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lycées - Page 2

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE : Entre voeux et état d’urgence

    VŒUX : Pour les vœux auxquels ont participé tant le maire que la sénateur de Vanves, il n’y aura pas de jaloux ! Bernard Gauducheau a été cité par Philippe Yvin, président du Directoire lors des Vœux de la Société du Grand Paris, lundi dernier : « La concertation s’est organisée au sein du Comité stratégique qui a beaucoup apporté en amont au projet et j’en suis convaincu, nous apportera encore beaucoup demain sur les deux questions prioritaires sur lesquelles, il souhaite travailler, sous la présidence de Bernard Gauducheau, la conduite des chantiers justement, et l’aménagement des quartiers des gares ». Ils représentent une surface de 140 km2 si l’on prend un rayon de 80 autour des gares, soit plus que la surface de Paris. Isabelle Debré a été saluée comme vice président du Sénat lors des Voeux de la Région, par Valérie Pécresse, qui se déroulait au musée des Arts et des Civilisations du quai Branly et à laquelle participait bien sûr le maire de Vanves

    ETAT D’URGENCE : Une grande majorité de franciliens sont pour le prolongement de l’Etat d’urgence. Et ils ont bien raison comme l’indiquait lors de ses vœux le préfet de région inquiet et soucieux de montrer que l’Etat républicain territorial est bien là, avec la nécessité de défendre la République face au vent de l’indifférence : « Le président de la République est menacé personnellement. Diffuser une vidéo où l’on voit le chef de l’Etat décapité est inquiétant. Rien que cela justifie l’Etat d’urgence et son prolongement » expliquait Jean François Carenco en faisant état de rencontres notamment avec des patrons de bistrots, de restaurants chez qui certains viennent leur dire de ne plus servir à boire de l’alcool, avec des chefs de services dans les hôpitaux eux aussi inquiets. Plusieurs lycées parisiens ont été évacués jeudi dernier (Charlemagne, Condorcet, Hélène Boucher, Louis-Le-Grand et Victor-Hugo) où leurs élèves ont été mis à l'abri selon les consignes de sécurité prévues par chaque établissement avec un important dispositif de police qui a sécurisé les lieux. 3 d’entre eux avaient déjà été la cible de menaces. « Il ne s'agit pas d'une alerte à la bombe mais bien d'une menace d'une autre nature » précisait pour sa part le rectorat de Paris. Le parquet a ouvert une enquête pour menace de destructions confiée à la sureté territoriale de Paris. Ces menaces sont prises très au sérieux dans le contexte actuel dans la mesure où Paris a été comme Londres, nommément visés le week-end dernier par une vidéo de propagande de l'organisation terroriste. Sans parler de la revue francophone de propagande du groupe, Dar-al-Islam, qui a pris pour cible les enseignants, accusés d'être «en guerre ouverte contre la famille musulmane» et a appelé à les «tuer».

    METIERS DE BOUCHE : S’il fallait avoir une confirmation des informations données par le Blog sur les changements au sein de l’équipe municipale, il suffisait d’être présent hier après-midi au Conseil départemental où Omar Hijaz inaugurait ses fonctions de conseiller municipal délégué auprés de Xavier Lemaire maire future  adjoint chargé du développement économique, du commerce, de  l’artisanat etc… Il assistait avec Carine Jamet, manager du commerce, à la galette des rois offertes par les artisans boulangers-patissiers des Hauts de Seine à Patrick Devedjian président du Conseil Départemental, sans avoir desserré les dents et sourire (c’est dommage). Ce moment convivial est l’occasion de reconduire un dispositif unique en France de soutien à la création et à la reprise d’entreprises artisanales des métiers de bouche dans les Hauts de Seine. Un vanvéen fait partie des 14 nouveaux  bénéficiaires de ce dispositif : Stéphane Thielen qui a repris la charcuterie de M.Malaverni (ex-Millot) a ainsi obtenu 3200 € pour rénover son store et acquérir un four à vapeur. Ce jeune entrepreneur dynamique de 25 ans après avoir été salarié pendant 4 ans avait souhaité avoir sa propre affaire. Amoureux de la qualité artisanale, il offre des produits tradition et « faits maisons » dans  sa petite boutique du centre ancien   

