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VANVES ET LA REGION CAPITALE - Page 14

  • LE PENTAGONE FRANÇAIS AUX PORTES DE VANVES

    Les médias ont beaucoup parlé du secteur Portes de Versailles et Balard depuis Vendredi, qui est à deux pas de Vanves, avec des incidences notoires passées, présentes et futures. Le salon de l’Agriculture dont on a beaucoup parlé hier avec la visite de jacques Chirac, le futur Pentagone Français dont le chantier a été confié Jeudi dernier à Bouygues. Ces événements ont fait revenir sur le devant de l’actualité tout ce quartier du sud Parisien ou du Nord Isséen et vanvéens, avec son héliport, dont le trafic est de plus en plus limité, l’Aquaboulevard, l’Hôtel Sévres Paris ex-Sofitel, sa plaine de Jeux installé sur l’ex-champ de manœuvre d’Issy devenu Plaine de Vaugirard dont le souvenir était rappelé à l’occasion de l’évocation de la Commune de Paris Dimanche dernier. Le Blog de Vanves Au Quotidien profite de cette trève des vacances de Février pour revenir sur l’histoire de quartier riverain de Vanves. En commençant par la présence de l’Armée…

     

    Ce sera un mini « pentagone » qui ouvrira ses portes aux portes de Vanves en 2014/15 : 300 00 m2 de Bureaux pour 10 000 personnes actuellement dispersées dans 15 endroits dans Paris, sur un terrain de 16,5 ha dénommé déjà par certains « Balardgone »  pour accueillir le ministre et son cabinet avec ses 15 services,  les états majors des trois armées, le centre opérationnel de commandement, la DGA (direction Générale de l’Armement), le Contrôle Général des armées, l’Inspection Générale des Armées…  Alors qu’à Washington, le siége du secrétariat d’Etat à la Défense accueille 22 000 personnnes dans 600 000 m2. Le groupe Bouygues, s’est associé à l'agence d'architecte Nicolas Michelin, l'architecte Jean-Michel Wilmotte qui sera chargé d'aménager « la Corne ouest » du site (immeubles de bureaux locatifs), que l’on aperçoit – vide – du Périph où se trouvait le célébre bassin d’essai que certains ont essayé de sauver sans succés,  et l'Atelier 2/3/4 de la rénovation de la Cité de l'Air, à l'est, plus proche du parc des expositions de son hall 1.

     

    Rappelons que ce site, propriété de l'Etat, a été initialement mis à la disposition des armées par la convention du 29 mars 1890 avec la ville de Paris, qui a instauré un champ de manœuvres de 63 ha le long et en dehors des fortifications parisiennes, sur le village d'Issy que celui-ci a cédé à son voisin parisien contre contribution financière contrairement à ce qu’a voulu laisser entendre, à une certaine époque, André Santini, le député maire d’Issy les Moulineaux. « En effet, la ville de Paris, soucieuse de préserver certains monuments de l'exposition universelle de 1889 et de retrouver le libre emploi du Champ de Mars utilisé jusqu'alors comme terrain de manœuvres, s'est portée acquéreur de terrains à Issy-les-Moulineaux pour procéder à un échange avec les armées. Ce domaine était limité au Nord par les fortifications construites sous le règne de Louis-Philippe. Utilisé dans un premier temps pour des manœuvres militaires, le site s'est distingué par sa vocation aéronautique, affirmée dès le début du XXème siècle » raconte un historien de la ville de Paris.

     

    « La Cité de l'air a été conçue dès son origine comme un lieu de vie autonome, avec ses services techniques et de recherche (Ecole nationale supérieure de l'aéronautique), son pôle de restauration, une coopérative d'achat, des services médicaux et une garderie d'enfants. Le monument en forme d'hélice situé Boulevard Victor devant le bâtiment n°26 de la base commémore les 30 ans de la création du ministère de l'air, le 15 septembre 1928. Les bâtiments du ministère de l'Air situés le long du boulevard Victor ont été construits, quant à eux, en 1934. La Base aérienne 117 a été créée, en tant qu'entité, en 1936. Situé avenue de la porte de Sèvres, « Le mur des fusillés » témoigne des faits de résistance pendant la seconde Guerre mondiale et commémore les 140 résistants fusillés dans le stand de tir de Balard » ajoute t-il.

