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containers

  • DES SUJETS EPINEUX ET SENSIBLES SUR LE PLATEAU DE VANVES

    L’assemblée générale de l’association Agir Pour le Plateau mardi dernier a été l’occasion d’aborder des sujets épineux et sensiblesqui ne manquent pas

    POUBELLES :« Depuis quelques temps, les  poubelles des commerçants restent dans la galerie commerçante toute la journée.  Elles étaient auparavant dans un local de la copropriété Périgord, qui a arrêté sa mise à disposition, ce qui impose de trouver une solution conforme à l’hygiène. Soit par la création d’un local au niveau des parkings soit par un prestataire extérieur. Le maire devrait proposer  une solution rapide et conenable avec les commerçants. « Le Maire a déploré la manière de procéder de la copropriété qui a mis devant le fait accompli commerçants et ville» a indiquéle président Lauverjat

    LOCATION : Des résidents de la rue Jean Bleuzen qui ont fait une pétition, se sont inquiétés de nombreux achats de logements  d’une personne pour en faire des locations de type Airbnb, à moins que ce soit un marchand de sommeil, créant des conflits d’entérêt entre les résidents et les locataires. L’association a mis au courant le Maire qui a alerté les services préfectoraux. IL aurait acheté des logements dans d’autres immeubles du quartier

    SALLE ORILLARD : La salle Orillard (ex-Michel Ange) située derrière l’hôtel Mercure, est au centre des préoccupations des riverains depuis de nombreuses années de par les activités qui s’y déroulent en toute légalité puisqu’elles ont fait l’objet d’une convention d’occupation renouvelée tous les deux ans, mais qui sont source quelquefois de nuisances. D’après Agir sur le Plateau, la situation actuelle fait l’objet d’une vigilance constante de la mairie. Pour l’instant il n’y a pas de remontée à signaler.

    PROJET WOODEUM : Ce projet qui s’inscrit dans le cadrede l’appel à projet «Inventons La Métropole du Grand Paris» est intéressant parce qu’il vise à réaménager ce carrefour, véritable no man land, avec deux immeubles sur le Périph de chaque côté de cette porte, l’un accueillant une salle de sport haut de gamme, côté pont SNCF, l’autre en bois, un foyer pour jeunes travailleurs, à  l’emplacement du dépôt de voirie de la ville de Paris entre les deux bretelles du Périph. Un troisiéme est prévu à l’emplacement du terrain de basket et une partie du Skate Board, sur lequel l’association a un  avis partagé : Il s’agit d’un résidence d’étudiant construit par Gesina. Elle n’en voit pas l’utilité puisque Vanves en adéjà deux sous-occupé, parce que chéres, et qu’elle ferait disparaitre des équipements dédiés aux jeunes  

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES : UNE NOUVELLE ASSOCIATION DE QUARTIER ET DE PROXIMITE

    « Vous avez été nombreux à vous mobiliser en 2015 autour d’un collectif afin de préserver la qualité de vie sur le plateau de Vanves fin 2015. La preuve a été faite que la défense de nos intérêts passe par l’information, l’échange et la discussion en toute transparence. L’abandon du projet de la Station GNV et le maintien du skate-park (modalités en attente) sont maintenant acquis grâce à vous.  Nous avons imaginé poursuivre l’action et le dialogue entamés en créant une association de quartier, AGIR POUR LE PLATEAU » annonce un tract qui circule depuis quelques temps sur le Plateau à l’initiative de plusieurs personnes dont Patrick Lauverjat, son président et Pierre Bousseau, son secrétaire que le blog Vanves Au Quotidien a rencontré

    Vanves Au quotidien- Est-ce  l’une des conséquences positives que vous avez  tirés de cette affaire de la station GNV ?

    Pierre Bousseau : « On s’est rendu compte que les structures administratives, mairie, GPSO, métropole du Grand Paris  n’ont pas d’interlocuteurs au niveau des quartiers et que la structure des Conseils de Quartier n’est ni assez vivante, ni assez représentative de sa population pour créer et susciter un dialogue constructif.  Nous avons la place pour faire vivre une association qui aurait pour objectif principal le cadre de vie du quartier du Plateau. Nos ambitions sont limitées : Nous ne cherchons pas à couvrir toute la ville, le Plateau nous suffit largement. Nous avons eu un mouvement d’adhésion initial qui peut se prolonger de  cette façon positive.

    Patrick Lauverjat : « Nous allons très clairement au-delà du problème spécifique de la station GNV, qui a été l’élément déclencheur, parce que de nombreuses demandes, protestations, doléances ont été exprimées à cette occasion, de la part des habitants. Pour certains qui sont venus spontanément rejoindre le collectif, qui l’ont soutenu, ce n’était pas tellement la station GNV qui était un élément prépondérant. Ils exprimaient une demande de rapprochement autour d’une structure beaucoup plus localisé, pour se faire entendre. Pour eux, la mairie ou GPSO, sont des organes lointains qui gèrent une multitude de choses et de problèmes, et à leurs yeux, il manque un relais local qui fasse le recensement de toutes leurs demandes. Et il y en a : des habitants se plaignent du marché rue J.Jaurés le vendredi soir, mais l’enlever c’est retomber sur un site sans âme, sans élan,  ni animation, avec du béton tout autour, avec pour seule présence humaine,  les jeunes,  qui sont là pour des raisons diverses et variés,  et parce qu’ils n’ont pas d’autres endroits pour se retrouver. Le Plateau n’a plus de marchands de journaux, surtout depuis que le kiosque de la station de métro a fermé. Certains ont dû s’abonner à leurs journaux et revues habituelles etc…

    V.A.Q. - Qu’est-ce qui va et  ne va pas dans ce quartier qui a mal finalement vieilli ?

