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A moins de trois semaines du premier tour, et après le retour des vacances, la campagne va vraiment commencer, même si chaque liste a tracté, fait du porte à porte durant ses derniers quinze jours. L’ambiance est aux fake news, surtout provenant de la liste de la majorité sortante alors que son chef de file qui s‘en plaint, est maître en la matière, groupies et supporters se mobilisant sur les réseaux sociaux.
Extraits : «Avec Edou, il n’y aura plus de boite aux chocolats, ni de banquet du Nouvel An ! ». «Isabelle Debré soutient Séverine Edou parce que Gabriel Attal lui a promis un poste de ministre ! ». « Avec Edou la navette municipale va être supprimée » etc… Ce qui est bien sûr faux, alors que peut être la navette redeviendra gratuite, par exemple, avec Edou alors qu’en tant que vice président de GPSO le maire sortant a institué sa tarification et qu’Issy les Moulineaux et Boulogne maintenaient la gratuité. Enfin, contrairement aux dires, Séverine Edou est en parfaite forme, aucunement découragée, et plus combative que jamais comme elle l’a encore dit à son staff de campagne ses derniers jours. Tout comme d'ignorer ses sornettes qui se retourneront contre leurs auteurs
Avec le développement et l’animation commercial, l’urbanisme et l’aménagement de la ville est un second sujet de débat à Vanves à la veille des élections municipales, d’autant plus qu’il n’y a jamais eu autant de pétitions contre des projets immobiliers durant ce mandat que lors des précédents. Les opinions émises sur l’urbanisme et la qualité de Vanves sur les réseaux sociaux sont édifiants et ont été confirmés lors des ateliers réunis chaque samedi de Novembre par la candidate d’En marche Severine Edou
«Peu de commerces certes, un Carrefour Market sympa mais dont on fait vite le tour, rien d'ouvert après 21h, ville un peu type «dortoir», mais au fond, n'est-ce pas ce qui est justement agréable ? On s'y ennuierait vite si on n'était pas à côté de Paris. Tout dépend bien sûr, de ce que l'on a comme passe temps» constatait un vanvéen. Un autre ajoutait : «Supermarchés ridiculement petits pour une ville de cette taille : On se retrouve vite à poireauter 25 minutes chez Carrefour ou Intermarché avec 3 articles dans le panier». Alors qu’un troisiéme constatait : «Peu de restaurants/ bars du côté de la place de la République et ceux présents ferment relativement tôt». Alors qu’une mére de famille constatait que « les jeunes aiment rester à Vanves. Ils se retrouvaient au Tout Va mieux, mais, maintenant, ils se retrouvent au parc ! ». Il y en a même qui critique cette église qui sonne toutes les heures et parfois très longtemps : « cela a son charme mais la récurrence pourrait être revue ». D’autres constatent « des construction d'immeuble dans tous les coins de la ville sans prise en compte des infrastructures » ou «un cumul de programmes immobiliers anarchiques rend la ville irrespirable! Bruit, saturation, embouteillages dès 7h du matin, le tout sans aucun développement des infrastructures (écoles, crèches, parcs). Au contraire tout se réduit et est envoyé dans les villes voisines ! fuyez vers Malakoff ou Issy qui ont un développement cohérent. Vanves était une jolie ville, c'est devenu un dortoir saturé de voitures, où la Mairie laisse pousser des blocs d'immeubles »... «Une mairie plus gérée par un maire promoteur que s'occuper du bien être des habitants».
Enfin, des vanvéens se plaignent : « Aller à Paris à pied par la porte Brancion est une horreur, pas de passages piétons, véritable mare là où on peu dangereusement traverser, ceci malgré la couverture du périphérique, à peine mieux de côté de la porte de la Plaine. On est pourtant si proches de la capitale... ». Un habitant du quartier du plateau de Vanves considére «qu’il mériterait un lifting encore plus complet que celui opéré il y a quelques mois »… «Il faudrait également peut-être plus communiquer en ce qui concerne les dates des grands salons à la porte de Versailles et l'enfer que vit tout vanvéen qui veut se garer ce jour-là »…. «Des bandes qui squattent les entrées des résidences contraintes de faire installer des grilles. L'avenue de Verdun est le repère des racailles qui s'installent à l'entrée d'un petit parc, garent leurs véhicules à leur convenance. Rodéos de scooters, voitures puissantes qui pratiquent le stop and go. Incapacité de la police à intervenir et qui, curieusement, ne patrouille jamais dans cette rue.... » ajoute un habitant de l’avenue de Verdun.
A l’occcasion d’un colloque organisé par l’APC(Association du Corps Préfectoral) présidé par Jean François Carenco, ex-préfet IDF, sur le théme «L’Etat de la République : Quelle démocratie pour demain», le journaliste vanvéen, Bruno Jeudy a eu l’occasion de s’exprimer sur le théme «Vaincre le désenchantement démocratique». Et surtout de revenir sur cette année électorale très différentes des précédentes qu’ont vécu les français, devant un parterre de préfets et hauts fonctionnaires réunis dans ce très bel amphithéâtre de la Sorbonne, aux côtés de Fabius, Baroin, Borloo, Woerth…
Il a rebondit sur un propos du philosophe Marcel Gauchet qui constatait que « La France est le pays le plus politisé du monde. Pour ces élections, on a vu apparaître le couple médias en boucle et réseaux sociaux. Ce qui a contribué à cette forme d’hystérisation. Mais ce couple est absolument indispensable au fonctionnement démocratique. Les réseaux sociaux ont développé une forme de débat permanent dont les politiques doivent se saisir » a expliqué le rédacteur en chef politique de Paris Match. « Mais il a aussi créé un malaise qui a pris une tournure inattendue et inédite avec le dégagisme des principaux candidats aux primaires, aux législatives, coconmittament avec la crise du système des partis qui est plus préoccupante. Peut être que c’est la dernière étape avant quelque chose de plus grave. Le risque est qu’ils ne soient plus acteurs aux prochaines élections »