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environnement

  • LES HABITANTS DE VANVES ET DE L’ILE DE FRANCE SOUHAITERAIENT UNE AMELIORATION DES TRANSPORTS

    Selon un sondage Ifop,.commandé par les Notaires du Grand Paris en partenariat avec La Tribune et BFM Paris, 63 % des 1503 Franciliens interrogés, entre le 29 Août et le 7 Septembre, estiment que l'amélioration des conditions de transport doit être une priorité de la Métropole du Grand Paris dont fait partie Vanves  

    De manière générale, 61 % des sondés se disent «optimistes» quant à l’impact des réalisations des projets de la MGP sur leur situation personnelle. Un chiffre toutefois en baisse de sept points par rapport à une étude similaire menée en 2018. Ils en attendent beaucoup sur «l’amélioration des conditions de transports». Pour 63 % des sondés, c’est la priorité du projet Grand Paris (11 points de plus qu’en 2018). «C’est ce sujet qui est cité en premier comme condition à un changement positif de la région parisienne à un horizon 30 ans», analyse l’étude. Cet objectif doit notamment passer par «le développement de nouvelles lignes de métro et RER afin d’améliorer la desserte de certains zones et quartiers».

    A Vanves, c’est particulièrement évident pour certains seniors qui regrettent la navette municipale supprimée en début d’année alors que ce n’est pas le cas dans les villes voisines où elles sont de surcroît gratuites. Certains considèrent même qu’ils ont subis une certaine dégradation de leur qualité de vie, surtout cet été, avec ces belles journées. D’autant plus qu’elles ne vont pas utiliser le service Vanves Express pour aller au restaurant ou au cinéma à l’autre bout de la ville. Alors, elles s'en sont passées malheureusement

    D’ailleurs la deuxième priorité la plus citée par les Franciliens concerne «l’amélioration de la qualité de vie des habitants» (57 %), «l’action en faveur de l’environnement» (37 %) venant en 3e position. L’attente environnementale est d’ailleurs une préoccupation qui monte en puissance, elle gagne 19 points par rapport à 2018. À ce propos, «la réduction de l’impact négatif des transports sur l’environnement» arrive en troisième position (45 %) quant aux objectifs du projet Grand Paris en matière de transport

  • VANVES LANCE UNE CAMPAGNE INEDITE D’ANALYSE DES SOLS SUITE A DES POLLUTIONS DE TERRES

    «Par courrier daté de la fin septembre 2021 à des associations vanvéennes, vous indiquiez que la parcelle cultivée devant l’espace Cabourg était impropre à cette activité dans son état actuel du fait de la présence de métaux lourds (plomb). Vous indiquiez aussi que compte tenu des résultats inquiétants de la qualité des sols vous faisiez procéder à des mesures complémentaires et faisiez étudier des solutions de remise en état des terres polluées. Par ailleurs un programme d’abattage d’une trentaine d’arbres malades dans le Parc Pic aurait été annoncé par GPSO. Un certain nombre de vanvéens se posent la question de savoir si ces maladies sont liées ou non à la pollution aux hydrocarbures qu’a subie le Parc Pic du fait de la société Popihn» a expliqué Thibault Lejeune (EELV) en demandant, lors du conseil municipal du 7 Décembre, «où en sont les analyses des terrains pollués à Vanves, quelles sont les solutions envisagées par la Ville pour remédier à ces pollutions, et quelle est la programmation d’évacuation des terres en question ?»

    «La végétalisation de l’espace public est un objectif majeur de la politique développement durable de la ville de Vanves. Pour y concourir, l’une des actions menées s’est traduit par la création de jardins partagés en lien avec l’association Grainenville. Ce projet, important et dédié à un usage maraîcher, s’est développé dans un premier temps à l’espace Cabourg, espace vert ornemental dans lequel un composteur a été installé, situé à côté du Tribunal d’Instance. Parallèlement l’EPT GPSO, au travers de sa mission Agriculture Urbaine, a contacté la ville afin de mener des analyses de sol sur notre territoire. La ville a ainsi vu l’opportunité de se former à la méthodologie d’analyse de sol et ainsi à confirmer la viabilité du site Cabourg. Malheureusement, les analyses ont révélé la présence de métaux lourds et d’hydrocarbures. Ces résultats ont été communiqués à l’association Grainenville fin septembre, en toute transparence, afin de l’informer de l’impossibilité d’utilisation de cet espace en l’état» expliqué Pascal Vertanessian, adjoint au maire en annoncant que «suite  à ces résultats, la ville de Vanves, en lien avec GPSO, a décidé de lancer une campagne inédite d’analyse des sols de tous les potagers de la commune afin de garantir leur qualité. Il est à noter que rien ne contraint aujourd’hui une collectivité à analyser les sols dans lesquels sont installés des jardins potagers. Vanves est l’une des premières villes à réaliser des analyses et à se lancer dans une campagne de cette envergure. SOCOTEC Environnement a été par ailleurs missionné par la Ville et GPSO afin de fiabiliser les données et proposer une stratégie sur les différents sites de la ville. En effet, SOCOTEC s’appuie sur un référentiel mis en œuvre par l’école AgroParisTech afin de réaliser les analyses nécessaires et proposer des solutions en cohérence avec les résultats obtenus. Le travail des équipes permet aussi de mesurer le risque d’exposition par ingestion de terre et des comestibles cultivés dessus».