    STATION GNV : Les communistes de Vanves distribuent un tract pour expliquer pourquoi ils se sont positionnés contre ce projet de staton GNV : « Le terrain choisi est l’un des rares espaces verts du Plateau…Le Skate Park est un des rares espaces récréatifs et sportifs du quartier, l’installation de la station entraînerait un surcroît de circulation dans les rues du quartier dont l’impact n’est pas déterminé… » tout en mettant en avant les effets négatifs et dangereux du méthane. « Telle qu’elle était prévue, la station GNV n’améliorait en rien la vie des habitants !». La Section FG/PC avec son conseiller municipal Boris Amoroz (sur la photo) se félicite de la décision du maire de suspendre le projet. «L’expression des vanvéens, leurs critiques constructives, ont été entendues et ont eu raison de ce projet imposé et mal ficelé ».

  • LENDEMAIN D’ATTENTATS A VANVES : Minute de silence, campagne suspendue mais pas les polémiques

    Bernard Gauducheau est arrivé juste à temps pour présider la minute de silence à midi sur le perron de l’hôtel de ville de Vanves lundi dernier, entouré de quelques maires adjoints et d’une bonne partie du personnel communal qui avaient pu se libérer pour se regrouper sur le parvis. Il arrivait du Conseil régional (sur la photo lors d'une aparté avec JP Huchon, Chantal Jouanno, Geoffroy Didier et Laurent Lafon dans l'hémicycle) où une séance exceptionnelle s’était déroulée, en dehors du temps politique et celui suspendu de la campagne électorale,  pour rendre hommage  aux victimes de «événement tragique, brutal, inadmissible, sans distinction de parti ou d’organisation ». Michelet, Le LEP Dardenne, le collège St Ex et les écoles vanvéennes avaient ré-ouvertes où cette minute de silence a été respectée, peut être plus qu’au lendemain de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher. Tout simplement parce que ce n’étaient pas des journalistes ou une communauté religieuse qui étaient visé, mais « nos jeunes concitoyens,  » comme l’ont si bien exprimé certains présidents de groupe politiques  et « cette ville de Paris si belle et si ouverte », avec justement ses quatiers où cette jeunesse parisienne et francilienne  se retrouvent  pour « se distraire, manger en famille ou entre amis, écouter de la musique, regarder, regarder un match de foot, se promener »… » parce qu’elle « incarne tout ce que ces fanatiques religieux exècrent ». 

    D’ailleurs, comme beaucoup l’avaient remarqué dés Samedi matin, les jeunes vanvéens qui ont l’habitude d’aller passer leurs soirées à Paris, avaient pris un air grave et sombre, peu causant. D’autant plus chez ceux qui n’étaient pas loin ou qui ont perdu un ami ou une connaissance. Le fait d’avoir laissé ouvert le PMS André Roche pendant ce week-end,  contrairement au parc F.Pic, a permis à beaucoup de jeunes de faire baisser la pression ou la tension en allant courir sur la piste d’athlétisme, faire un tennis sur les courts, jouer au ballon sur la pelouse synthétique du terrain J.Saccard,  et à beaucoup de familles de sortir les enfants alors que le temps clément s’y prêtait bien. Même si cela ne faisait pas plaisir à certains gardiens, dont un très zélé, a mis tout le monde à la porte à 17H30 samedi après midi, parce qu’ils étaient les seuls communaux à travailler. « Il faut montrer que la vie continue, pas se planquer, ne pas tout arrêter ou sinon c’est leur donner raison » revenait souvent dans les propos de plusieurs vanvéens. « On est certes en guerre !  Mais on peut vivre en guerre ! » ajoutait le préfet de région, Jean François Carenco, hier en invitant tous les franciliens « ne pas céder à la panique ».

