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station gnv

  • AGIR POUR UN PLATEAU A VANVES A FAIT REAGIR LA MUNICIPALITE MAINTENANT TRES ATTENTIVE

    Plus de la moitié des adhérents de l’association « Agir Pour le Plateau » était présent à sa première assemblée générale le 8 Juin dernier à l’évcole maternelle Max Fourestier. Peu de réactions sur le diagnostic réalisé sur le Plateau et présenté lors de la réunion publique de quartier à Marceau, et un faible nombre de réponses au questionnaire ont constaté ses responsables : « Ce qui valide le concept de notre association. Nous pouvons être les relais de vos réactions auprès  du maire » ont-ils indiqué en ajoutant : « Le Plateau représente 45% de la population de Vanves. Depuis que l’on s’est mobilisé avec les conseils syndicaux, le maire a réagit ».

    Occasion de refaire rapidement l’historique de l’association, sans insister sur sa genése – la mobilisation contre le projet d’une station GNV rue Louis Vicat, abandonné par le maire – mais sur une certaine prise de conscience des habitants : « Au-delà de ce point qui a cristallisé les choses, de nombreux vanvéens ont réagi sur l’entretien du Plateau. Lorsqu’on a vu cela, on s’est dit qu’il ne fallait pas laisser retomber le soufflet, avec l’idée de s’installer comme un interlocuteur des pouvoirs publics (Mairie de Vanves mais de Paris et du XVéme arrondissement) » a expliqué Patrick Leverjat, président entouré par Pierre Bousseau secrétaire, Christiane Boissot trésoriére, avec Claudine Charfe, vice présidente…  Les échanges lors de cette assemblée générale montrent que les sujets ne manquent pas et ne concernent pas seulement la mairie de Vanves :

    Tout d’abord la problématique des encombrants  et déchets qui se concentre sous le porche Sadi Carnot depuis de nombreuses années. « Le maire y est sensible. Des solutions sont envisagées : Vidéosurveillance, pour prendre la main dans le sac, les contrevenants, des potreaux, des barrières  de travaux qui ont un effet disuassif. Le montant de la contravention a été affichée » ont-ils indiqué. Ils se concentrent aussi rue Louis Vicat, porte Brançion sous le pont SNCF qui est devenu une déchetterie sauvage. « L’association fera un courrier aux maires de Paris et du XVéme. On peut être force de propositions dans ce quartier, avec la porte de la Plaine qui va bouger,  avec le projet de deux hotels côté Parc des  Expositions, en proposant de couvrir le Bd Périph, mais aussi la requalification de la rue Louis Vicat ».

    Ensuite les participants ont soulevé les problèmes rencontrés par les piétons notamment  pour traverser cette porte de la Plaine, la vitesse execssive des véhicules qui s’engagent rue Pasteur, mais aussi des bus rue Jean Jaurès . « Il y a un problème de volume du trafic et de vitesse. On lui a proposé de faire comme à Maisons Alfort où la mairie a installé tous les 800 m, des feux tricolores qui se mettent au rouge dés que  les automobilistes dépassent la vitesse de 30 km/h »    

    Enfin, beaucoup se sont plaint de la disparition des points de presse avec fin Juin, le départ à la retraite du propriétaire du point presse du lycée au terminus 58. D’autres se sont inquiétés, et notamment les parents, de la fermeture du Centre Albert Gazier pour des raisons économiques et de sécurité. Une décision reportée d’un an. Ce serait l’occasion de réinstaller certaines activités qui avaient déménagées à Jean Monnet puisque ce centre n’accueille que 30% d’activités pour l’instant.

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES : UNE NOUVELLE ASSOCIATION DE QUARTIER ET DE PROXIMITE

    « Vous avez été nombreux à vous mobiliser en 2015 autour d’un collectif afin de préserver la qualité de vie sur le plateau de Vanves fin 2015. La preuve a été faite que la défense de nos intérêts passe par l’information, l’échange et la discussion en toute transparence. L’abandon du projet de la Station GNV et le maintien du skate-park (modalités en attente) sont maintenant acquis grâce à vous.  Nous avons imaginé poursuivre l’action et le dialogue entamés en créant une association de quartier, AGIR POUR LE PLATEAU » annonce un tract qui circule depuis quelques temps sur le Plateau à l’initiative de plusieurs personnes dont Patrick Lauverjat, son président et Pierre Bousseau, son secrétaire que le blog Vanves Au Quotidien a rencontré

    Vanves Au quotidien- Est-ce  l’une des conséquences positives que vous avez  tirés de cette affaire de la station GNV ?