    Il a indiqué que «les solutions envisagées par la ville se feront au cas par cas en fonction des résultats des analyses, puis des Analyse des Enjeux Sanitaires (AES) si besoin. Cette analyse permet de calculer le risque sanitaire d’un espace en fonction de l’exposition des usagers à une possible pollution mise en avant dans les analyses de sol. Ces différentes actions prennent du temps car il est important pour la Ville de ne pas prendre de risque concernant la santé des usagers. En terme de remédiation, il n’est pas envisagé de procéder à une excavation des terres. D’un point de vue environnemental, la balance coût/bénéfice s’avère faible. En effet, l’excavation des terres ne permet que de déplacer le problème d’un point A à un point B. Aujourd’hui, peu de solutions de retraitement des terres polluées existent et ces dernières sont souvent stockées dans des centres de déchets. La solution avancée par le bureau d’étude SOCOTEC Environnement est l’installation de bacs hors sols avec un géotextile empêchant tout contact avec la terre polluée. Ces bacs seraient remplis de terre végétale saine et un paillage serait installé autour des bacs».

    Occasion de rappeler que la région a une histoire industrielle induisant une exposition des terres à différentes pollutions, rendant les terres impropres à la culture. Vanves ne fait pas figure d’exception. De plus, les espaces verts, que cela soit sur l’espace public ou dans les écoles, étaient, jusqu’à il y a quelques années, des espaces ornementaux qui n’avaient pas vocation à abriter des plants comestibles et encore moins des jardins pédagogiques. Ainsi ces terres n’avaient pas à respecter des critères de qualité. La terre pouvait être « végétale » ou de la terre de « remblais », dont la provenance, inconnue le plus souvent, sans aucune obligation d’être analysée. Il en découle aujourd’hui une grande difficulté à identifier les pollueurs.

    «Enfin, pour terminer, concernant l’abattage des arbres dont vous faites mention, le service des espaces verts de GPSO a en effet opéré le remplacement de 8 arbres dans le Parc Pic, et une trentaine sur toute la ville, en raison de problèmes phytosanitaires (champignons) qui ne sont pas en lien avec la pollution d’hydrocarbures identifiée par le passé dont vous faites état dans votre question (entreprise Popihn). La fuite d’hydrocarbure qui avait impacté le Parc Pic a fait l’objet d’une indemnisation suite à une décision de la Cour d’Appel de Versailles, condamnant Popihn a versé une indemnité de 709 406 € à la ville».

  • VANVES SOUS L’ŒIL CRITIQUE DE SES HABITANTS EN MATIERE DE QUALITE DE VIE

    Avec le développement et l’animation commercial, l’urbanisme et l’aménagement de la ville est un second sujet de débat à Vanves à la veille des élections municipales, d’autant plus qu’il n’y a jamais eu autant de pétitions contre des projets immobiliers durant ce mandat que lors des précédents. Les opinions émises sur l’urbanisme et la qualité de Vanves sur les réseaux sociaux sont édifiants et ont été confirmés lors des ateliers réunis chaque samedi de Novembre par la candidate d’En marche Severine Edou

    «Peu de commerces certes, un Carrefour Market sympa mais dont on fait vite le tour, rien d'ouvert après 21h, ville un peu type «dortoir», mais au fond, n'est-ce pas ce qui est justement agréable ? On s'y ennuierait vite si on n'était pas à côté de Paris. Tout dépend bien sûr, de ce que l'on a comme passe temps» constatait un vanvéen. Un autre ajoutait : «Supermarchés ridiculement petits pour une ville de cette taille : On se retrouve vite à poireauter 25 minutes chez Carrefour ou Intermarché avec 3 articles dans le panier». Alors qu’un troisiéme constatait :  «Peu de restaurants/ bars du côté de la place de la République et ceux présents ferment relativement tôt». Alors qu’une mére de famille constatait que « les jeunes aiment rester à Vanves.  Ils  se retrouvaient au Tout Va mieux, mais, maintenant, ils se retrouvent au parc ! ». Il y en a même qui critique cette église qui sonne toutes les heures et parfois très longtemps : « cela a son charme mais la récurrence pourrait être revue ». D’autres constatent « des construction d'immeuble dans tous les coins de la ville sans prise en compte des infrastructures » ou  «un cumul de programmes immobiliers anarchiques rend la ville irrespirable! Bruit, saturation, embouteillages dès 7h du matin, le tout sans aucun développement des infrastructures (écoles, crèches, parcs). Au contraire tout se réduit et est envoyé dans les villes voisines ! fuyez vers Malakoff ou Issy qui ont un développement cohérent. Vanves était une jolie ville, c'est devenu un dortoir saturé de voitures, où la Mairie laisse pousser des blocs d'immeubles »... «Une mairie plus gérée par un maire promoteur que s'occuper du bien être des habitants».

    Enfin, des vanvéens se plaignent : « Aller à Paris à pied par la porte Brancion est une horreur, pas de passages piétons, véritable mare là où on peu dangereusement traverser, ceci malgré la couverture du périphérique, à peine mieux de côté de la porte de la Plaine. On est pourtant si proches de la capitale... ». Un habitant du quartier du plateau de Vanves considére «qu’il mériterait un lifting encore plus complet que celui opéré il y a quelques mois »… «Il faudrait également peut-être plus communiquer en ce qui concerne les dates des grands salons à la porte de Versailles et l'enfer que vit tout vanvéen qui veut se garer ce jour-là »…. «Des bandes qui squattent les entrées des résidences contraintes de faire installer des grilles. L'avenue de Verdun est le repère des racailles qui s'installent à l'entrée d'un petit parc, garent leurs véhicules à leur convenance. Rodéos de scooters, voitures puissantes qui pratiquent le stop and go. Incapacité de la police à intervenir et qui, curieusement, ne patrouille jamais dans cette rue.... » ajoute un habitant de l’avenue de Verdun.