    L’ambiance lundi matin, sur la ligne 13, n’était pas la même qu’à l’habitude au départ du Plateau de Vanves-Malakoff, avec beaucoup moins de monde à l’heure de pointe, des visages graves, un certain silence qui a été remarqué le plus souvent dans les gares parisiennes et leurs galeries marchandes. Si Bernard Gauducheau a participé à l’hommage du Conseil régional le matin, Isabelle Debré, Vice Président,  a assisté au Congrés à Versailles l’après midi pour écouter le discours de François Hollande. Un événement couvert par le journaliste Vanvéen de Paris Match, Bruno Jeudy. Et le lendemain, elle était bien sûr au Sénat pour assister en fin d’après midi à une séance de questions orales en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement sur les attentats et ses conséquences. Mais contrairement aux lendemains des événements du 11 Janvier, la politique et le arrières pensées électorales ont repris le dessus comme ce fut le cas au Conseil Régional notamment sur le thème de la sécurité dans les transports qui a fait l’object d’une réunion exceptionnel du STIF hier matin, mais aussi des lycées.

    « On ne peut pas rester sans mesures concrètes au niveau des transports et des lycées » demandait Laurent Lafon président du groupe UDI où siège le maire de Vanves. Valérie Pécresse (LR) s’est faite plus précise en reprenant certains éléments de son programme : «La Région doit participer à un déploiement de la sécurité sur les territoires… en votant un fonds pour participer à l’équipement en  portiers électroniques des lycées avant Noël, en réactivant la convention avec le ministère de l’intérieur pour aider à s’équiper la gendarmerie et les forces de la police nationale, en répondant aux demandes de la RATP et de la SNCF déjà formulées au moment de Charlie Hebdo» a-t-elle expliquée. « On doit prendre des décisions pour assurer la sécurité dans les transports et les lycées. Si l’on doit renforcer la présence humaine, n’hésitons pas à recruter » a demandé Pierre Laurent (FG/PC) tout comme Guillaume Vuilletet (UDE). Muriel Genoux (PRG) a  carrément demandé de fermer les lieux de culte où se développe le radicalisme.

    Jean Paul Huchon (PS) a invité ses collègues à ne pas  se prêter au jeu de la surenchère dans les propositions plus ou moins fantaisistes, comme les portiques électroniques qui freineraient la fluidité de la circulation des voyageurs dans des gares hyper fréquentés selon les spécialistes. Mais à peine avait il terminé qu'une autre polémique se développait sur le fait que l'un des terroristes était conducteur de bus à la  RATP.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    VIDEOPROTECTION : A l’occasion de la Commission Permanente du Conseil Régional, Bernard Gauducheau a défendu face aux écologistes et aux mélenchonistes la vidéoprotection devant les lycées qu’ils remettaient en cause par pure idéologie en expliquant qu’elle ne servait pas à grand chose, ni à améliorer la situation. « Votre posture idéologique est dépassée. Nous avons un lycée (professionnel) dans ma commune avec de fréquents incidents devant son entrée, d’actes d’incivilités ou violents… La mise en place d’une caméra a complétement transformée les choses. Elle a eu un caractère dissuasif. Et les problèmes ne se sont pas déplacés, mais ont disparus ».  Ces propos  devraient réjouir certains vanvéens et ex-élus qui ont dû se battre avec lui pour développer la vidéoprotection urbaine dans notre commune.

    SOUTIEN SCOLAIRE : A l’occasion du dernier conseil municipal, Valérie Mathey (PS) les raisons pour lesquelles l’activité de soutien scolaire aux collégiens gérée par l’ESCAL avait été supprimée . « La disparition, sans aucune information, du soutien scolaire adapté à chacun à un coût raisonnable pour les familles est incompréhensible et ne peut en aucun cas se justifier par des contraintes budgétaires liées, comme vous ne cessez plus de le répéter, aux baisses des dotations de l'Etat. Il s'agit là, comme celui de la suppression de la gratuité des N.A.P, d'un choix politique d'autant plus surprenant que dans votre programme des municipales vous souhaitiez lutter contre l'échec scolaire en créant une cellule de veille éducative afin de coordonner l'engagement des acteurs éducatifs (médiateurs, éducateurs, enseignants...) qui n’existe pas » a-t-elle déclaré en se référant aux fédérations de parents d'élèves qui vous demandant de rétablir au plus vite ce soutien. « Vu le contexte financier actuel, le dispositif ne donnait pas satisfaction. Ils ne s’adressaient pas aux jeunes qui en avaient vraiment besoin. Un nouveau dispositif sera mis en place » a assuré J.Coste maire adjoint aux écoles.