     

    Le site de Balard tel qu’on le connait aujourd’hui, composée de deux parcelles,  séparées par l'avenue de la Porte de Sèvres depuis 1962, date de la construction du premier tronçon du boulevard périphérique. Les bâtiments F et G ont été réalisés en 1971 ainsi que la tour A et la rotonde entre  1978 à 1991. Au sud de la parcelle ouest, des bâtiments RATP ont été construits en 2003 pour l'entretien du tramway sur un terrain appartenant à la ville de Paris. Enfin, les travaux de déconstruction des bâtiments de la parcelle Ouest du site de Balard  (90 000 m2) dont l’ancien bassin d’esssai, mais pas le bâtiment Perret qui sera rénové, se sont déroulées entre Février et Décembre 2010. En passant à côté de ces terrains, tous les vanvéens remarquent surtout les deux tours F le long de l’avenue d’Issy, construite en 1971 dont la restructuration très lourde devrait s’achever en Mars 2012, et la tour A le long de l’avenue de la Porte de Sévres (ancienne tour de la Direction Générale de l'Armement, construite en 1979)  dont la rénovation a été engagée en mai 2010. Les travaux, qui comprendront du désamiantage, de la démolition, de la mise aux normes incendie ainsi que l'aménagement des espaces de travail, s'achèveront avant l'été 2012. Elle devrait pouvoir accueillir, grâce à une surface d'environ 8 600 m² de bureaux, 750 permanents. Enfin, pour la petite histoire, il est bon de savoir que l’actuel Président de la République, Nicolas Sarkozy,  a effectué son service militaire dans cette cité de l’Air du Bd Victor à la fin des années 70, avec ses compéres, Brice Hortefeux, actuel ministe de l’intérieur, et Eric Raoult, député Maire UMP du Raincy (93) et ex-ministre de la ville. Il parait que leur tâche d’appelé était de cirer les parquets…bonne préparation pour une carrière politique.

  • VANVES INVITEE A S’ENGAGER DANS LA REVOLUTION NUMERIQUE

    Il va être beaucoup questions de numérique ces temps-ci en Ile de France en dehors bien sûr des cantonales qui ont l’air, cette semaine, d’être mise en paranthése. Il y a le basculement de la TV dans le Tout Numérique, véritable révolution semblable au passage du Noir à la Couleir en 1968. Et il y a les nouvelles possiblités qu’offrent les technologies de l’information et de la communication. Et l’une des deux assemblées régionales, le CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental ) de la Région Capitale qui rassemble les forces vives franciliennes s’est penché sur cete question notamment vis-à-vis des jeunes. Il invite les collectivités locales à s’engager dans la « révolution numérique »

     

     

    Le CESER a  voulu en savoir un peu plus les nouvelles possibilités qu’offrent les technologies de l’information et de la communication aux jeunes de 15 à 25 ans et les nouveaux usages nés de l’accélération du taux d’équipement en Internet mobile et de l’étudier sous l’angle de l’accès de la culture. « Il n’était pas question pour nous  d’appeler à un contrôle qui limiterait le champ des possibles de ces outils mais d’attirer l’attention sur le nécessaire accompagnement parental et éducatif des jeunes face aux immenses étendues de liberté qui s’offrent ainsi à eux. Il était donc nécessaire de leur apprendre à dompter ces nouvelles possibilités pour qu’ils en retiennent le meilleur et en excluent le pire. Bref qu’ils gagnent en liberté et ne soient pas asservis par cette technique » indique Jean Claude Boucherat en précisant que « les collectivités locales peuvent être des aides précieuses dans l’accompagnement éducatif des jeunes aux nouveaux usages d’Internet ».

     

    « Ces jeunes franciliens de 15 à 25 ans, au nombre de 1,7 millions sont les premiers natifs du numérique. Et les nouveaux outils dont ils disposent sont le vecteur privilégié de leurs loisirs et de leurs communications. Clés de leur univers et de leur vie quotidienne, ces nouveaux médias influent notablement sur leurs activités et leurs relations sociales et familiales » explique le rapporteur Frédéric Lefret, membre du CESER et élu municipal UMP à Nanterre,  en constatant « qu’ils passent de plus en plus leur temps libre aux écrans d’ordinateurs et aux claviers des téléphones portables au détriment d’autres activités » en donnant pour exemple le « flash mob » phénomène essentiellement urbain, qui permet, par le biais d’Internet le regroupement éphémère et bien réel de personnes qui ne se connaissent pas ». Par contre selon les différentes études (Credoc et autres) cela ne les empêche d’avoir nombre d’activités culturelles, de lectures et sportives au dessus de la pratique moyenne, les forts utilisateuurs de jeux vidéo sont de gros lecteurs de livres, les 15-19 qui surfent, chatent et jouent en ligne sont les mêmes qui pratiquent le plus de sport.

