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VANVES ET LA REGION CAPITALE - Page 12

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE DANS 50 ANS ! DES CRAINTES ET DES ESPERANCES

    Le CESER (Comité Economique, social et Environnementale Régional) qui rassemble, à côté du Conseil Régional d’Ile de France où siége le maire Bernard Gauducheau, les forces vives et maintenant environnementales franciliennes est souvent l’auteur de rapports et d’études très fouillés sur de nombreux sujets d’actualité ou de préoccupation francilienne. En s’interrogeant sur le devenir de la société francilienne d’ici la moitié de ce XXIème siècle, il s’est projeté pour la première fois à un horizon de plus de 40 ans, avec le rapport « Démographie, économie et lien social à l’horizon 2050 : quelles perspectives, quels leviers pour agir ».

     

    « Sur la base de données démographiques, ce rapport aborde les différents défis auxquels sera confrontée l’Ile de France et s’efforce d’identifier les principaux leviers sur lesquels agir pour maintenir et, si possible, améliorer la compétitivité de l’Iled de France et la qualité de vie de ses habitants dans un contexte international de plus en plus complexe, tendu et mouvant. Ce n’est malheureusement pas le contexte économique et social des ces dernières années et l’actualité dramatique dont nous sommes les témoins depuis l’hiver dernier qui viendra contredire cette analyse. Il y a urgence, pour le corps social francilien au travers d’une vision d’ensemble, à agir et expérimenter dès maintenant, car les conditions de vie pour 2050 seront pré-déterminées par les actions menées d’ici 2020 » explique Jean Claude Boucherat, président du CESER.

     

    La Section de la Prospective et de la Planification du CESER a dressé un état des lieux en constatant « qu’une page se tourne, signant la fin d'une époque. L’Ile de France est depuis plus de 60 ans la plus peuplée, la plus jeune et la plus riche des régions de France. Qu'en sera-t-il d'ici 2050, horizon symbolique du « facteur 4 » pour la préservation de la planète des émissions de gaz à effet de serre, dans un monde qui, selon l'ONU, devrait connaître une explosion démographique sans précédent de 2,5 milliards de personnes (+ 40%), conjuguée à un vieillissement universel tout particulièrement marqué dans l'Union européenne dont la population, de plus, diminuera…Dans un système économique essoufflé, c’est l'ensemble des acteurs du corps social qui se trouve face à une « ardente obligation d'agir » car « la vie sera très différente de celle d'aujourd'hui et il faut que la société s'y prépare. La coïncidence de la crise économique et de la crise écologique est l’occasion de faire émerger bon nombre de nouvelles réponses (valeurs, modes de vie). Il s’agit d’agir aujourd’hui pour éviter de devenir des suiveurs d’innovations qui se réaliseront ailleurs » expliquent ses auteurs.

     

    Ainsi, selon cette section, la population francilienne pourrait atteindre 15 millions de personnes (+ 3 millions d'habitants) étant pour une bonne part due à l'immigration (80 000/an) – une destination prisée pour les immigrés d’Afrique subsaharienne -  sachant que les immigrés sont 2 millions dans la Région Capitale  (40% des immigrés métropolitains), soit 1 francilien sur 6. « 20% des franciliennes sont immigrés et contribuent à 58% à l’accroissement naturel de la Région. 4 enfants sur 10 ont au moins un parent immigré. Le sort de la deuxiéme génération est préoccupant pour l’insertion sur le marché du travail. Moins qualifiés que kes  non-immigrés, mleur tauc de chômage est 2 fois plus élevé (15,2%) » indiquent ils.  Le nombre des personnes âgées de plus de 75 ans doublera et le nombre des maisons de retraite devra être multiplié par 4. Même si la population francilienne demeurera relativement jeune par rapport à la France (2 ans de moins) et continuera de croître au taux de 0,7% identique à celui connu entre 1990-2008.

     

    Par contre le taux de croissance du PIB ne devrait pas être supérieure à 1,5%  (alors qu’il était de 1,9%) faisant crainte, s’il n’est pas atteint à cause de l’écart croissants entre bas et hauts revenus, à de profonds risques sociaux « Sur les 40 prochaines années, sous la triple contrainte de la crise économique, des impératifs du développement durable et de la demande effrénée des pays moteurs de la croissance mondiale, l'Ile de France devra redoubler d'efforts pour conserver sa place en tant que grande région européenne. Car nul ne sait comment la crise actuelle va évoluer…Et le désarroi qui est déjà là,  pourrait encore s'aggraver : délitement du lien social et des solidarités, fragmentation croissante des parcours de vie, inquiétudes de toutes les générations y compris des jeunes » expliquent t-ils.

