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terrorisme

  • PREMIERS JOURS DE VACANCES ET DE COUVRE FEU A VANVES

    Pas de rendez-vous cette semaine à cause des vacances de la Toussaint, de la crise sanitaire et du couvrefeu qui a commencé à s’appliquer ce week-end. Sauf chez les sœurs bénédictines de Vanves qui organisent leur 2e «Dimanche écolo» le 25 Octobre de 10H30 et 17H30. Un temps de rencontre sur le théme de «mieux vivre l’écologie intégrale»

    Par contre, beaucoup de vanvéens ont eu l’impression ce week-end de revivre un peu le confinement avec l’application du couvre feu depuis samedi, qui a été respecté. Certains vanvéens ont profité de la soirée de vendredi pour se faire un resto car il n’entrait en vigueur qu’à partir de minuit. Mais certains pouvaient témoigner que déjà dans des quartiers animés de Paris, comme le quartier latin, c’était très calme. Une dernière soirée liberté endeuillée par un drame effroyable qui a soulevé le coeur de nombreux vanvéens surtout du côté des enseignants, des parents d’élèves qui ont été sensibles aux mots très juste du président Macron qui s’était rendu à Conflans Ste Honorine, après l’assassinat de cet enseignant, Samuel Paty (sur la photo).

    D’ailleurs les drapeaux était en berne samedi  dans plusieurs mairies franciliennes « en hommage à la liberté d’expression assassinée et à notre République mise en danger par l’obscurantisme » à l’initiative de l’association des maires d’Ile de France. Mais pas à Vanves à première vue. Peut être lors de la journée d’hommage nationale prévue Mercredi, après l’hommage populaire hier, auxquels ont participé des vanvéens. Beaucoup ont utilisé le hashstag «Je suis Enseignant» avec beaucoup de réactions :  « Les mots ne peuvent décrire l’effroi que nous ressentons par l’horreur et la barbarie de l’acte d’assassinat d’un enseignant qui s’st produit à Eragny…Nous ne cesserons dénoncer toute atteinte commise à l’encontre de nos concitoyens et de soutenir ceux qui en sont les victimes. Il est inadmissible que des individus, qui portent en eux la haine, associent de prés ou de loin, l’islam à leur folie meurtrière. Nous condamnons, avec la plus grand fermeté, cet acte abject . Rien, absolument rien, ne saurait justifier l’assassinat d’un homme» a réagit l’association vanvéenne «Tous Ensemble ».

    La ville a fait savoir par ses différents moyens de communications que « l’ensemble de ses services sont mobilisés pour s'adapter aux nouvelles mesures et procéder aux réorganisations de certaines activités culturelles et sportives» avec ce couvre feu entré en vigueur le soir de ce drame. Ainsi les Gymnase Magne, PMS Roche, salle omnisports piscine et l’espace pétanque sont fermés à 20h30 avec arrêt des activités à 20h, conformément aux mesures relatives au couvre-feu, exceptée pour les équipes évoluant au niveau national, le hand et le basket à Vanves qui pourront s'entraîner et jouer à huis-clos). Le service commerce en lien avec les commerçants de la ville est en train d'établir une liste des nouveaux horaires et des services de livraisons (en lien avec les bars et les restaurants vanvéens contraints de se réorganiser). Le théâtre travaille sur une nouvelle programmation des spectacles devant initialement se dérouler en soirée. L'Escal réadapte certaines de ses activités et contacte les adhérents concernés par des ateliers en soirée. De leur côté les restaurants ont avancés l’heure du dîner à 18H comme à la Table 12, l’Amandine, le Petit Vanves, l’Antre divin  etc… se mettant finalement à l’heure britannique, américaine, ou australienne où leurs habitants dinent tôt.

    Le maire de Vanves comme ses 35 collégues altoséquanais ont participé vendredi en fin d’aprés-midi à une visio-conférence avec le préfet des Hauts de Seine, où des précisions ont été apportés sur son application comme l’avait fait, la veille, Jean castex, le premier ministre. Il leur a notamment détaillé  les raisons pour lesquelles il est possible de sortir entre 21 heures et 6 heures dans les zones concernées par le couvre-feu : de santé,  professionnelles, de transport, un billet de train ou d'avion après 21 heures valant dérogation,  pour se rendre auprès d'un proche en situation de dépendance  ou pour sortir son animal de compagnie à proximité de chez soi…à la condition de remplir une attestation comme pendant le confinement. Certains établissements peuvent ouverts même pendant le couvre-feu : les établissements de santé et médico-sociaux, les structures d'accueil des plus précaires, des hôtels, des restaurants en faisant la livraison à domicile et des établissements publics qui assurent un service en soirée et la nuit».