     

    Mais voilà, la médaille a son revers : « Assoifffées de curiosité bien naturelle, les plus jeunes se retrouvent abandonnés face à l’exhibition sans limite de l’humanité ? » C’est pourquoi le CESR préconise une véritable éducation aux nouveaux médias, une formation réorientée des enseignants pour responsabiliser les jeunes dans leur usage de ces nouveaux outils (acquisition de méthode de recherche, les accompagner à repérer les sources fiables, faire de la prévention des risques pour l’audition, présevation de la vie privée…). « Le B2i qui sanctionne les collégiens à un niveau de maîtrise des outils informatiques, devrait être réorienté dans ce sens, sur une utilisation raisonnée de ces outils » suggère le CESER tout en affirmant que « face au décalage entre l’extrême rapidité de la révolution numérique et le temps nécessaire aux évolutions des pratiques en classe, les pouvoirs publics ont un rôle à jouer aux côtés des famille ». Dés le vote de ce rapport par le CESR, La Région a fait savoir par un communiqué « qu’elle partage entièrement cette analyse », en rappelant qu’elle a été toujours présente aux côtés des acteurs (Slicon Sentier, Le Camping, Futur en Seine…) mais également des utilisateurs des NTICS (Lesmetiers.net,Lilie …). « L’objectif est d’offrir à tous les franciliens, et notamment les jeunes, la possibilité de se familiariser avec l’informatique dans toutes ces formes afin de contribuer à l’égalité des chances et réduire la fracture numérique ». 

     

    Quelques chiffres :

    Entre 2000 et 2007, l’équipement en numérique des jeunes a progressé à un rythme rapide. 99% des 18-24 ans ont un téléphone mobile alors que 82% seulement des adultes en sont équipés d’un.  89% disposent d’au moins un micro-ordinateur, alors que seulement 74% des adultes disposent d’un ordinateur à domicile (contre 10% en 1989) et que le taux d’équipement s’élève à 86% à Paris.  96% seraient membre d’au moins un réseau social et 35% d’entre eux de 4 réseaux de plus. 

  • POLEMIQUES ENTRE CANDIDATS AUX CANTONALES : LE LOGEMENT AU CENTRE DES DEBATS A VANVES COMME A LA REGION

    Après l’épisode de l’incendie de voiture dans un parking du Plateau qui a mis le feu aux poudres entre les deux principaux challengers de cette élection cantonale à Vanves, les sujets de discorde ne manquent pas. Il suffit de prendre la difficile question du logement en Ile de France dont Guy Janvier (PS) a fait le théme du premier article d’une série qu’il déclinera tout au long de ses prochaines semaine pour présenter son programme sur son blog.  Une de ses préoccupations majeurs considérant que la municipalité n’en fait pas assez aors qu’elle a un taux de logements social de 23,5%. Il sera au cœur des débats qui s’ouvrent au conseil régional ce matin auxquels assistera Bernard Gauducheau  (NC) dont le groupe a lancé un appel aux maires franciliens pour protester contre les nouvelles conditions mises en place par la Région pour bénéficier de ces aides à la pierre, et sa décision de ne plus subventionner le logement socal intermédiaire. Appel qu’il a signé avec 32 maires.   

     

     « Alors que le gouvernement se désengage de la politique du logement avec un budget en baisse de 2,6% et le prélévement de 245 ME sur les bailleurs sociaux en 2011 » constatent JP Huchon et sa vice présidente verte,  Emmanuelle Cosse (Logement), « la Région consacre 271 ME au logement en 2011, c’est à dire plus que l’Etat dans son aide à la pierre en Iledde France (240 ME) ». Ce sera l’occasion de relancer la proposition de créer une autorité organisatrice du logement comme l’a fait Jean Paul Huchon en parlant d’un SLIF à l’image du STIF pour les transports. « Nous en discutons au sein de Paris Métropole, comme sur la solidarité entre les communes riches et pauvres, car il faudrait dans ce domaine que la gouvernance change, car en la matière, il y a des dizaines d’(interlocuteurs, des bailleurs sociaux, des intercommunalités, des communes, des dépatements » explique t-il en rappelant « qu’en 2004, les Régions avaient demandé la compétence logement au premier ministre JP Raffarin qui ne l’a pas mis dans la loi, alors que les élus ont fini par entrer dans le STIF. Beaucoup d’autorités morales et politiques préconisent cette autorité de régulation qui permettrait de résoudre la question des financements inextricables surtout lorsqu’en 2014, seront supprimés les financements  croisés ». Il explique « qu’elle pourrait rassembler les financements, être une instance de dialogue avec les bailleurs sociaux, avoir des pouvoirs propres (application de la loi SRU…) » en rappelant que cette proposition avait été lancé pendant les régionales de 2004 par André Santini, tête de liste UDF à l’époque.