     

    Ce qui ne les empêchent pas d’avoir des motifs d’espérer : « l’Ile de France a fait preuve d'une certaine résilience en traversant la crise. Elle a relativement mieux résisté que le reste du pays en termes de destruction d’emplois. Elle ne doit pas en rester là sauf à continuer à fonctionner et travailler en « mode dégradé » ce qui risquerait de provoquer son déclin et pourrait la conduire à une rupture économique et sociale. Le territoire, perdant toute attractivité, risquerait alors de devenir une « gare de triage » sans ancrage local souhaité ou possible. Les immigrés de pauvre condition continueraient sans doute à s’y rejoindre créant de nouvelles poches de pauvreté, tandis que les forces vives seraient tentées d’aller vivre et produire ailleurs ».

     

    Et de proposer quelques pistes afin d’actionner des leviers, en expliquant que «  les clés du rebond consistent d'ores et déjà dans l’encouragement et la récompense de l'innovation et de la créativité ainsi que le partage des bonnes pratiques et ce, dès l'école : Tout d’abord faire le choix stratégique d’une croissance endogène. « La valorisation du capital humain dans toutes ses dimensions est concernée au premier chef : l’éducation pour élever le niveau général des connaissances de toute la société, formation initiale et continue tout au long de la vie, polyvalence, mobilité, connaissance globale du fonctionnement de la structure, reconnaissance, adaptation du niveau de productivité ». Ensuite, ré-enchanter la vie : « le lien social sera d'autant plus vivant que le système ne sera pas déshumanisé malgré la facilité des nouvelles technologies et que les dimensions d'échanges ne seront pas toutes ramenées à des rapports marchands ».  Et de parler de services à rendre et à se rendre (initiatives, proximité, entraide et solidarité), de capacité pour la Région à s’adapter et à se réguler au travers de nouvelles formes de cadre de travail (à « ré-enchanter »), de management (réflexion sur le stress) et de gouvernance. Enfin, « se donner les moyens de « faire société » suppose que soit développée, à partir d'un « connais- toi toi-même », une vision commune du savoir-penser, savoir-être et vivre ensemble : en osant affirmer et rechercher des valeurs collectives à la fois classiques (la devise républicaine, dignité, courage, solidarité…) et nouvelles (potentialités de la diversité culturelle à condition de savoir en tirer profit) emportant l’adhésion des comportements individuels (engagements personnels) ».

  • VANVES CLASSE PAR L’EXPRESS : PARMI LES PREMIERES POUR LES TRANSPORTS

    Vanves fait partie des 7 communes franciliennes les mieux desservies en Ile de France avec Puteaux (92), la Courneuve (93), Ivry (94), Malakoff (92), Issy les Moulineaux (92) et Saint Denis (93) selon une enquête parue dans le supplément Ile de France de l’Express de cette semaine  car elles ont au moins un métro ou un RER, un transilien et bientôt peut être pour les 3 premières dont Vanves, le Grand Paris Express.

    Sa rédaction a passée au crible  100 communes franciliennes (les plus peuplées)  rassemblant un peu plus de 4,8 millions de personnes (sur 1271 Communes rassemblant 11 à 12 millions de franciliens)  sur plusieurs plans : commerce, cuklture, environnement, immobilier, impôts locaux, délinquance, sociologie en se référant à des sources officielles (INSEE, ministéres, Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile de France).

     

    Voici les différents classements concernant Vanves : Elle est la 95éme commune pour sa population (26 459), 71éme pour sa croissance démographique (4,1%), 94éme pour la part des moins de 20 ans (19,5% de sa population), 15éme pour la part de ses seniors de plus de 60 ans  (19,5%) et 91éme pour les étrangers (7,7%). Elle se classe 18éme pour le nombre de surdiplomés (titulaires d’undiplômer supérieur à bac +2), 17éme pour les cadres, 61éme pour les classes moyennes (part d’employés et professions intermédiaires), 86éme pour les ouvriers, 42éme pour les propriétaires, 21éme pour les revenus (évolution du revenu médian entre 2000 et 2008), 35éme pour l’évolution de ses revenus, 21éme pour le nombre de pauvres, 20éme pour les très riches, 14éme pour les chômeurs. Et 86éme pour le nombre d’emplois salariés

     