    P.B.  : « Toutes ces questions avaient l’objet d’un tour de tables notamment à l’école Marceau lors de la réunion publique, puis lors d’une réunion qui a suivi avec les responsables de conseils syndicaux durant laquelle nous avons exposé un certain nombre de problématiques d’environnement, d’encombrants sauvages, d’embellissement du quartier. Ce qui  nous a donné l’idée  de faire un tableau sur lequel serait inscrit  tout ce qu’a fait et fait  la municipalité, et en le complétant par des remarques et des doléances des habitants, ou des constats de notre part en essayant de conforter chaque demande par des éléments tangibles (photos, vidéo) afin que ce ne soit pas seulement des sentiments.

    P.L.: « On est plus sur des demandes qui touchent à l’hygiène, la sécurité au sens large, le cadre de vie (stagnation de flaques d’eaux sur la dalle, ramassage des ordures…) sur lesquels tout le monde se renvoie  la balle considérant que ce n’est pas de sa compétence, tout en étant conscience des incivilités, certains ne respectant pas les règles sur les encombrants par exemple. Même s’il y a une étude recensant espaces privatifs et publics, il faut veiller à ce que les choses se fassent réellement, même s’il faut l‘étaler dans le temps pour des raisons de coûts Mais on sait comment fonctionnent nos politiques, car il y a tout le temps des urgences pour reporter et les crédits ne sont inépuisables. Notre objectif est d’être convaincant et de faire des piqûres de rappel.

    V.A.Q. –Par quoi allez-vous commencer ?
    P.B. et P.L. :
    « Nous avons commencé par mettre en place l’association, en ayant déposé les statuts, constitué un bureau, ouvert les adhésions en distribuant un tract annonçant notre création avec un bulletin d’adhésion. Nous avons envoyé un courriel à la nouvelle conseillère municipale responsable du quartier pour lui demander de la rencontrer. Nous allons lancer une action d’envergure en faisant du boîtage dans l’ensemble des immeubles et pavillons de ce quartier. Nous allons creuser dans tout ce qui a été dit lors des réunions avec les maires, et  beaucoup de choses ont été dite. Il y a des discussions en ce moment, nous semble t-il sur le réaménagement de la circulation sur la rue J.Bleuzen.  On a eu une réponse de la mairie sur les encombrants sous le porche de la rue S.Carnot avec la mise en place du stationnement réglementé pour l’empêcher, et la recherche d’une solution pour déplacer l’emplacement des containers des immeubles sociaux de la rue A.Comte. Nous avons l’intention  d’organiser une réunion pour les  adhérents et les habitants du Plateau afin  de recenser toutes ces problématiques.

  • VANVES ET GPSO CHERCHENT A AMELIORER LES PERFORMANCES DE LA COLLECTE SELECTIVE

    GPSO a répondu à un appel à candidature qu’Eco-Emballages avait lancé voilà prés d’un an pour améliorer la collecte sélective des emballages recyclables (hors papier) dans les zones à faibles performances, ce qui est le cas des régions Ile de France et Paca, afin justement de les améliorer. Ce plan national d’envergure d’Amélioration et de la relance de la Collecte  représente 90 millions d'investissement et un tremplin important pour les collectivités. 

    « La région Ile de France fait partie des priorités avec des performances en-dessous de la moyenne nationale, 31kg/hab d'emballages ménagers recyclés contre 46kg/hab au niveau national en 2014. Ce retard de performance représente un déficit de plus de 175 000 tonnes d’emballages ménagers et un manque à gagner d’environ 60 M€ par an pour la Région» indiquait on chez Eco-Emballage lors de ce lancement en rappelant le fait que l’on trie moins en ville qu’à la campagne. Selon l’observatoire du Tri, 87% des franciliens trient leurs emballages ménagers, mais seuls 37% le font de manière systématique. Il est vrai qu’ils évoquent, à juste raison, le manque de place comme raison de ne pas trier systématiquement, mais aussi que les conteneurs sont parfois difficile d’accès ou éloignés, (25%)  ou qu’ils ont renoncé tout simplement parce que le bac de collecte était plein (26%).  

    Ainsi cette société porte une conviction forte : » l'absence de tri n'est pas une fatalité, bien au contraire, elle nécessite l'engagement de tous les acteurs pour déployer un dispositif de tri adapté à chaque territoire. Et les élus ont bien un rôle central à jouer pour sensibiliser les habitants ». D’où des actions menées avec la Région qui tourne autour de l’information – 58% des franciliens se disent mal informés sur les consignes de tri, 31% qu’elles sont difficiles à comprendre et 38% déclarent avoir renoncé parce qu’ils ne savaient pas dans quelle poubelle le placer -  et d’un dispositif de qualité : Diagnostic du dispositif de collecte, ambassadeurs du tri pour sensibiliser les habitants, campagne  « Suivez-moi », et cet appel à candidature auquel a souscrit GPSO.

     

    GPSO fait un peu mieux de la Région avec une performance inférieure à 40kg/ha par an (verre + emballage légers). C’est pourquoi la communauté d’agglomération GPSO fait partie des 60 collectivités qui ont candidaté pour améliorer cette collecte sur deux points : la collecte du verre et la collecte des emballages (hors papiers) en habitat collectif. Ce plan devrait se traduire tout d’abord par une amélioration du dispositif technique verre sur le périmétre le plus dense dont fait partie Vanves (avec Boulogne, Issy, Meudon) grâce à une remise à niveau du parc de containers (renouvellement, lavage, signalétique), une densification  des points d’emplacements (42 supplémentaires), et une action spécifique de sensibilisation vers les cafés-hôtels-restaurants. Ensuite, par une communication sur l’ensemble du territoire dédié aux verres et aux emballages légers indiquant notamment le container le plus proche