    Comme pendant le confinement, les contrevenants s'exposent à une amende de 135 euros. Au bout de trois fois, ils s'exposeront à six mois d'emprisonnement et à 3.500 euros d'amende. 12.000 policiers et gendarmes seront chaque nuit, entre 21 h et 6 h, spécialement chargés de faire vérifier les attestations. Conscient des efforts déjà fournis par les collectivités, les acteurs économiques, sociaux et culturels et par les habitants des Hauts-de-Seine, le préfet en appelle à la responsabilité de chacun afin de limiter au maximum les rassemblements dans la sphère privée. L’application scrupuleuse des gestes barrières reste indispensable.

  • VANVES ET SES HABITANTS COMME LES FRANCILIENS PLEBLISCITENT LA VIDEOSURVEILLANCE

    Tous les deux ans, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme qui est un des organismes associés de la Région, réalise depuis 2001 une enquête de victimisation et sentiment d’insécurité.  Malgré les attentats, les franciliens considèrent toujours le chômage  (55,1%) et la pauvreté  (22,1%) comme premières menaces devant la délinquance (18,4% en 2015 contre 13,7% en 2013). Le sentiment d’insécurité des franciliens reste assez proche de celui observé précédemment, 55,3% en 2015 (55,5% en 2013).

    Les franciliens ne sont pas plus enclins à avoir peur : 49,6% redoutent pour leur sécurité chez eux lorsqu’ils sont seuls dans leur quartier le soir (51% en 2013). Ils sont moins enclins à avoir peur d’être agressés ou volés dans les transports en commun (42,3% en 2015 contre 43,7% en 2013 et 45,5% en 2011). « La préoccupation « sécurité » est le reflet d’une crainte relativement abstraite. Dés lors, le contexte économique, social, politique ou encore médiatique peut influencer cet indicateur » ont constatés les auteurs de cette enquête en s’interrogeant sur le poids accordé à la menace terroriste dans la hausse de la préoccupation « sécurité » observée en IDF.  D’autant plus que selon l’enquête nationale cadre de vie et sécurité réalisée par l’INSEE et l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), « la population a moins tendance auparavant à citer la délinquance comme principale objet de préoccupation (9,7% en 2015 contre 13% en 2013) et opte en revanche plus pour « le terrorisme et les attentats » (17,7% en 2015 contre 4% en 2013). Terrorisme et attentat sont devenues ainsi la deuxième source d’inquiétude derrière le chômage mais devant la pauvreté et la délinquance ».

    Mais cette enquête montre que la vidéosurveillance est de plus en plus perçue comme un moyen de lutte contre la délinquance : 72,7% sont favorables à l’installation de caméras dans les lieux publics pour lutter contre la délinquance (67% en 2013), 70,7% sont rassurés par la présence de caméras de surveillance dans les transports en  commun (63,7% en 2013). Pour autant, elle ne doit pas être l’unique solution envisagée pour rassurer une partie de la population ne validant pas d’effet positif sur la peur. Parmi les franciliens sujets à la peur dans les transports en commun, 30,7% ne se sentent pas plus en sécurité en présence de caméras de vidéosurveillance.  Les personnes qui ont peur dans les transports en commun sont en revanche plus enclines à leur attribuer un rôle dans la lutte contre la délinquance dans l’espace public : 82,5% sont favorables à leur installation dans les lieux publics contre 65,5% de celles qui n’ont pas peur. Enfin, les personnes qui se déclarent rassurées par la présence de caméras ne sont pas forcément celles qui sont favorables à son déploiement dans l’espace public et inversement.

    Dans le cadre de son budget 2017 qui vient d’être, la Région a décidé de renforcer la vidéosurveillance  dans les communes et les lycées. Il a inscrit   notamment 10,290 M pour la sécurisation des lycées (portiques, vidéosurveillance, etc.), 4 M€ pour soutenir l’équipement en vidéoprotection des communes.

  • VANVES AU BOUT DE LA LORGNETTE

    JIHADISTE : L’édition du Parisien du vendredi du 25 Octobre a fait état, dans l’encadré d’un article consacré à « Kevin, le redoutable jihadiste » installé en Syrie,  d’un « recruteur et propagandiste très actif », soutien logistique pour les candidats français au Jihad. Le journaliste fait état d’un Kevin Guiavarch qui aurait fréquenté la « mosquée de Vanves ». C'est-à-dire la salle de prière Michel Ange pour l’instant. « Converti à l’Islam dés 14 ans, il fréquente assidûment la Mosquée de Vanves, et parallèlement abandonne progressivement ses études, refuse de voir ses amis, refuse le dialogue avec ses amis… » écrit l’auteur de cet article bien informé. « Son nom figure sur la liste du Conseil de Sécurité de l’Union européenne et de cette du Comité de sanction de l’ONU. Il a fait de la  propagande violente à travers les réseaux sociaux…spécialisé dans la promotion du terrorisme…et il a glorifié Mohamed Merah »