    Pierre Bousseau : « On s’est rendu compte que les structures administratives, mairie, GPSO, métropole du Grand Paris  n’ont pas d’interlocuteurs au niveau des quartiers et que la structure des Conseils de Quartier n’est ni assez vivante, ni assez représentative de sa population pour créer et susciter un dialogue constructif.  Nous avons la place pour faire vivre une association qui aurait pour objectif principal le cadre de vie du quartier du Plateau. Nos ambitions sont limitées : Nous ne cherchons pas à couvrir toute la ville, le Plateau nous suffit largement. Nous avons eu un mouvement d’adhésion initial qui peut se prolonger de  cette façon positive.

    Patrick Lauverjat : « Nous allons très clairement au-delà du problème spécifique de la station GNV, qui a été l’élément déclencheur, parce que de nombreuses demandes, protestations, doléances ont été exprimées à cette occasion, de la part des habitants. Pour certains qui sont venus spontanément rejoindre le collectif, qui l’ont soutenu, ce n’était pas tellement la station GNV qui était un élément prépondérant. Ils exprimaient une demande de rapprochement autour d’une structure beaucoup plus localisé, pour se faire entendre. Pour eux, la mairie ou GPSO, sont des organes lointains qui gèrent une multitude de choses et de problèmes, et à leurs yeux, il manque un relais local qui fasse le recensement de toutes leurs demandes. Et il y en a : des habitants se plaignent du marché rue J.Jaurés le vendredi soir, mais l’enlever c’est retomber sur un site sans âme, sans élan,  ni animation, avec du béton tout autour, avec pour seule présence humaine,  les jeunes,  qui sont là pour des raisons diverses et variés,  et parce qu’ils n’ont pas d’autres endroits pour se retrouver. Le Plateau n’a plus de marchands de journaux, surtout depuis que le kiosque de la station de métro a fermé. Certains ont dû s’abonner à leurs journaux et revues habituelles etc…

    V.A.Q. - Qu’est-ce qui va et  ne va pas dans ce quartier qui a mal finalement vieilli ?

    P.B.  : « Toutes ces questions avaient l’objet d’un tour de tables notamment à l’école Marceau lors de la réunion publique, puis lors d’une réunion qui a suivi avec les responsables de conseils syndicaux durant laquelle nous avons exposé un certain nombre de problématiques d’environnement, d’encombrants sauvages, d’embellissement du quartier. Ce qui  nous a donné l’idée  de faire un tableau sur lequel serait inscrit  tout ce qu’a fait et fait  la municipalité, et en le complétant par des remarques et des doléances des habitants, ou des constats de notre part en essayant de conforter chaque demande par des éléments tangibles (photos, vidéo) afin que ce ne soit pas seulement des sentiments.

    P.L.: « On est plus sur des demandes qui touchent à l’hygiène, la sécurité au sens large, le cadre de vie (stagnation de flaques d’eaux sur la dalle, ramassage des ordures…) sur lesquels tout le monde se renvoie  la balle considérant que ce n’est pas de sa compétence, tout en étant conscience des incivilités, certains ne respectant pas les règles sur les encombrants par exemple. Même s’il y a une étude recensant espaces privatifs et publics, il faut veiller à ce que les choses se fassent réellement, même s’il faut l‘étaler dans le temps pour des raisons de coûts Mais on sait comment fonctionnent nos politiques, car il y a tout le temps des urgences pour reporter et les crédits ne sont inépuisables. Notre objectif est d’être convaincant et de faire des piqûres de rappel.

    V.A.Q. –Par quoi allez-vous commencer ?
    P.B. et P.L. :
    « Nous avons commencé par mettre en place l’association, en ayant déposé les statuts, constitué un bureau, ouvert les adhésions en distribuant un tract annonçant notre création avec un bulletin d’adhésion. Nous avons envoyé un courriel à la nouvelle conseillère municipale responsable du quartier pour lui demander de la rencontrer. Nous allons lancer une action d’envergure en faisant du boîtage dans l’ensemble des immeubles et pavillons de ce quartier. Nous allons creuser dans tout ce qui a été dit lors des réunions avec les maires, et  beaucoup de choses ont été dite. Il y a des discussions en ce moment, nous semble t-il sur le réaménagement de la circulation sur la rue J.Bleuzen.  On a eu une réponse de la mairie sur les encombrants sous le porche de la rue S.Carnot avec la mise en place du stationnement réglementé pour l’empêcher, et la recherche d’une solution pour déplacer l’emplacement des containers des immeubles sociaux de la rue A.Comte. Nous avons l’intention  d’organiser une réunion pour les  adhérents et les habitants du Plateau afin  de recenser toutes ces problématiques.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE : Entre voeux et état d’urgence