     

    3 PRIORITES FRANCILIENNES

    3 priorités ont été fixées  par la Région : Tout d’abord développer massivement la construction de logements sociaux  (PLUS) et très sociaux (PLAI) alors de 65% des ménages franciliens y sont éligibles et que l’Etat aide surtout des PLS (logements sociaux intermédiaires). Les financements de la Région seront soumis à condition : Ainsi dans les communes comportant moins de 20% de logements sociaux, tout programme PLUS devra compter un taux minimum de 20% de PLAI, porté à 30% dans les communes faisant l’objet d’un constat de carence. Pour le PLS, le soutien de la Région sera réservé aux communes dotées de plus de 40% de logements sociaux afin de créer de la mixité sociale.  Elle mettra des conditions d’accès plus contraignants à ces financements afin de pousser les promoteurs  à construire  25% de grands logements dans les programmes PLS et PLAI, et 25% dans les programmes PLUS, et prévoir 5% de logements adaptés aux handicapés. La région incitera les opérateurs du logement social à renforcer leurs engagements environnementaux pour leur permettre d’atteindre les objectifs du Grenelle de l’Environnement à l’horizon 2020 (Bâtiments à énergies positives). Enfin, deux autres priorités concernent la lutte contre la précarité énergétique en lançant un plan de réhabilitation thermique des logements, avec une aide à la réhabilitation des foyers de travailleurs immigrés ; et le soutien aux copropriétés privées dégradées ou en difficulté avec une aide pour lutter contre le saturnisme.

     

    UN APPEL DES MAIRES NC

    Les débats risquent d’être vifs  car plusieurs groupes ont affutés leurs armes : EELV a annoncé qu’il défendra un bouquet de mesures ambitieuses à destination des habitants les plus en difficultés d’IDF : « Il n’y a pas de fatalité au mal-logement, depuis des années la situation s’aggrave et les responsables politiques concluent qu’on ne peut rien faire. Il y a au contraire des solutions concrètes et immédiates possibles pour peu qu’on fasse preuve de courage politique » prévient le célébre  Augustin Legrand, élu régional EELV.  Le Nouveau Centre où siége Bernard Gauducheau a lancé « appel aux maires franciliens » afin de dénoncer la nouvelle  politique régionale du logement, ce qui a aboutit à une lettre ouverte a président de la Région Capitale, signé par 32 Maires dont ceui de Vanves. Ils contestent la critérisation des aides régionales et le « choix idéologique  et  aberrant  de  ne  plus aider le logement social intermédiaire » en expliquant que « les  premières victimes de la critérisation, ce  seront  les  classes  moyennes,  aux  revenus insuffisants pour se loger à  Paris  et  d’une  manière  générale en Ile de France », où les niveaux des  loyers des logements privés ont considérablement augmenté en dix ans. « Le  logement social intermédiaire joue donc un rôle clé pour la mixité sociale,  évite  la  juxtaposition  de  zones « privilégiées » et de poche de  « pauvreté.  Avec la disparition des aides au logement social intermédiaire,  c’est  toute  cette mixité sociale, à travers la possibilité d’un parcours  résidentiel pour les Franciliens, qui est attaquée » explique Laurent Lafin, président du groupe NC et maire de Vincennes qui est à l’initiative de cet appel  en demandant solennellement  avec ses 32 collégues à  Jean-Paul  Huchon  de  « reconsidérer ces  mesures  »  et  en  y  associant les élus municipaux qui sont les premiers  acteurs du logement en Ile-de-France.

     

    LE PS DENONCE LES HAUTSDE SEINE

    Enfin, le groupe PS du Conseil Régional s’en est pris à l’UMP qui  « détruit du logement social dans les Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France, où la situation du logement est particulièrement préoccupante » en prenant l’exemple de la Résidence Universitaire d’Antony (RUA) qui « est emblématique de la conception du logement social proposée par la droite francilienne : la fermeture et la destruction partielle de cet ensemble locatif prive les étudiants franciliens de plus de 2 000 logements sociaux. A ce jour, aucune proposition sérieuse n’a été faite par les élus locaux UMP pour compenser cette destruction et reconstituer l’offre locative sur place. Cette destruction illégitime est d’autant plus scandaleuse qu’elle a lieu dans un département ou un tiers des villes concernées par la loi SRU accusent de lourds retards en matière de logement social » a rappellé Benoît Marquaille, conseiller régional et challenger de Philippe Pemezec au Plessis Robinson. Pour Guillaume Balas, président du Groupe socialiste, « avec 65% des ménages franciliens éligibles au logement social et très social, il est évident que la résolution du problème du logement passe par l’augmentation de l’offre locative à critères sociaux. Or l’Etat se dérobe à ses responsabilités. Au point qu’il n’est plus le premier financeur d’aide à la pierre en ÎDF, place désormais occupée par la Région, une collectivité dont le logement ne fait pas partie des compétences obligatoires ».