur le trottoir de la rue Kléber et également sur l’escalier donnant rue de l’Eglise. Régulièrement, des jeunes gens se rassemblent et troublent la tranquillité des habitants jusque tard dans la nuit. Il s’agit plus d’incivilités, de tapages et de troubles à la tranquillité publique que de phénomènes de grande délinquance. Il n’en est pas moins difficile pour les riverains de subir les conséquences de ces attroupements. La Police Nationale a renforcé son action en procédant régulièrement sur réquisition de Monsieur le Procureur de la République à des contrôles systématiques des personnes présentes sur la place et en réitérant une opération anti-stupéfiants. Cependant le Commissariat de Vanves Malakoff a perdu 40%  de ses effectifs depuis dix ans, et a de nouveau connu un nombre de départs importants d’agents au mois de septembre 2016.  En outre, les missions de sécurisation ont mobilisé beaucoup d’effectifs dans le cadre du plan vigipirate. Ainsi aujourd’hui, la Police Nationale n’est plus en mesure d’occuper systématiquement le terrain et ce malgré un investissement sans faille de ses agents.  La Municipalité a, à plusieurs reprises (mars 2015, juin 2015, mai 2016, septembre 2016), en coopération avec madame le Maire de Malakoff, sollicité Monsieur le Préfet de Police pour un renforcement des forces présentes sur notre circonscription.

    La ville a développé des actions de prévention en renforçant tout l’été l’équipe de Prévention Spécialisée avec des éducateurs sportifs. En juillet et en août, l’équipe a agi auprès des jeunes en menant un travail d’animation de rue. Les éducateurs spécialisés, qui font partie du dispositif communal de prévention financé par le département, prolongent le travail de cet été en agissant auprès de ces jeunes, pour certains en voie de marginalisation. Ils travaillent avec eux sur des projets d’insertion professionnelle ou de formations pour les plus âgés et sur la scolarité et l’orientation pour les plus jeunes. Par ailleurs, il a paru indispensable d’évoquer la responsabilité des familles notamment dans le cas des enfants mineurs. L’abandon par certaines personnes de leurs responsabilités parentales doit faire l’objet de signalements et être traité par les services et autorités compétentes. La ville engagera des démarches systématiques auprès des familles concernées afin de les rappeler à leurs obligations et tenter de les responsabiliser sur la situation de leurs enfants.

    En parallèle, la Commune étudie la mise en  place d’une action de médiation et notamment par le déploiement d’une équipe de médiateurs de rue. La mise en place d’une telle action nécessite, pour être efficace,  un important travail de préparation tant au niveau du recrutement que de la prise en compte de l’ensemble des problématiques du territoire par les agents qui seraient mis en place. La Municipalité entend prendre ses responsabilités en matière de prévention ou d’actions sur l’espace public qui relèvent de sa compétence. De même, la Ville assurera son rôle de coordinateurs entre les différents services de l’Etat, de l’Agglomération ou du Département pour mettre fin à ces désordres. En revanche, la Sécurité publique est une mission régalienne de l’Etat, et la Ville continuera à solliciter les services de l’Etat pour un renforcement des forces de Police Nationale sur notre territoire, la ville n’ayant pas vocation à se substituer à l’Etat.