    VŒUX : Pour les vœux auxquels ont participé tant le maire que la sénateur de Vanves, il n’y aura pas de jaloux ! Bernard Gauducheau a été cité par Philippe Yvin, président du Directoire lors des Vœux de la Société du Grand Paris, lundi dernier : « La concertation s’est organisée au sein du Comité stratégique qui a beaucoup apporté en amont au projet et j’en suis convaincu, nous apportera encore beaucoup demain sur les deux questions prioritaires sur lesquelles, il souhaite travailler, sous la présidence de Bernard Gauducheau, la conduite des chantiers justement, et l’aménagement des quartiers des gares ». Ils représentent une surface de 140 km2 si l’on prend un rayon de 80 autour des gares, soit plus que la surface de Paris. Isabelle Debré a été saluée comme vice président du Sénat lors des Voeux de la Région, par Valérie Pécresse, qui se déroulait au musée des Arts et des Civilisations du quai Branly et à laquelle participait bien sûr le maire de Vanves

    ETAT D’URGENCE : Une grande majorité de franciliens sont pour le prolongement de l’Etat d’urgence. Et ils ont bien raison comme l’indiquait lors de ses vœux le préfet de région inquiet et soucieux de montrer que l’Etat républicain territorial est bien là, avec la nécessité de défendre la République face au vent de l’indifférence : « Le président de la République est menacé personnellement. Diffuser une vidéo où l’on voit le chef de l’Etat décapité est inquiétant. Rien que cela justifie l’Etat d’urgence et son prolongement » expliquait Jean François Carenco en faisant état de rencontres notamment avec des patrons de bistrots, de restaurants chez qui certains viennent leur dire de ne plus servir à boire de l’alcool, avec des chefs de services dans les hôpitaux eux aussi inquiets. Plusieurs lycées parisiens ont été évacués jeudi dernier (Charlemagne, Condorcet, Hélène Boucher, Louis-Le-Grand et Victor-Hugo) où leurs élèves ont été mis à l'abri selon les consignes de sécurité prévues par chaque établissement avec un important dispositif de police qui a sécurisé les lieux. 3 d’entre eux avaient déjà été la cible de menaces. « Il ne s'agit pas d'une alerte à la bombe mais bien d'une menace d'une autre nature » précisait pour sa part le rectorat de Paris. Le parquet a ouvert une enquête pour menace de destructions confiée à la sureté territoriale de Paris. Ces menaces sont prises très au sérieux dans le contexte actuel dans la mesure où Paris a été comme Londres, nommément visés le week-end dernier par une vidéo de propagande de l'organisation terroriste. Sans parler de la revue francophone de propagande du groupe, Dar-al-Islam, qui a pris pour cible les enseignants, accusés d'être «en guerre ouverte contre la famille musulmane» et a appelé à les «tuer».

    METIERS DE BOUCHE : S’il fallait avoir une confirmation des informations données par le Blog sur les changements au sein de l’équipe municipale, il suffisait d’être présent hier après-midi au Conseil départemental où Omar Hijaz inaugurait ses fonctions de conseiller municipal délégué auprés de Xavier Lemaire maire future  adjoint chargé du développement économique, du commerce, de  l’artisanat etc… Il assistait avec Carine Jamet, manager du commerce, à la galette des rois offertes par les artisans boulangers-patissiers des Hauts de Seine à Patrick Devedjian président du Conseil Départemental, sans avoir desserré les dents et sourire (c’est dommage). Ce moment convivial est l’occasion de reconduire un dispositif unique en France de soutien à la création et à la reprise d’entreprises artisanales des métiers de bouche dans les Hauts de Seine. Un vanvéen fait partie des 14 nouveaux  bénéficiaires de ce dispositif : Stéphane Thielen qui a repris la charcuterie de M.Malaverni (ex-Millot) a ainsi obtenu 3200 € pour rénover son store et acquérir un four à vapeur. Ce jeune entrepreneur dynamique de 25 ans après avoir été salarié pendant 4 ans avait souhaité avoir sa propre affaire. Amoureux de la qualité artisanale, il offre des produits tradition et « faits maisons » dans  sa petite boutique du centre ancien   

    STATION GNV : Les communistes de Vanves distribuent un tract pour expliquer pourquoi ils se sont positionnés contre ce projet de staton GNV : « Le terrain choisi est l’un des rares espaces verts du Plateau…Le Skate Park est un des rares espaces récréatifs et sportifs du quartier, l’installation de la station entraînerait un surcroît de circulation dans les rues du quartier dont l’impact n’est pas déterminé… » tout en mettant en avant les effets négatifs et dangereux du méthane. « Telle qu’elle était prévue, la station GNV n’améliorait en rien la vie des habitants !». La Section FG/PC avec son conseiller municipal Boris Amoroz (sur la photo) se félicite de la décision du maire de suspendre le projet. «L’expression des vanvéens, leurs critiques constructives, ont été entendues et ont eu raison de ce projet imposé et mal ficelé ».