    Elle a un mauvais classement pour la densité en petits commerces : 94éme, mais cela s’améliore pour les bars-hôtels-restaurants puisqu’elle est au 70éme rang. Pour la culture (calculé à partir du nombre d’équipements culturels et de leur notoriété), elle est 49éme pour l’offre cinéma et 87éme pour l’offre culturelle malgré le Théâtre et le festival Art Danthé. Par  contre, elle est à la 9éme place pour le taux de réussite au bac (95%) grâce notamment au lycée Michelet. Concernant l’environnement, elle est au 81éme rang pour les maisons individuelles, 59éme pour les pistes cyclables,  77éme pour les espaces verts, et 49éme pour les équipements sportifs.

     

    Elle se classe  25éme rang pour l’indice de richesse municipale, au 89éme rang pour les prix de l’immobilier (avec 5130 € le m2), 54éme pour les impôts locaux,  19éme pour le taux de délinquance, 14éme pour le taux de couverture des besoins en matière de petite enfance, 75éme pour le taux de logements sociaux (23,4%) sachant que Vanves est bien au-delà du taux de la loi SRU (20%), et 26éme pour les inégalités de revenus. Enfin, Elle se range à la 1ére place pour les transports et à la 21éme place pour le temps de parcours routiers.  Au niveau des classements généraux, Vanves se classe au 71éme rang pour les jeunes et au 57éme rang pour les familles et les seniors.

  • Les habitants de Vanves utilisent autant les transports que la voiture pour aller à leur travail

    A l’occasion de cette Rentrée de vacances de printemps 201, Une étude réalisée par différents organismes comme le STIF,  l’INSEE, l’Institut d’Aménagement  Urbain et la DRIE montre que les franciliens, donc les vanvéens, utilisent autant les transports en commun (42%) que la voiture (43%) pour leurs trajets domicile-travail.

     

    L’usage des transports en commun est très majoritaire pour les parisiens qui l’utilisent à 63% contre seulement 13% la voiture. En petite couronne, comme à  Vanves, les transports collectifs (45%) arrivent devant la voiture (38%) et la marche à pied (12%). Le temps de déplacement est l’un des premiers critères de décision sachant que l’on met en moyenne 34 mn pour se rendre à son travail en Ile de France , contre 19 mn pour la France (17% des actifs franciliens mettent moins d’un quart d’heure). Un tiers des usagers habituels des transports en commun pensent qu’utiliser la voiture leur ferait perdre du temps. Cette proportion est quasi identique pour les automobilistes (37%). Un peu plus de 10% des usagers des transports en commun et des automobilistes pensent qu’utiliser un autre mode de transport serait plus fatiguant. En revanche les premiers sont 18% à penser que la voiture serait chère alors pour les seconds  les tarifs des transports en commun ne sont un obstacle à leur choix que pour 2% d’entre eux.

     

    Enfin la proportion d’actifs de grande couronne qui choisissent les transports en commun est plus faible (29%) mais elle est encore 3 fois supérieure à celle des autres agglomérations françaises (10%), car hors région capitale, 80% des actifs vont travailler en voiture, grâce peut être aussi à une cogestion routière plus faible et une offre de transports en commun moins performante qu’en Ile de France. Ces actifs de grande couronne sont ceux qui parcourent en moyenne plus du double de kilométres que les actifs parisiens pour se rendre à leur travail (14,6 km contre 6,6 km). Plus on s’éloigne de Paris et plus les situations deviennent extrêmes : La grande couronne compte à la fois, la plus grande proportion d’actifs habitant à plus d’une  heure de leur travail (24% contre 8% à Paris) que celle d’actifs habitant à moins d’un quat d’heure (21% contre 11% à Paris).

     

    Cette étude donne d’autres chiffres intéressants : La préférence des parisiens qui utilisent les transports en commun va au métro (71%), aux RER et train (20%). En petite couronne 53%  des usagers prennent le RER ou le train, 8% le métro et 16% le bus. En grande couronne ils empruntent surtout le réseau ferré et les bus sont utilisés pour les liaisons de banlieue à banlieue. Si les cadres et employés franciliens (59% des actifs de la Région) utilisent surtout les transports en commun, beaucoup de cadres utilisent plus fréquemment maintenant les deux roues  motorisés alors qu’en province cette pratique reste très marginale : 87% des personnes utilisant ce mode de transports sont des hommes, alors qu’ils sont 60% pour le vélo. La marche est plutôt une pratique féminine.